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vendredi 29 juillet 2011

CONFESSIONS OF A PSYCHO CAT

CONFESSIONS OF A PSYCHO CAT
(Confessions of a Psycho Cat, 3 Loves of a Psycho Cat)


Réalisateur : Herb Stanley
Année : 1968
Scénariste : Bill Boyd
Pays : Etats-Unis
Genre : Thriller, Drame, Erotique
Interdiction : -16 ans
Avec : Eileen Lord, Jake LaMotta, Ed Garrabrandt, Frank Geraci, Dick Lord


L'HISTOIRE : Virginia Marcus est mentalement dérangée. Parce que son frère est parti faire un safari sans elle, elle propose à trois individus qui ont tous commis un meurtre dans leur passé la somme de 100000 $ s'ils parviennent à rester en vie durant une journée, sachant qu'à partir du moment où ils recevront le chèque, elle se mettra à les chasser dans les rues de New-York. Les trois hommes, un drogué, un ex catcheur et un acteur sur le carreau, acceptent la proposition...

MON AVIS : Fleuron des films d'exploitations des années 60, que le public néophyte connaît désormais mieux sous la dénomination de "films Grindhouse" depuis le diptyque Tarantino/Rodriguez, Confessions of a Psycho Cat parviendra sans peine à séduire les amateurs de productions ultra fauchées et de films déviants, bizarres, à la réalisation qui frôle l'amateurisme mais qui dans ce cas précis apporte un plus indéniable, conférant une ambiance poisseuse à cette unique réalisation d'Herb Stanley, dont le scénario lorgne du côté du classique des années 30, La Chasse du Comte Zaroff. Principalement connu parce que le boxeur Jake ("Raging Bull") LaMotta  incarne l'une des trois victimes de la psychopathe, Confessions of a Psycho Cat réserve quelques bonnes surprises comme cette séquence de la mise à mort de LaMotta justement, où Viriginia Marcus est habillée en toréador et s'amuse avec sa victime, devenant le pauvre taureau. Une Virginia totalement folle, parfaitement interprétée par Eileen Lord, dont ce sera le seul rôle connu, et qui parvient à être crédible dans son rôle de psychopathe, avec ses grands yeux emprunts de folie. On appréciera le flash-back nous dévoilant pourquoi sa raison a vacillé, ainsi que la scène de l'overdose d'une pauvre jeune fille. Bref, malgré la pauvreté du budget, Confessions of a Psycho Cat  s'avère intéressant pour qui aime les films Grindhouse. Il est donc fort dommage que des producteurs aient inséré des scènes érotiques ultra soft et qui n'ont aucun intérêt, si ce n'est de pouvoir placer le film dans le circuit des "sexploitations" de l'époque et donc de faire plus d'argent. Les inserts se devinent à des kilomètres, le volume des voix et la qualité de l'image n'étant pas la même, le sommet étant atteint avec la présence d'une prostituée dans la chambre de Jake LaMotta. Même un myope verrait que l'actrice ne se trouve pas dans la même chambre et qu'elle porte des bas alors qu'on voit clairement des jambes nues dans la vraie scène avec l'ex boxeur. Un procédé scandaleux donc et qui vient largement amoindrir l'intérêt du film, puisque les séquences érotiques ralentissent considérablement le rythme et nous font décrocher à chaque fois de l'intrigue principale. Heureusement, la séquence finale, totalement folle et absurde, nous laisse sur une impression positive.

NOTE : 3/6


        

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