Légende pour la notation des films

Bienvenue dans mon univers filmique ! Ma mission ? (Re)voir tous mes films, séries Tv, documentaires et concert, tous genres confondus, sur tous supports, Vhs, Dvd, Dvd-r, Blu-ray (avec aussi les diffusions télévisées ou cinéma), et vous donner mon avis de façon simple et pas prise de tête sur chaque titre (re)vu ! C'est parti !



AVERTISSEMENT : Certaines bandes-annonces ou extraits de films peuvent heurter la sensibilité du jeune public.




mercredi 29 août 2012

LES NOCES FUNÈBRES

LES NOCES FUNÈBRES
(Corpse Bride)

Réalisateur : Tim Burton, Mike Johnson
Année : 2005
Scénariste : John August, Caroline Thompson, Pamela Pettler
Pays : Etats-Unis, Angleterre
Genre : Animation, Fantastique, Romance
Interdiction : /
Avec : /


L'HISTOIRE : Au XIXe siècle, dans un village d'Europe de l'est, Victor, un jeune homme, découvre le monde des morts après avoir épousé, sans le vouloir, le cadavre d'une mystérieuse mariée. Pendant son voyage, sa promise, Victoria, l'attend désespérément dans le monde des vivants. Bien que la vie au Royaume des Morts s'avère beaucoup plus animée et joyeuse que sa véritable existence, Victor apprend que rien au monde, pas même la mort, ne pourra briser son amour pour sa femme... 

MON AVIS : Après L'étrange Noël de Mr. Jack, Tim Burton confronte à nouveau son univers si particulier au film d'animation avec Les Noces Funèbres en 2005. Autant le dire de suite, c'est une totale réussite qui enchantera aussi bien les enfants (à partir de 7/8 ans néanmoins) que les parents. Cette romance d'outre-tombe bénéficie d'une animation exemplaire, véritable prouesse technique qui rend un vibrant hommage au maître de l'animation image par image, Ray Harryhausen, dont le nom est inscrit sur le piano situé dans la maison de Victoria en guise de clin d'oeil. C'est un véritable enchantement visuel qui nous attend, magnifié par un joli scénario qui mêle love-story, humour noir, sentiment et romantisme, le tout dans un univers macabre somptueusement recréé. Les séquences chantées participent pleinement à la progression de l'histoire et viennent rythmer un film qui ne manque pas d'entrain malgré son sujet. Le triangle amoureux Victor / Victoria / Emily possède une réelle richesse et certaines séquences font monter les larmes; car oui, même un cadavre peut éprouver des sentiments amoureux et le tragique destin d'Emily s'avère des plus touchants. Il sera exalté lors de l'ultime séquence où elle retrouve sa liberté. Ajoutons que Les Noces Funèbres bénéficie d'une partition de Danny Elfman qui apporte une touche poétique et magique comme lui seul sait en composer. A voir sans hésiter !

NOTE : 5/6




mardi 28 août 2012

HELLDRIVER

HELLDRIVER
(Nihon Bundan : Heru Doraibâ)

Réalisateur : Yoshihiro Nishimura
Année : 2010
Scénariste : Yoshihiro Nishimura, Daichi Nagisa
Pays : Japon
Genre : Gore
Interdiction : -16 ans
Avec : Eihi Shiina, Yumiko Hara, Kentaro Kishi, Yûrei Yanagi, Kazuki Namioka...


L'HISTOIRE : Alors que Kika, jeune lycéenne, rentre chez elle, une météorite s'abat sur le Japon. Un gaz nocif se répand dans tout le pays et transforme les habitants en zombies infectés. Kika évite la contamination mais sa mère est infectée : elle se met à dévorer son mari tétraplégique avant de s'en prendre à sa fille et de lui arracher le coeur. Parvenant à lui échapper, Kika se réfugie dans la forteresse que le gouvernement a érigé pour la protection des survivants. Dotée d'un coeur artificiel et d'un sabre-tronçonneuse, Kika part en guerre contre les hordes de zombies cannibales, bien déterminée à venger l'espèce humaine. Mais le seul moyen pour Kika de stopper le fléau est d'éliminer la Reine des zombies, qui n'est autre que sa mère...

MON AVIS : Le réalisateur de Tokyo Gore Police et de Vampire Girl vs Frankenstein Girl a encore frappé un grand coup avec Helldriver ! Si les deux titres précités faisaient preuve d'une imagination débordante en matière de gore et de situations plus folles les unes que les autres, Helldriver parvient à les surpasser dans tous les domaines, vous imaginez un peu le résultat ! Yoshihiro Nishimura est un réalisateur complètement fou, pour qui verser dans la surenchère totale est une vraie religion. Bien sûr, Helldriver n'est pas parfait et possède quelques petits défauts : une durée bien trop longue pour un film de ce type (1h56 au compteur !), un scénario décalé qui se perd un peu en chemin et se montre parfois trop fouillis. On pourrait même reprocher au film d'être trop speed dans son rythme (sic !) ce qui a pour effet de nous lessiver devant notre écran. Parce que Helldriver, ça n'arrête quasiment jamais ! C'est un long métrage survitaminé qui fonce à 100 à l'heure et qui propose tellement de trouvailles visuelles que ça en devient presque usant. Un comble non ? En tout cas, ce qui est certain, c'est que les amateurs de délire filmique, de film déviant, de trash et de gore (à l'ancienne et en CGI) vont en prendre plein les mirettes. Comme à son habitude, Yoshihiro Nishimura se concentre principalement sur ses actrices (dont Eihi Shiina, vue dans Tokyo Gore Police et Audition entre autre) et les place sous des litres de sang qui éclaboussent littéralement l'écran. L'idée du sabre-tronçonneuse est excellente mais le sommet est atteint pour ma part avec cette séquence incroyable d'un zombie qui tranche les têtes de ses compatriotes, ce qui a pour effet de les envoyer en l'air telles des bombes qui vont assaillir les ennemis au sol. Hallucinant ! Les maquillages sont toujours aussi réussis et sauront satisfaire un public averti. Les fans de Braindead seront aux anges, notamment avec la scène du bébé zombie que sa maman fait tourner au dessus de sa tête à l'aide du cordon ombilicale pour l'envoyer, telle une fronde, sur Kika et ses amis. Pour ceux qui n'ont pas peur des excès sanglants qui versent dans le grand délire cinématographique et même dans le grand n'importe quoi, la vision d'Helldriver est vivement conseillé ! Les autres hallucineront sûrement devant cette production Sushi Typhoon, comme lorsqu'ils verront débuter le générique du film à la...45ème minutes !

NOTE : 4/6



lundi 27 août 2012

THE DEVIL'S ROCK

THE DEVIL'S ROCK
(The Devil's Rock)

Réalisateur : Paul Campion
Année : 2011
Scénariste : Paul Finch, Paul Campion, Brett Ihaka
Pays : Nouvelle-Zélande
Genre : Horreur, Sorcellerie
Interdiction : -12 ans
Avec : Craig Hall, Matthew Sunderland, Gina Varela, Karlos Drinkwater...


L'HISTOIRE : Dans les îles anglo-normandes, à la vieille du débarquement, deux commandos de Kiwi sont envoyés pour détruire des emplacements d'armes à feu allemandes. Ils découvrent dans un immense bunker un colonel SS qui tente de libérer des forces démoniaques sur terre, dans le but de gagner la guerre...

MON AVIS : Spécialiste des effets visuels, Paul Campion, après avoir travaillé sur la trilogie du Seigneur des Anneaux, Eragon, 30 jours de nuit ou Le choc des Titans entre autre, décide de passer derrière la caméra et de réaliser son premier long métrage. Ce sera donc The Devil's Rock. Un film à faible budget mais qui possède un certain charme car il n'est pas sans nous rappeler certains longs métrages des années 80. Le film est avant tout un huis clos puisque la quasi totalité de l'action se déroule dans le bunker, ce qui permet à Paul Campion de travailler son ambiance et de se servir des longs corridors pour faire naître la peur et l'angoisse. Les amateurs de sorcellerie ou de Lovecraft devraient être comblés par le film puisque le scénario se focalise sur les expériences d'un officier nazi qui a réussi grâce à un ancien grimoire, et sur les ordres d'Adolf Hitler qui était très intéressé par les forces occultes, à faire venir sur Terre un puissant démon féminin. The Devil's Rock mise donc tout sur son duo d'acteurs qui a la lourde tache de maintenir notre intérêt durant 1h26, ce qu'il parvient à faire sans trop de difficulté. Il faut dire que Craig Hall et surtout Matthew Sunderland, qui interprète l'officier SS, s'en sortent vraiment bien et leur affrontement aussi bien physique que verbal n'est pas dénué d'intérêt. Le décor du bunker est propice à faire surgir l'horreur et les maquillages de corps décharnés ou éventrés sont diablement efficaces. Principal attrait du film, la présence d'une succube venant jouer le troisième larron. Apparaissant d'abord sous forme humaine, le réalisateur peaufine ses séquences la mettant en scène avant de la révéler sous sa forme démoniaque. Un joli travail visuel a été effectué à ce sujet et la créature s'avère plutôt réussie. Si The Devil's Rock ne révolutionne pas le genre et rappelle immanquablement Outpost par exemple, il possède néanmoins un petit quelque chose qui fait qu'on prend plaisir à le visionner. Généreux en matière de gore, jouant avec l'aspect "sorcellerie" qui est bien mis en avant, correctement mis en scène et possédant un bon casting, c'est un film intéressant qui fleure bon le cinéma Bis comme on l'aime.

NOTE : 4/6



vendredi 24 août 2012

BODY COUNT

BODY COUNT
(Camping del Terrore)

Réalisateur : Ruggero Deodato
Année : 1987
Scénariste : Alessandro Capone, Luca d'Alisera, Sheila Goldberg, Dardano Sacchetti
Pays : Italie, Etats-Unis
Genre : Horreur, Slashers
Interdiction : -12 ans
Avec : David Hess, Mimsy Farmer, Nicola Farron, Charles Napier, Bruce Penhall...


L'HISTOIRE : Deux jeunes adolescents se font massacrer dans un camping. La légende veut que le meurtrier soit une créature mystique indienne, le Shaman. 15 ans plus tard, une bande de copains débarque dans le camping abandonné pour y passer le week-end. La joyeuse équipe à pris en stop Ben qui revient de l'armée et qui est le fils du propriétaire du camping. Malgré les avertissements de son père, toujours persuadé que le Shaman rôde alentours, Ben et ses nouveaux amis décident de rester sur les lieux. Peu de temps après, des incidents se produisent. Il semblerait que le Shaman soit bien décidé à sévir à nouveau...

MON AVIS :  Ruggero Deodato, réalisateur du culte Cannibal Holocaust, décide de nous faire son Vendredi 13 en 1987 avec Body Count. Tous les éléments du slasher movie sont présents dans le film, à savoir une bande d'ados bien demeurés au comportement stupide, un endroit abandonné perdu dans les bois, un mystérieux tueur, plusieurs coupables possible et un nombre solide de meurtres effectués à l'arme blanche, avec machette, hache et couteau en guise de réjouissances. Ajoutons à la mixture la présence de quelques acteurs de genre confirmés comme David Hess, Charles Napier et Mimsy Farmer et une fois le tout bien mélangé, on aurait du obtenir un slasher enjoué, sanglant et assurant les moments de terreur. Manque de pot, Ruggero Deodato ne devait pas être bien inspiré puisque Body Count s'avère plus que décevant, provoque l'ennui et ne donnera que peu de satisfaction aux fans du genre. L'intrigue, pourtant du à quatre scénaristes, est d'une banalité à toute épreuve et multiplie les scènes incohérentes ou ridicules. Pour exemple : une fille découvre le cadavre de son ami et au lieu de s'enfuir, elle préfère se réfugier dans une pièce avoisinante, attendant patiemment le tueur. Impayable. La mise en scène est d'une mollesse assez sidérante et rien ne vient vraiment provoquer la peur ou le suspense. Les actrices passent leur temps à se rendre dans une douche perdue au milieu des bois sans se dire que c'est l'endroit idéal pour se faire zigouiller. La crédibilité atteint rapidement le niveau zéro et le visionnage du film se transforme vite en un calvaire. Heureusement, les meurtres sont assez nombreux et quelques-uns se montrent plutôt sympa, notamment le sectionnement des doigts d'une main par un joli coup de hache bien placé. Hormis cela, il n'y a pas grand chose à sauver de ce long métrage paresseux et peu innovant. Même la musique de Claudio Simonetti ne parvient pas à sauver les meubles.

NOTE : 1/6



jeudi 23 août 2012

A SERBIAN FILM

A SERBIAN FILM 
(Srpski film)

-Version intégrale-

Réalisateur : Srdjan Spasojevic
Année : 2010
Scénariste : Srdjan Spasojevic, Aleksandar Radivojevic
Pays : Serbie
Genre : Thriller, Torture porn
Interdiction : -18 ans (version intégrale) / -16 ans (version censurée)
Avec : Srdjan Todorovic, Sergej Trifunovic, Jelena Gavrilovic, Katarina Zutic, Slobodan Bestic...


L'HISTOIRE : Milos est un ancien acteur porno. Véritable étalon et superstar du X à l'époque, il n'est aujourd'hui qu'un simple homme contraint à la retraite qui a du mal à faire vivre sa femme Maria et son fils lors des fins de mois difficiles. Une de ses anciennes amies, Lejla, reprend contact pour lui proposer un nouveau tournage professionnel avec à la clé une somme d'argent très importante à gagner. Milos rencontre le réalisateur Vukmir qui veut faire de la pornographie un art. Ce dernier ne désire donner aucune information à Milos concernant son projet, afin qu'il soit le plus naturel possible lors des scènes hards. Devant l'offre pécuniaire mirobolante, Milos signe le contrat avec l'approbation de sa femme. Si les premiers jours de tournage se passent sans anicroche, la suite va rapidement faire comprendre à Milos qu'elle sorte de film réalise Vukmir. Afin de satisfaire des clients "exigeants", celui-ci n'hésite pas à mêler dans ses films pornographie, ultra violence et enfants. Milos décide de se retirer de la partie mais Vukmir ne l'entend pas ainsi...

MON AVIS : Film choc qui a provoqué les foudres de la censure dans de nombreux pays, A Serbian Film n'est effectivement pas à mettre devant tous les yeux, certaines séquences se révélant profondément dérangeantes ou choquantes, citons la plus célèbre avec un nouveau-né qui risque d'en estomaquer plus d'un même s'il ne s'agit, et heureusement, que d'une habile mise en scène. Souhaitant dénoncer les conditions de vie dans son pays, la Serbie donc, le réalisateur Srdjan Spasojevic livre pour son premier film une oeuvre extrême, viscérale mais qui va bien au-delà de cet aspect racoleur et immoral. Loin d'une réalisation au caméscope à la August Underground par exemple, ce qui frappe avant tout dans A Serbian Film c'est la totale maîtrise de son sujet et l'aspect ultra pro des images. Avec sa mise en scène impeccable, ses images léchées, ses acteurs en total osmose avec cet univers déviant et qui se montre absolument parfaits, notamment Srdjan Todorovic qui interprète Milos, et sa partition musicale adéquate, A Serbian Film est un thriller ultra sombre, vénéneux, très violent, érotique, qui possède une réelle dynamique, une réelle tension et se montre hypnotisant sur bien des points. Nihiliste, le final brise les tabous et verse dans le sordide le plus complet. C'est à une véritable descente aux Enfers qu'on assiste, et on comprend bien qu'il n'y aura aucune échappatoire, ce que vient confirmer l'ultime image. S'il est compréhensible que ce film divise l'opinion et que certains le rejettent de façon définitive (voir les réactions de haine vis à vis du réalisateur ou du film sur le net), on ne peut pas lui reprocher d'être un mauvais film de cinéma parce que A Serbian Film fait passer pour des navets bon nombre de longs métrages qui ne possèdent ni sa classe ni sa maîtrise cinématographique. Après, qu'on aime ou qu'on aime pas, c'est une autre histoire...

NOTE : 5/6


dimanche 19 août 2012

TEMPÊTE SOUS LA MER

TEMPÊTE SOUS LA MER
(Beneath the 12-mile Reef)

Réalisateur : Robert D. Webb
Année : 1953
Scénariste : A.I. Bezzerides
Pays : Etats-Unis
Genre : Aventure
Interdiction : /
Avec : Robert Wagner, Terry Moore, Gilbert Roland, Richard Boone, Peter Graves...


L'HISTOIRE : Michael Petrakis est un pêcheur grec spécialisé dans le ramassage d'éponge. Avec son fils Tony et son équipage, il arpente les mers et effectue lui-même les plongées, équipé d'un scaphandrier. Un métier particulièrement dangereux car les récifs peuvent s'avérer mortels. Michael a déjà perdu un fils lors d'une pêche et il protège Tony le plus qu'il peut. Désirant gagner plus d'argent, il part pêcher des éponges dans une zone interdite aux grecs et uniquement réservé aux anglais. Après avoir effectué une pêche miraculeuse, son embarcation est prise à partie par la famille anglaise Rhys qui lui vole le fruit de son travail. En bon grec, Michael n'entend pas se laisser faire et part avec Tony à la recherche des voleurs qu'ils retrouvent ans un bar. Là, Tony fait la connaissance de Rosette Rhys et en tombe amoureux...

MON AVIS : Réalisé en 1953, Tempête sous la mer est connu pour avoir été l'un des trois premiers films à être tourné en Cinémascope, avec La tunique et Comment épouser un millionnaire. C'est un agréable film d'aventure mâtiné d'une jolie romance entre deux personnes que leur nationalité sépare. Bénéficiant de scènes sous-marines très réussies, Tempête sous la mer nous procure une réelle évasion et nous emmène dans de superbes paysages joliment filmés. Le jeune et fougueux Tony est interprété par Robert Wagner qui sera propulsé sur le devant de la scène l'année suivante avec son rôle dans le film Prince Vaillant. Il reste évidemment pour beaucoup le séducteur et aventurier Jonathan Hart de la série Pour l'amour du risque. Sa romance avec une anglaise ne sera pas de tout repos et nous vaudra quelques séquences de bagarres et d'action qui viennent bien rythmées le film et permettent de faire quelques pauses au milieu du romantisme ambiant. Les scènes de pêche avec le scaphandrier sont vraiment très sympas et nous ramènent à une époque révolue pleine de nostalgie. L'émotion est aussi de la partie avec la mort tragique du père de Tony, qu'une belle partition musicale vient rendre encore plus douloureuse. On est vraiment dans un film d'aventure typique des années 50 et le fan de ce cinéma d'antan, amateur des films diffusés lors de La dernière Séance par exemple, y trouvera plus que son compte. La scène finale, avec le combat contre une bien méchante pieuvre, sera la cerise sur le gâteau. Divertissant, bien réalisé et bénéficiant d'un casting où l'on reconnaît de futures stars alors en pleine jeunesse, Tempête sous la mer avait sombré dans l'oubli. Merci à Artus Films de le remettre au goût du jour !

PS : le personnage de Gwyneth Rhys se retrouve baptisé en Rosette Rhys dans la VF.





mardi 14 août 2012

MEGAN IS MISSING

MEGAN IS MISSING
(Megan is missing)

Réalisateur : Michael Goi
Année : 2011
Scénariste : Michael Goi
Pays : Etats-Unis
Genre : Drame, Horreur
Interdiction : -16 ans
Avec : Amber Perkins, Rachel Quinn, Dean Waite, Kara Wang, Rudy Galvan...


L'HISTOIRE : Amy Herman est une jeune fille de 13 ans timide et introvertie. Tout le contraire de sa meilleure amie, Megan, qui assume totalement son sex-appeal qui attire les garçons. Les deux copines passent leur temps à discuter via un tchat sur internet et peuvent se voir sans arrêt grâce à leurs webcams. Megan fait la connaissance de Josh sur le tchat. Ce dernier n'a pas de webcam mais d'après la photo qu'il a envoyé, c'est un jeune skateboarder de 17 ans au physique plutôt attirant. Peu de temps après, Megan disparaît. Des avis de recherche sont envoyés. Amy contacte Josh pour savoir si lui a des nouvelles de Megan. Le problème, c'est que Josh ne s'appelle pas Josh et qu'il n'a pas 17 ans...

MON AVIS : Michael Goi avait une idée bien précise en tête quand il réalise Megan is missing. Faire prendre conscience aux adolescents MAIS surtout à leurs parents qu'internet et plus particulièrement les tchat avec des inconnus représentent un réel danger pour des ados sans réel repère qui cherche juste à avoir une relation d'amitié qu'ils n'ont pas forcément dans la vraie vie. Un véritable vivier de pervers prêt à tout pour "papoter" avec des jeunes filles, quitte à se faire passer pour un jeune blondinet qui a les mêmes centres d'intérêt qu'elles. Les prédateurs sexuels ont entre les mains une arme surpuissante qui leur permet d'agir incognito. Et de passer parfois à l'acte. Megan is missing est donc présenté comme un "found footage", c'est à dire que c'est un enchaînement d'images issues des journaux vidéos d'Amy et de Megan, censé représenter la réalité. La première partie du film nous fait faire connaissance avec les deux adolescentes à travers leur relation d'amitié, leur conversation via internet, les soirées qu'elles passent ensemble. Rien de vraiment très intéressant mais on se prend rapidement d'affection pour les deux héroïnes et le côté "caméra amateur" permet effectivement d'apporter une crédibilité à l'ensemble. A partir de la disparition de Megan, le film commence petit à petit à virer au cauchemar et on se dit qu'on n'aimerait pas que notre enfant soit à la place d'Amy. La diffusion de deux photos chocs de Megan trouvées sur le net par le FBI fait monter d'un cran le potentiel horrifique de la situation et le malaise s'installe confortablement chez le spectateur. Et lorsque la petite Amy se fait elle aussi kidnapper, Megan is missing devient alors un véritable électro-choc qui ne manquera pas de faire réfléchir plus d'un parent; on assiste alors à 22 minutes très intenses dans lesquels on suit le calvaire d'Amy pris au piège du prédateur sexuel. Le réalisateur ne joue pas la carte de la surenchère gore ni de l'horreur visuelle ; il se contente de filmer une situation plus que réelle de façon froide, clinique, quasiment en temps réel. Une situation qui devient rapidement insupportable pour le spectateur qui a des enfants qui se met en position de victime, imaginant son propre enfant à la place d'Amy. Une situation qui a déjà fait la une de plusieurs faits divers. Et qui peut se reproduire n'importe quand. Je ne vous en dis pas plus mais ces 22 minutes vous laisseront la bouche pâteuse et les mains moites à coup sûr. Michael Goi a réussi sa mission : alerter et faire prendre conscience qu'une surveillance de ce que nos enfants font sur le net est impérative et que leurs "soit-disant" amis qu'ils ne connaissent que par le tchat ne sont peut-être pas ce qu'ils prétendent être. Un film d'utilité publique qui ne laisse pas de marbre.

NOTE : 4/6



dimanche 12 août 2012

JURASSIC PARK

JURASSIC PARK
(Jurassic Park)

Réalisateur : Steven Spielberg
Année : 1993
Scénariste : Michael Crichton, David Koepp
Pays : Etats-Unis
Genre : Aventure, Science-Fiction
Interdiction : /
Avec : Sam Neill, Laura Dern, Jeff Goldblum, Richard Attenborough, Jospeh Mazzello...


L'HISTOIRE : Ne pas réveiller le chat qui dort... C'est ce que le milliardaire John Hammond aurait dû se rappeler avant de se lancer dans le "clonage" de dinosaures. C'est à partir d'une goutte de sang absorbée par un moustique fossilisé que John Hammond et son équipe ont réussi à faire renaître une dizaine d'espèces de dinosaures. Il s'apprête maintenant avec la complicité du docteur Alan Grant, paléontologue de renom, et de son amie Ellie, à ouvrir le plus grand parc à thème du monde. Mais c'était sans compter la cupidité et la malveillance de l'informaticien Dennis Nedry, et éventuellement des dinosaures, seuls maîtres sur l'île...

MON AVIS : Grand fan des dinosaures depuis mon enfance, la bande-annonce de Jurassic Park m'avait émerveillé et la vision du film au cinéma en 93 m'avait totalement convaincu. Une nouvelle étape dans le domaine des effets-spéciaux était franchie, apportant un réalisme aux dinosaures jamais vu auparavant; c'est simple, on y croit dur comme fer ! Que de chemin parcouru depuis Le Monde Perdu réalisé en 1925 ! Une nouvelle vision du film a pourtant fait chuter Jurassic Park de son piédestal. Que de longueurs avant que l'action ne débarque et nous emmène enfin dans un fantastique voyage ! 50 minutes d'exposition qui tirent en longueur, bénéficiant certes de la vision des Brachiosaures et du Tricératops mais l'ennui est bien présent avec cette sous-intrigue mettant en scène un scientifique avide d'argent devant voler des embryons pour un autre compagnie. On attend désespérément que le film regagne en rythme en mettant au premier plan ce pourquoi on est devant notre écran :  les dinosaures. Le miracle se produit alors : entrée en scène du terrifiant Tyrannosaurus Rex qui va littéralement exploser mon système sonore 5.1 et faire trembler tous les murs de la maison. Un réalisme impressionnant pour une séquence magistrale comme Steven Spielberg sait les concevoir. La seconde partie du film va tenir tous ses promesses avec tous les ingrédients réunis d'un spectacle majestueux : action, humour, émotion, suspense, tout se mélange avec brio et la présence des redoutables Vélociraptors sera la cerise sur la gâteau. Bref, Jurassic Park reste un film de haut niveau évidemment mais la prochaine fois, la touche "avance rapide" de la télécommande sera activée jusqu'au T-Rex...

NOTE : 4/6



samedi 11 août 2012

FRÈRE DE SANG

FRÈRE DE SANG
(Basket Case)

Réalisateur : Frank Henenlotter
Année : 1982
Scénariste : Frank Henenlotter
Pays : Etats-Unis
Genre : Horreur
Interdiction : -16 ans
Avec : Kevin van Hentenrick, Terri Susan Smith, Beverly Bonner, Robert Vogel, Diana Browne...


L'HISTOIRE : Duane Bradley débarque à New-York et loue une chambre dans un hôtel miteux. Il ne se déplace jamais sans un gros panier en osier. Dans ce dernier vit Bélial, son monstrueux frère siamois. Séparés chirurgicalement par des médecins peu scrupuleux, Duane et Bélial communiquent par télépathie et ne désirent qu'une seule chose : retrouver les chirurgiens et les faire payer. Mais l'irruption d'une jeune femme dans la vie de Duane va fragiliser l'entente entre les deux frères...

MON AVIS : Frère de Sang est l'exemple type du petit film ultra fauché, bricolé par un amoureux du cinéma d'exploitation qui a du braver les pires difficultés, aussi bien financières que matérielles, pour mener à bien son projet et qui, au final, a vu son oeuvre rapidement gagné ses galons de film culte auprès des fans de films d'horreurs underground. Le manque évident de moyens s'est vu compensé par une créativité qui confère au film une aura bien particulière. Que Frère de Sang soit dédié à Herschell Gordon Lewis ne surprend pas, tant le film peut se rapprocher de Blood Feast par exemple, avec un avantage au film de Frank Henenlotter en ce qui concerne le jeu d'acteurs et la mise en scène. Le scénario nous réserve de bonnes surprises et ne se contente pas de délivrer des scènes de meurtres à répétition. L'histoire de ces deux frères siamois se révèle même touchante, notamment lors du flashback explicatif qui nous fait prendre en pitié la monstrueuse créature. Un monstre qui s'avère très charismatique malgré son animation image par image pas vraiment réussie lors des plans le dévoilant entièrement mais rappelons à la jeune génération, qui ne manquera certainement pas de rigoler devant le film, que Frank Henenlotter ne connaissait rien du tout au métier de cinéaste et qu'il a tout assumé avec un de ses amis, que ce soit la mise en scène, les effets-spéciaux, la direction d'acteur et j'en passe. Les séquences gore sont par contre assez convaincantes et bien sanglantes. Le film est énormément marqué par son époque (les 80's) et paraîtra un peu vieillot aujourd'hui. Pourtant, il fonctionne encore très bien et malgré les quelques défaut dus au manque d'argent, il s'en sort vraiment avec les honneurs et mérite bien qu'on s'y attarde à nouveau, ses maladresses étant vite oubliées devant ses nombreuses qualités. Inventif, malsain, glauque et touchant, Frère de Sang mérite son statut de film culte et fait toujours le délice des fans de film hors-norme.

NOTE : 4/6



TESIS

TESIS
(Tesis)

Réalisateur : Alejandro Amenabar
Année : 1996
Scénariste : Alejandro Amenabar
Pays : Espagne
Genre : Thriller
Interdiction : -16 ans
Avec : Ana Torrent, Fele Martinez, Eduardo Noriega, Xabier Elloriaga, Miguel Picazo


L'HISTOIRE : Angela est étudiante en cinéma et écrit sa thèse de doctorat sur la violence dans les médias audiovisuels. Pour l'aider, le professeur Figueroa lui propose d'entamer des recherches dans la vidéothèque de l'université. Le lendemain, Angela découvre le cadavre de Figueroa dans une salle de projection. Avec Chema, un copain étudiant, elle décide de visionner la cassette qui se trouvait dans le magnétoscope. Horrifiés, ils voient se dérouler sur l'écran un véritable carnage : une femme est torturée et démembrée. Chema reconnaît la victime : Vanessa, une étudiante qui a disparu depuis deux ans. Avec Angela, ils vont se mettre à enquêter sur l'origine de cette cassette et mettre à jour un dangereux réseau de "snuff movies"...

MON AVIS : Pour son premier long métrage, Alejandro Amenabar frappe fort et fait preuve d'une réelle maîtrise de la caméra et de la mise en scène, ce qu'il confirmera par la suite avec Ouvre les Yeux et surtout Les Autres et Agora. Avec Tesis, il explore la partie sombre de l'être humain et de son désir d'en voir toujours plus. Utilisant le thème des "snuff movies" (films dans lesquels les acteurs se font véritablement tués et qui restent une légende urbaine, la police n'ayant jamais mis la main sur un véritable "snuff"...), il conçoit un thriller saisissant et oppressant, qui réserve de bonnes séquences de tension qui vous mettront la pression dans votre fauteuil. Niveau violence, le réalisateur a la bonne idée de ne pas verser dans le sanguinolent et prend le contre-pied même de son sujet en suggérant plus qu'en ne montrant. Ce qui renforce l'aspect malsain du métrage. La scène où Angela visionne la cassette en n'écoutant que le son, avec les hurlements et les supplices de la victime, est une totale réussite et prouve que pour mettre mal à l'aise, la violence graphique n'est pas toujours la solution. Les acteurs sont tout bonnement excellents et se montrent totalement investis dans leurs personnages. On frissonne avec eux et on cherche nous aussi la clé de l'énigme, nos hypothèses étant sans cesse remises en question grâce à la subtilité du scénario qui prend un malin plaisir à nous emmener sur de fausses pistes, si bien que ce qui semblait évident au départ ne l'est plus avant le dénouement. Coup de maître donc pour ce prodige du cinéma espagnol. Si vous aimez les thrillers qui possèdent une vraie ambiance et sont solidement ficelés, alors Tesis est définitivement fait pour vous !

NOTE : 5/6



vendredi 10 août 2012

SHARK

SHARK
(Shark Night 3D)

Réalisateur : David R. Ellis
Année : 2011
Scénariste : Will Hayes, Jesse Studenberg
Pays : Etats-Unis
Genre : Horreur, Thriller
Interdiction : -12 ans
Avec : Sara Paxton, Dustin Milligan, Katharine McPhee, Chris Carmack, Sinqua Walls...


L'HISTOIRE : Sara et ses amis sont bien décidés à passer un week-end de pur fun sur une petite île privée d’un immense lac salé de Louisiane. Pourtant, lorsque Malik, le jeune footballeur vedette, sort d’une séance de ski nautique inconscient avec un bras en moins, l’ambiance n’est plus à la fête. Convaincue qu’il s’agit d’un accident, la petite bande embarque sur un bateau afin de conduire le blessé à l’hôpital de toute urgence, mais les jeunes gens vont vite s’apercevoir que le lac est infesté de requins ultra agressifs...

MON AVIS : David R. Ellis aime réaliser des films fun et dynamiques, à l'instar de Destination Finale 2 et 4 ou Des serpents dans l'avion par exemple. Le voir derrière la caméra pour mettre en scène un film de requins avait donc de quoi me réjouir. Le résultat me paraît au final mitigé. Shark possède tous les clichés des films d'horreur mettant en scène un groupe d'ados venu passer un week-end sympa dans un paysage de rêve. La première partie du film fait dans l'ultra classique avec tous ces protagonistes caricaturaux (le noir baraqué, la bimbo aguicheuse, la petite blonde timide, l'amoureux qui n'ose déclarer ses sentiments et j'en passe...) et des situations vues et revues. Pourtant, ça passe plutôt bien à l'écran et le divertissement est présent. Avec une première attaque de squale qui fait un gros clin d'oeil à l'introduction du chef-d'oeuvre de Spielberg Les dents de la mer, on attend avec impatience que la majorité du casting se fasse croquer. Les scènes avec les requins sont assez nombreuses et pas trop mal réalisées même si on devine de nombreuses fois les images de synthèses. Néanmoins, le côté fun des attaques est bien mis en valeur et le réalisateur s'amuse à nous faire frissonner en proposant un petit moment de calme avant de faire bondir ses squales hors de l'eau pour venir chopper un personnage et n'en faire qu'une bouchée. Sursaut garanti sur le spectateur lambda ! Le pourquoi de la présence de ces monstres aquatiques dans un lac d'eau certes salée est certainement l'élément le plus intéressant du film mais n'est pas traité de manière vraiment efficace par le réalisateur qui vient plomber son long métrage de scènes de dialogues qui finissent par ralentir le rythme du film. Dommage. Sinon, l'idée n'est pas plus bête qu'une autre et vient gentiment s'attaquer à internet et au désir des gens d'en avoir et d'en voir toujours plus. Shark permet donc de passer un bon moment de détente et de frisson devant son écran mais on à quand même une impression de légère déception lorsque le générique de fin se met à défiler devant nos yeux; les quelques invraisemblances et réactions peu crédibles des personnages et la présence de plusieurs espèces de requins finissent par jouer contre le film lui-même au final. Shark reste très sympa mais je préfère toujours Peur Bleue...

NOTE : 3/6



mercredi 8 août 2012

PIRANHA 3DD

PIRANHA 3DD
(Piranha 3DD)

Réalisateur : John Gulager
Année : 2012
Scénariste : Patrick Melton, Marcus Dunstan, Joel Soisson 
Pays : Etats-Unis
Genre : Horreur, Comédie
Interdiction : -12 ans
Avec Danielle Panabaker, Matt Bush, Katrina Bowden, Jean-Luc Bilodeau, David Hasselhoff, Christopher Lloyd...


L'HISTOIRE Après les incidents survenus au Lac Victoria, on pensait en avoir fini avec les piranhas préhistoriques. Malheureusement, de nouveaux œufs éclosent et les poissons carnivores vont cette fois-ci s’en prendre à un gigantesque complexe aquatique…

MON AVIS : Avec Piranha 3D, Alexandre Aja nous livrait en 2011 un film ultra fun, décomplexé, pas prise de tête, qui alliait à merveille la carte du gore jouissif et des créatures de rêves méga sexy et fortement dévêtues, à l’instar de la craquante Riley Steele. Evidemment, on se doutait bien qu’une suite allait poindre le bout de son nez et c’est un an après que débarque donc Piranha 3DD, réalisé cette fois par John Gulager. Un choix qui devait conforter les fans du premier opus puisqu’on doit à ce réalisateur la trilogie  Feast qui était de bonne qualité et ne laissait aucun doute sur la capacité de Gulager à mener à bien des projets horrifiques. Effectivement, la vision de Piranha 3DD prouve qu’on avait raison de faire confiance à John Gulager. Le réalisateur parvient à rivaliser avec l’épisode d’Alexandre Aja et nous en donne pour notre argent. Il reprend tous les ingrédients de Piranha 3D, à savoir le célèbre « sea, sex and gore » en jouant la carte du « toujours plus ». Après une introduction nous rappelant les évènements du lac Victoria suivi d’une séquence assez sérieuse permettant la libération des nouveaux piranhas, le film bifurque radicalement dans l’angle opposé et nous offre ce qu’on est venu voir : des tas de filles en monokini ou entièrement nues pourvues de seins à la dimension surdimensionnée, des paysages de rêves, du fun et quelques gags bien graveleux situés en dessous de la ceinture façon American Pie. Les personnages principaux et l’intrigue ne sont pas des plus originaux mais pour un film comme celui-ci, ils remplissent parfaitement leur contrat et on se laisse facilement divertir par les images proposées. Si le « sea, sex and fun » est présent de façon exponentielle, il ne manque plus qu’un ingrédient pour que notre plaisir soit total : le gore. Dévoilé de manière soft au départ, avec juste quelques petites morsures, chaque nouvelle attaque des poissons carnivores fait gravir d’un échelon les effusions de sang, qui iront crescendo jusqu’au délirant final dans le parc aquatique. John Gulager a bien retenu la leçon du film précédent et se risque lui aussi à des débordements « trashs » bien sentis, comme cette variation du mythe du « vagin denté » proposée lors du dépucelage de la jolie Shelby, interprétée par la ravissante Katrina Bowden, héroïne du déjà bien déjanté Tucker et Dale fightent le mal ! Si Teeth avait déjà mis mal à l’aise les puceaux, Piranha 3DD ne va pas les réconcilier avec le sexe féminin ! Le final est quant à lui tonitruant, avec effets gores en pagaille, cris et hurlements à foison, le tout dans une bonne humeur communicative. Il faut dire que voir Ving Rhames venu vaincre sa peur de l’eau après s’être fait dévoré les jambes dans le premier film ou David Hasselhoff parodiant son personnage d’Alerte à Malibu et s’auto-parodiant lui-même vaut son pesant de cacahuètes et vous fera bien rigoler. Piranha 3DD fait donc office de suite réussie, égalant quasiment son glorieux ainé. Le film ne se prend jamais au sérieux et joue à fond la carte de la surenchère, et ce, à tous les niveaux. Idéal pour les soirées estivales entre amis. Piranha 3DD, c’est fun, c’est sexy, c’est gore, c’est con. Et ça le revendique haut et fort !

NOTE : 4/6



dimanche 5 août 2012

L’ÉLÈVE DUCOBU

L’ÉLÈVE DUCOBU
(L'élève Ducobu)

Réalisateur : Philippe de Chauveron
Année : 2011
Scénariste : Philippe et Marc de Chauveron
Pays : France
Genre : Comédie
Interdiction : /
Avec : Elie Semoun, Vincent Claude, Juliette Chappey, Joséphine de Meaux, Bruno Podalydès...


L'HISTOIRE : L’élève Ducobu s’est encore fait renvoyer d’une école. Cette fois, pour éviter de finir en pension, il n’a plus qu’une seule chance : réussir à Saint-Potache. Pour s’en sortir, ce cancre attachant va devoir se surpasser et mettre au point les tricheries les plus ingénieuses et les plus spectaculaires jamais imaginées. La partie est loin d’être gagnée car Mr Latouche, son redoutable professeur, est un adversaire coriace et Léonie, la première de la classe sur qui il tente de copier, ne va pas rester longtemps sous son charme…

MON AVIS : Adaptation des bandes-dessinées de Zidrou et Godi, L'élève Ducobu est un film principalement destiné aux enfants de 6 à 12 ans, qui riront de bon coeur aux bêtises de Ducobu, élève représentant le cancre parfait à l'imagination débordante dès qu'il s'agit de tricher et de copier sur sa voisine. Le jeune acteur Vincent Claude assure dans le rôle de cet anti-héros sympathique, tout comme Juliette Chappey dans le personnage de Léonie Gratin, élève studieuse et travailleuse qui adore concocter des "devoirs party" pour ses fêtes d'anniversaires ! Si ces deux enfants remportent facilement l'adhésion, celui qui obtient la palme d'or est sans conteste Elie Semoun qui interprète le professeur Latouche avec un brio et un entrain plus que communicatif et qui permettra aux parents de s'amuser également et de rire de nombreuses fois en compagnie de leurs enfants. L'acteur en fait des tonnes pour le plus grand plaisir de toute la famille et sa romance avec la prof de musique fera que les adultes y trouveront également leur compte. Si le film aurait gagné à être plus court d'une bonne dizaine de minutes, l'ensemble reste de bonne facture et remplit parfaitement sa mission. Certes, le scénario est léger, les personnages sont un peu caricaturaux mais en même temps, on sait très bien qu'on n'est pas venu voir un film nominé aux Oscars. J'ai bien rigolé en tout cas et je le reverrai avec plaisir...

NOTE : 4/6