Légende pour la notation des films

Bienvenue dans mon univers filmique ! Ma mission ? (Re)voir tous mes films, séries Tv, documentaires et concert, tous genres confondus, sur tous supports, Vhs, Dvd, Dvd-r, Blu-ray (avec aussi les diffusions télévisées ou cinéma), et vous donner mon avis de façon simple et pas prise de tête sur chaque titre (re)vu ! C'est parti !



AVERTISSEMENT : Certaines bandes-annonces ou extraits de films peuvent heurter la sensibilité du jeune public.




dimanche 30 septembre 2012

LE CHÂTEAU DES MESSES NOIRES

LE CHÂTEAU DES MESSES NOIRES
(Der fluch der schwarzen schwestern / The devil’s plaything / Veil of Blood)

Réalisateur : Joseph W. Sarno
Année : 1973
Scénariste : Joseph W. Sarno
Pays : Allemagne, Suède, Suisse
Genre : Epouvante, Erotique, Sorcellerie, Vampire
Interdiction : -16 ans
Avec : Ulrike Butz, Nadia Henkova, Marie Forsa, Nico Wolferstetter, Anke Syring


L'HISTOIRE : A la suite d'un accident lors d'une nuit d'orage, un groupe de jeunes gens vient se réfugier dans un château lugubre. Ce dernier abrite une communauté de jeunes filles effectuant d'étranges rites sexuelles et occultes sous la domination de la gouvernante qui désire faire réincarner l'âme d'une ancienne baronne vampire, la comtesse Varga, mise à mort par des villageois il y a plusieurs siècles. Une bonne aubaine pour la gouvernante puisque parmi ses invités se trouve une descendante de la baronne...

MON AVIS : Autant le dire de suite, Le château des messes noires est un film d’épouvante gothique érotique mais c’est bien ce dernier aspect qui est privilégié tout au long du long métrage. Les éléments liés à l’épouvante se retrouve essentiellement dans les décors (le château, les couloirs, les éclairages à la bougie, l’orage au dehors, les rituels sataniques…) mais niveau ambiance, on est très loin des films de genre anglais ou italiens. Car il faut bien l’avouer, la principale préoccupation de Joe Sarno est de dévêtir l’ensemble de son casting féminin (et masculin). Si vous êtes amateurs de films où les actrices passent leur temps à se balader à poil sans raison particulière, à s’auto-satisfaire manuellement ou à l’aide d’objet dans un lit voluptueux et à fricoter avec d’autres demoiselles sans qu’un scénario vraiment  consistant ne vienne alourdir le propos, alors Le château des messes noires devrait vous satisfaire. Les autres, ceux qui aiment frissonner devant les films de la Hammer par exemple, en seront pour leur frais et trouveront certaines séquences d’un ridicule assez flamboyant (les scènes répétitives et lassantes des prêtresses dansant nues lors des fameuses messes noires, le tout sous un rythme de djembé qui parvient à vous rendre presque fou…) et se diront que ce long métrage d’une durée d’1h40 aurait largement gagné à être raccourci d’au moins 30 minutes si ce n’est plus. Parce qu’il n’y a quasiment aucun enjeu dramatique ou réellement passionnant à suivre. Le scénario fait dans le déjà vu et verse dans la facilité des histoires utilisant le folklore local (vampire, réincarnation). Pourtant, on trouve aussi de bonnes choses dans Le château des messes noires. Comme par exemple la superbe actrice Ulrike Butz, déesse de la sexploitation allemande, morte tragiquement à l’âge de 46 ans, ayant sombré dans l’enfer de la drogue. La belle se fait d’ailleurs désirer car elle n’apparaîtra nue qu’au bout d’une bonne heure de film, me laissant rêveur devant mon écran tandis que toutes ses autres copines n’en finissent pas se désaper à tour de rôle. Heureusement, Joe Sarno a eu la bonne idée d’en faire la « vedette » du film lors du dernier acte, puisque Ulrike va devenir le corps servant à la réincarnation du vampire. La scène finale se déroulant dans la forêt est absolument admirable en terme de poésie gothique et la voir vêtue d’une robe noire ultra sexy et la bouche ensanglantée est une des bénédictions de ce film. Également connu sous le titre de Vampire ecstasy ou Les vierges des messes noires, ce qui lui convient parfaitement, Le château des messes noires est à ranger à côté du Vampyros Lesbos de Franco ou du film de Jean Rollin Le frisson des vampires. Trop long, pas assez rythmé, alignant les scènes érotiques au détriment de l’histoire ou de l’ambiance et possédant un côté « nanar » détonnant, le film de Joe Sarno s’avère assez anecdotique tout en recelant quelques attraits non négligeables, Ulrike Butz en tête. 

Disponible en DVD ICI

NOTE : 2,5/6


samedi 29 septembre 2012

LA CRYPTE DU VAMPIRE

LA CRYPTE DU VAMPIRE
(La cripta e l'Incubo)

Réalisateur : Camillo Mastrocinque
Année : 1964
Scénariste : Tonino Valerii, Ernesto Gastaldi
Pays : Italie, Espagne
Genre : Sorcellerie
Interdiction : -12 ans
Avec : Christopher Lee, Adriana Ambesi, Ursula Davis, José Campos, Véra Valmont


L'HISTOIRE : Laura, fille du comte Karnstein, est en proie à de terribles cauchemars. Elle s’imagine être la réincarnation de son ancêtre Sheena, sorcière qui a été condamné au bucher par les Karnstein et dont elle a maudit la descendance. Le père de Laura fait venir un expert en tableaux et en histoire pour qu’il fasse la lumière sur cette prétendue malédiction régnant sur sa famille. L’arrivée d’une jeune fille au château, Ljuba, va être un réel réconfort pour Laura. Mais les cauchemars reprennent…

MON AVIS : Le réalisateur Camillo Mastrocinque est principalement connu pour ses comédies dont celles avec l’acteur Toto. Dans le genre qui nous intéresse, on lui doit deux excellents films, à savoir Un ange pour Satan en 1966 et qui met en vedette la diva Barbara Steele et La crypte du Vampire en 1964 qui lui met en vedette l’acteur Christopher Lee dans un rôle positif, chose assez rare pour être soulignée. Lorsque l’on regarde ces deux films, on en vient à se dire qu’il est dommage que Mastrocinque n’ait pas tourné plus de films de ce genre car il fait preuve d’un réel talent de mise en scène et parvient à créer une ambiance qui sied parfaitement aux films d’épouvante. La crypte du vampire se révèle d’ailleurs être un authentique petit bijou du genre. Attention toutefois au titre français, on est plus ici dans une histoire de sorcellerie et de réincarnation que dans un film de vampire, même si la séquence d’introduction puis une autre un peu plus tard dans le long métrage pourrait nous induire en erreur, deux victimes se retrouvant effectivement avec deux petits trous au niveau de leur cou. Comme je le disais, La crypte du vampire est un excellent film d’épouvante : scènes de cauchemars à répétition pour une héroïne aux cris stridents et aux yeux marqués par la peur ; ambiance mystérieuse à base de légende épouvantable ; sorcellerie et rites occultes ; personnages inquiétants ; décors particulièrement bien mis en valeur et participant à faire monter l’ambiance crescendo ; crypte, squelette, morts étranges ; héroïnes au comportement troublant et à l'attirance physique qui ne fait point douter quant à leurs désirs respectifs l'une envers l'autre ; bref, les archétypes sont tous réunis et le film fonctionne à merveille, n’ennuyant jamais et se montrant digne d’intérêt tout au long de son avancement. C’est avec un réel plaisir qu’on suit les mésaventures de la pauvre Laura et le soin et le sérieux apportés par l’équipe technique et les acteurs hissent sans soucis La crypte du vampire parmi les meilleures réussites du genre pour ma part.

Disponible en Dvd ICI

NOTE : 5/6



mercredi 26 septembre 2012

CIMETIÈRE POUR MORTS VIVANTS

CIMETIÈRE POUR MORTS VIVANTS
(5 Tombe per un Medium / Terror Creatures from the Grave)

Réalisateur : Massimo Pupillo
Année : 1965
Scénariste : Romano Migliorini, Roberto Natale
Pays : Italie, Etats-Unis
Genre : Spectres
Interdiction : -12 ans
Avec : Barbara Steele, Walter Bradt, Marilyn Mitchell, Alfred Rice...


L'HISTOIRE : Devant régler une affaire de succession, le clerc de notaire Albert Kovac se rend dans un petit village d’Europe de l’Est. Sur place, il apprend que son client, Jeronimus Hauff, est décédé depuis un an. Sa veuve, Cléo Hauff, accompagnée de sa belle-fille Corinne, lui propose l’hospitalité. Albert va découvrir que Jeronimus était un savant passionné par les sciences occultes et par la grande épidémie de Peste Noire. Peu de temps après, Albert apprend que 3 témoins sur cinq du décès de Jeronimus ont trouvé la mort. Lorsque le quatrième témoin décède également, Albert décide de mener l’enquête…

MON AVIS : Si le principal attrait de ce film reste évidemment la présence de la diva Barbara Steele, on ne peut pas dire que Cimetière pour morts vivants lui offre son meilleur rôle. Il faut dire que Barbara était de plus en plus horripilée par le cinéma fantastique et son statut de star de l’épouvante et qu’elle ne fera aucun effort durant les quatre premiers jours de tournage. Il faudra une petite mise au point de Massimo Pupillo pour faire entendre raison à l’actrice ; néanmoins, il n’est pas difficile de constater qu’elle ne s’implique que très peu dans son personnage, qui est, de plus, assez souvent absent de l’écran. Heureusement, la scène du bain et la scène d’amour viendront compenser pour l’amateur le peu d’enthousiasme de Barbara et donnera au film une petite touche sensuelle et érotique bienvenue. Reste que Cimetière pour morts vivants se montre bien filmé, possède une histoire assez classique mais efficace et se révèle divertissant. Jouant avec tous les codes du cinéma gothique (musique lugubre, bruits étranges, passage secret, morts suspectes, possibilité de présence d’un spectre vengeur, trahison et décors d’époque…), il parvient petit à petit à en imposer, trouvant son apogée lors d’un final très réussi que n’aurait pas renié Jacques Tourneur, les éléments d’épouvante étant tous suggérés, le réalisateur misant sur le jeu des acteurs et les jeux d’ombres pour donner l’impression qu’une menace est présente. La vision plus graphique de personnages frappés par la peste noire, avec boutons purulents, se montrera tout aussi intéressante. Si le film ne réserve pas de grande surprise, le scénario parvient tout de même à attiser notre curiosité et nous laisse sur une bonne impression finale, même si une légère déception viendra pointer le bout de son nez, la faute à un titre français racoleur et peu respectueux du contenu. Un film d'épouvante gothique correct mais qui n'atteint pas l'excellence de titres tels Le masque du démon, Un ange pour Satan ou Danse Macabre par exemple...

Disponible en Dvd ICI

NOTE : 4/6


dimanche 16 septembre 2012

VOLT - STAR MALGRÉ LUI

VOLT - STAR MALGRÉ LUI
(Bolt)

Réalisateur : Byron Howard, Chris Williams
Année : 2008
Scénariste : Dan Fogelman, Chris Williams
Pays : Etats-Unis
Genre : Dessin animé
Interdiction : /
Avec : /


L'HISTOIRE : Pour le chien Volt, star d'une série télévisée à succès, chaque journée est riche d'aventure, de danger et de mystère - du moins devant les caméras. Ce n'est plus le cas lorsqu'il se retrouve par erreur loin des studios de Hollywood, à New York. Il va alors entamer la plus grande et la plus périlleuse de ses aventures - dans le monde réel, cette fois. Et il est convaincu que ses super-pouvoirs et ses actes héroïques sont réels. Heureusement, Volt va se trouver deux curieux compagnons de voyage : un chat abandonné et blasé nommé Mittens, et un hamster fan de télé dans sa balle de plastique appelé Rhino. Volt va découvrir qu'il n'est pas nécessaire d'avoir des pouvoirs extraordinaires pour être un vrai héros...

MON AVIS : Jubilatoire ! C'est le premier mot qui me vient à l'esprit après la vision de Volt - Star malgré lui. Ce dessin animé de Walt Disney est un très bon divertissement qui possède un rythme prenant, des séquences d'actions excellentes (on se croirait presque dans un épisode de Mission Impossible au début !) et s'avère vraiment très fun et amusant. Le petit chien, héros du film, est à croquer et ses mésaventures dans la vie réelle sont à mourir de rire. Ses autres compagnons ne sont pas en reste et apportent tous un petit "plus", que ce soit le chat, le hamster ou même les pigeons qui sont hilarants. L'animation est sans défaut, fluide et colorée et n'a rien à envier au co-production Pixar qui tienne le haut du pavé. Énergique et rafraîchissant, Volt - star malgré lui est un spectacle parfait à regarder en famille ! Une très bonne surprise pour ma part !

NOTE : 4,5/6



samedi 15 septembre 2012

LA MARQUE DU DIABLE

LA MARQUE DU DIABLE
(Hexen bis aufs Blut Gequält / Mark of the Devil)

Réalisateur : Michael Armstrong
Année : 1970
Scénariste : Michael Armstrong, Adrian Hoven
Pays : Allemagne
Genre : Horreur, Inquisition
Interdiction : -16 ans
Avec : Udo Kier, Herbert Lom, Olivera Katarina, Reggie Nalder, Herbert Fux...


L'HISTOIRE : Dans un petit village, l'inquisition fait des ravages. Albino, le chasseur de sorcières local, emprisonne et torture sans aucune preuve de pauvres femmes innocentes injustement accusées de sorcellerie. C'est alors que débarque Christian et son terrible bourreau Jeff Wilkens. Les deux hommes sont en mission et ils doivent surveiller que la loi est respectée et que les actes de tortures sont déclarés et notifiés. Alors qu'il attend la venue de son mentor, le Lord Cumberland, Christian s'amourache de Vanessa, une servante qui se voit accusée de sorcellerie par Albino...

MON AVIS : Film qui eut de gros problème avec la censure à l'époque de sa sortie, La Marque du Diable paraîtra bien inoffensif aujourd'hui malgré sa réputation de film choc qu'il se trimbale toujours. Si on assiste effectivement à quelques séquences de tortures et de supplices assez violentes, le sommet étant atteint avec un arrachage de langue plutôt sympa (et censurée sur la VHS française !), il n'en reste que la plupart des actes de cruauté montré à l'écran se révèlent assez sobres en fin de compte, un habile montage laissant l'imagination du spectateur en voir peut-être plus que ce qu'il y a vraiment de visible. De plus, la torture n'est pas réellement l'élément dominateur du film. Car avant d'être un film d'horreur en costumes, La Marque du Diable se veut assurément être un virulent manifeste contre l'Inquisition et contre les pratiques de l'Eglise en ces temps anciens et tragiques où des innocents furent jugés et torturés sur simple dénonciation. La religion utilisé à des fins barbares, un cas malheureusement toujours d'actualité, les inquisiteurs et les bourreaux d'antan pouvant être vus comme les intégristes d'aujourd'hui. Herbert Lom dans le rôle du Grand Inquisiteur est parfait et son personnage qu'on croit juste et droit se révélera être comme tous les autres : un simple profiteur qui abuse des femmes au nom de Dieu et qui condamne sans preuve ni jugement sinon le sien. Les décors et la reconstitution d'époque sont admirablement restitués à l'écran, un soin particulier ayant été apporté aux costumes et à l'ambiance générale. Sur fond de tragédie, une romance naîtra entre une pauvre servante et Christian, interprété par Udo Kier. La Marque du Diable présente de nombreux personnages détestables, tels Albino ou le bourreau Jeff Wilkens qui affichent un sadisme rarement égalé. Le film se suit sans ennui et se montre intéressant dans sa présentation de la terrible Inquisition. La séquence des marionnettes est à ce sujet assez édifiante pour caractériser la haine, l'aveuglement et la bêtise qui faisaient agir ces soit-disant "Serviteurs de Dieu". Une époque dans laquelle il ne faisait pas bon vivre...

NOTE : 4/6



vendredi 14 septembre 2012

HUNGER GAMES

HUNGER GAMES
(The Hunger Games)

Réalisateur : Gary Ross
Année : 2012
Scénariste : Gary Ross, Suzanne Collins, Billy Ray, d'après le roman de Suzanne Collins
Pays : Etats-Unis
Genre : Survival, Aventure, Science-fiction
Interdiction : /
Avec : Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson, Liam Hemsworth, Woody Harrelson, Elizabeth Banks, Lenny Kravitz, Stanley Tucci...


L'HISTOIRE : Chaque année, dans les ruines de ce qui était autrefois l'Amérique du Nord, le Capitole, l'impitoyable capitale de la nation de Panem, oblige chacun de ses douze districts à envoyer un garçon et une fille - les "Tributs" - concourir aux Hunger Games. A la fois sanction contre la population pour s'être rebellée et stratégie d'intimidation de la part du gouvernement, les Hunger Games sont un événement télévisé national au cours duquel les tributs doivent s'affronter jusqu'à la mort. L'unique survivant est déclaré vainqueur.
La jeune Katniss, 16 ans, se porte volontaire pour prendre la place de sa jeune sœur dans la compétition. Elle se retrouve face à des adversaires surentraînés qui se sont préparés toute leur vie. Elle a pour seuls atouts son instinct et un mentor, Haymitch Abernathy, qui gagna les Hunger Games il y a des années mais n'est plus désormais qu'une épave alcoolique. Pour espérer pouvoir revenir un jour chez elle, Katniss va devoir, une fois dans l'arène, faire des choix impossibles entre la survie et son humanité, entre la vie et l'amour...

MON AVIS : Adaptation du premier roman de la saga Hunger Games qui en comporte trois. N'ayant pas lu le roman, je ne sais pas si le film est très fidèle mais à lire les différents avis sur internet, il semblerait que oui. Logique, la romancière Suzanne Collins a activement participé à la rédaction du scénario. Ce dernier se révèle assez dense et brasse large sans oublier d'être intelligent. Car derrière ce survival forestier qui rappelle bien sur le film Battle Royale ainsi que la love-story façon Roméo & Juliette, Hunger Games met aussi en avant le combat d'une population contre un système dictatorial et s'en prend avec virulence à la télévision et aux pouvoirs des images, et principalement à la télé-réalité. Car si les "Hunger Games" existent, c'est bien à cause des millions de spectateurs qui regardent avidement leurs écrans afin de se délecter de l'affrontement à mort des 24 candidats. Comme le dit l'un des personnages, il suffirait que tout le monde arrête de regarder pour stopper le jeu. Un jeu cruel, qui rappelle évidemment les fameux jeux du cirque de la Rome Antique. Avant d'assister à l'affrontement à mort, il faudra visionner une bonne heure et demi de film mais la présentation des divers protagonistes ainsi que la mise en place de la Moisson et de la préparation aux Hunger Games se montre assez intéressante et n'ennuie pas du tout. Point fort du film, l'actrice Jennifer Lawrence, qui se montre à la fois touchante, sensible mais également dure et combative. Un excellent choix de casting en tout cas, tout comme les nombreux seconds rôles tel Woody Harrelson ou même le chanteur Lenny Kravitz. Si les affrontements lors du jeu lui-même pourront sembler un poil décevant, la faute à une aseptisation de la violence (pour toucher un large public) et à un manque d'action et de rythme, auxquelles s'ajoutent quelques grosses ficelles et invraisemblances, Hunger Games reste quand même divertissant et saura trouver son public. 

NOTE : 3/6



dimanche 9 septembre 2012

NEKROMANTIK 2

NEKROMANTIK 2
(Nekromantik 2)

Réalisateur : Jörg Buttgereit
Année : 1991
Scénariste : Jörg Buttgereit, Franz Rodenkirchen
Pays : Allemagne
Genre : Horreur, Nécrophilie, Romance
Interdiction : -18 ans
Avec : Monika M., Mark Reeder, Lena Braun...


L'HISTOIRE : Monika est nécrophile. Introvertie, timide, elle ne se sent réellement à l'aise qu'avec un cadavre. Elle va déterrer celui de Rob et le ramène chez elle. Peu de temps après, elle fait la connaissance de Mark et noue une relation avec lui. Elle lui cache son attirance pour les cadavres et tente de vivre sa liaison le plus normalement possible avec lui. Elle se débarrasse du cadavre de Rob mais conserve néanmoins sa tête pourrissante. Tout se passe bien avec Mark même si elle ne parvient pas à s'épanouir sexuellement autant qu'avec un cadavre...

MON AVIS : Après le choc Nekromantik, Jörg Buttgereit décide de donner une suite à son film culte quatre ans plus tard. Tourné avec un budget plus conséquent, le film apparaît plus professionnel en terme d'image. La durée est elle aussi augmentée puisque Nekromantik 2 dure 1h38. Le scénario semble lui aussi plus travaillé, plus dense. Pourtant, la déception est bien là. Principal problème de cette séquelle, sa durée justement, bien trop longue, et qui oblige le réalisateur à filmer des scènes inutiles ou ennuyeuses, qui peinent réellement à maintenir l'intérêt du spectateur éveillé. On s'ennuie effectivement pas mal à la vision du film. Dommage car l'histoire de Monika se révèle intéressante et plus développée, bien plus que celle de Rob dans le premier film par exemple, dont on ne savait au final pas grand chose. Rob qu'on retrouve ici sous forme de cadavre après son suicide à la fin de Nekromantik. Ce qui est bien mis en avant, c'est l'apparente normalité de Monika. La jeune femme n'est pas un "monstre". C'est juste une personne comme vous et moi, mais qui a une attirance particulière pour la mort. Une déviance morbide qui la place à part dans notre monde civilisé. On sent bien que Monika se cherche et qu'elle est en souffrance face à "la vie". La séquence où elle fait l'amour au cadavre de Rob en mettra plus d'un mal à l'aise. Les effets-spéciaux sont excellents et le corps putréfié donne vraiment l'impression d'être "vrai". La longue séquence de démembrement du cadavre se montre très gore, limite vomitive. Quant au final, qui peut-être considéré comme une libération pour Monika, atteignant enfin la jouissance avec Mark, il se révèle inattendu et plus qu'original. Malheureusement, trop de longs moments d'inaction parsèment le film ce qui vient amoindrir considérablement son impact. Rappelons pour finir que Nekromantik 2 a été banni dans de nombreux pays et qu'il ne doit évidemment pas être mis devant tous les yeux, malgré son approche poétique du sujet, mis en avant par la musique !

NOTE : 3/6



mercredi 5 septembre 2012

AVENGERS

AVENGERS
(The Avengers)

Réalisateur : Joss Whedon
Année : 2012
Scénariste : Joss Whedon
Pays : Etats-Unis
Genre : Science-fiction, Super-héros
Interdiction : /
Avec : Robert Downey Jr., Chris Evans, Mark Ruffalo, Chris Hemsworth, Scarlett Johansson...


L'HISTOIRE : Lorsque Nick Fury, le directeur du S.H.I.E.L.D., l'organisation qui préserve la paix au plan mondial, cherche à former une équipe de choc pour empêcher la destruction du monde, Iron Man, Hulk, Thor, Captain America, Hawkeye et Black Widow répondent présents.
Les Avengers ont beau constituer la plus fantastique des équipes, il leur reste encore à apprendre à travailler ensemble, et non les uns contre les autres, d'autant que le redoutable Loki a réussi à accéder au Cube Cosmique et à son pouvoir illimité...

MON AVIS : Énorme succès mondial pour Avengers qui a amassé des montagnes de dollars lors de sa sortie ciné. Il faut dire que l'affiche et les extraits étaient plus qu'alléchants : rassembler plusieurs super-héros qui ont eu droit à leur propre film auparavant, histoire de les faire connaître du public lambda, et les faire combattre ensemble dans ce qu'il semblait être LE blockbuster ultime. Qu'en est-il en réalité ? Si le Blockbuster est bel et bien là, il faut malheureusement en passer par une looonnnggguuueee première heure et demi avant que le film ne remplisse réellement son contrat. 1h30 sur 2h25 où quelques séquences efficaces ne parviennent pas à dissimuler un ennui non feint. Très peu d'action, des scènes de dialogues ou d'expositions qui tirent en longueur et l'envie irrésistible d'appuyer sur le bouton "avance rapide" de la télécommande avait germé en moi. Même mon fils n'arrêtait pas de me demander "bon, quand est-ce que ça bouge ton film ??". Il a rendu les armes avant moi, quittant le visionnage peu de temps avant que le long métrage de Joss Whedon ne prenne vraiment son envol. Dommage pour lui parce qu'effectivement, une fois que Loki fait venir son armée sur Terre, on assiste à un sacré spectacle qui en donne vraiment pour son argent. Scènes de combats titanesques, effets-spéciaux hallucinants, humour, action, tout est là pour un final tonitruant qui dépote sévère. Chaque super-héros est parfaitement mis en avant et on a vraiment sous les yeux un rêve de gosse : voir sur un écran l'univers des bandes dessinées de Stan Lee. Dommage d'avoir du se farcir un si long moment d'attente avant l'explosion tant recherché. Avengers mériterait d'être raccourci de trois bons quart-d'heure. La dernière partie reste quand même un monstrueux moment de cinéma de divertissement. Et voir Thanos lors du générique de fin donne sacrément envie d'attendre la suite, en espérant que ça pulse un peu plus au début...

NOTE : 3/6



mardi 4 septembre 2012

LA DAME EN NOIR

LA DAME EN NOIR
(The Woman in Black)

Réalisateur : James Watkins
Année : 2012
Scénariste : Jane Goldman, d'après le roman de Susan Hill
Pays : Angleterre, Canada, Suède
Genre : Épouvante, Spectres, Maison Hantée
Interdiction : -12 ans
Avec : Daniel Radcliffe, Ciaran Hinds, Roger Allam, Sophie Stuckey, Liz White...


L'HISTOIRE : Arthur Kipps, jeune notaire à Londres, est obligé de se rendre dans le petit village perdu de Crythin Gifford pour régler la succession d’une cliente récemment décédée. Dans l’impressionnant manoir de la défunte, il ne va pas tarder à découvrir d’étranges signes qui semblent renvoyer à de très sombres secrets. Face au passé enfoui des villageois, face à la mystérieuse femme en noir qui hante les lieux et s’approche chaque jour davantage, Arthur va basculer dans le plus épouvantable des cauchemars…

MON AVIS : James Watkins est définitivement un réalisateur à suivre. Après son excellent et traumatisant premier long métrage, il change d'univers puisqu'au réalisme cru et ultra violent d'Eden Lake succède l'angoisse et l'épouvante gothique de La Dame en Noir. Produit par la célèbre firme anglaise Hammer qui a fait son come-back en 2010 après avoir décliné en 1979, La Dame en Noir réussi le pari de redonner ses lettres de noblesse à cette firme qui nous a ravi dans les années 60/70 avec de grands classiques de l'épouvante que je ne vous ferai pas l'affront de citer. En effet, le second long métrage de James Watkins nous replonge dans l'ambiance gothique qui a fait la réussite de la Hammer tout en conservant une étonnante modernité. Décors superbes, maison imposante qui est un personnage à part entière, acteurs épatants dont notre Daniel "Harry Potter" Radcliffe qui prouve qu'il n'est pas qu'un sorcier doué à l'écran, musique particulièrement adéquate qui parvient à faire monter la tension et à provoquer de doux frissons, La Dame en Noir est un authentique film d'épouvante qui joue admirablement bien avec les clichés du genre. James Watkins cite volontiers Les Autres et L'Orphelinat comme source d'inspiration et c'est effectivement à ces deux films qu'on pense à la vision de La Dame en Noir. L'ambiance progresse petit à petit jusqu'au dernier quart d'heure, la peur s'installe tranquillement chez le spectateur de manière sobre mais efficace, sans avoir recours aux grosses ficelles maintes fois vues. Une ombre qui passe, un visage lugubre sur une photo, des procédés qui ne sont certes pas d'une originalité renversante mais qui parviennent à maintenir la tension de façon astucieuse. Bénéficiant de plus d'un esthétisme recherché et d'une belle mise en scène, La Dame en Noir plaira à coup sûr aux fans des films précités, aux amateurs de "ghost story" et de films de maisons hantées. Espérons que les prochaines productions Hammer se révèlent d'aussi bonne qualité !

NOTE : 4/6



lundi 3 septembre 2012

JUNO

JUNO
(Juno)

Réalisateur : Jason Reitman
Année : 2007
Scénariste : Diablo Cody
Pays : Etats-Unis
Genre : Comédie
Interdiction : /
Avec : Ellen Page, Michael Cera, Jennifer Gardner, Jason Bateman, Allison Janney...


L'HISTOIRE : Juno McGuff, 16 ans, est une jeune fille qui n'a pas la langue dans sa poche mais qui, sous ses airs de dure, se cherche comme toutes les adolescentes de son âge. Alors que la plupart de ses copines de lycée passent leur temps sur Internet ou au centre commercial, Juno ne fait rien comme les autres. C'est ainsi qu'un jour où elle s'ennuie, elle couche avec Bleeker, garçon aussi charmant que peu prétentieux.
Mais quand elle tombe enceinte accidentellement, elle décide de trouver le couple de parents adoptifs idéal qui pourra s'occuper de son bébé. Avec l'aide de sa meilleure amie Leah, elle repère dans les petites annonces du journal local Mark et Vanessa Loring qui rêvent d'adopter leur premier enfant. Soutenue par sa famille, Juno fait la connaissance des Loring. Tandis que le terme de sa grossesse approche, Juno va devoir faire preuve de maturité et de courage...

MON AVIS : Que voilà une comédie rafraîchissante ! Juno est un divertissement quatre étoiles, mené avec un entrain communicatif. Amusante, revigorant et dynamique, cette comédie est littéralement transcendée par sa jeune actrice Ellen Page, véritable révélation qui met totalement sa jovialité et son naturelle au service du film. Le scénario est intelligent et se révèle bien plus subtil qu'on ne pourrait le croire au départ. La bande originale composée de chansons est excellente et bien dans le ton du film. Les autres acteurs sont tous très bons et on passe un vrai bon moment de cinéma avec eux. Certaines répliques sont franchement très amusantes et on rit souvent devant le franc-parler de la jeune Juno. Point fort du film, outre Ellen Page, l'absence de mièvrerie ou de romance à l'eau de rose comme on pouvait s'y attendre. Certes, c'est parfois un peu "fleur bleue" mais ça ne tombe jamais dans l'excès ou le cliché et on félicitera la scénariste Diablo Cody d'avoir su éviter les pièges avec une histoire qui aurait pu verser dans la facilité. Un film vraiment très sympa qui redonne le sourire. Avec, cerise sur le gâteau, une discussion entre Juno et Mark sur Herschell Gordon Lewis et Dario Argento, avec extrait de The Wizard of Gore ! Ça ne peut décidément pas être un mauvais film !

NOTE : 4/6