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mardi 22 janvier 2013

LA SENTINELLE DES MAUDITS

LA SENTINELLE DES MAUDITS
(The Sentinel)

Réalisateur : Michael Winner
Année : 1977
Scénario : Michael Winner, Jeffrey Konvitz
Pays : Etats-Unis
Genre : Fantastique
Interdiction : -16 ans
Avec : Cristina Raines, Ava Gardner, Chris Sarandon, John Carradine, José Ferrer, Burgess Meredith...


L'HISTOIRE : Alison Parker, jeune top model, emménage dans une maison uniquement habitée par un prêtre aveugle. D'étranges phénomènes se produisent dès l'arrivée de la jeune femme. Sombre-t-elle dans la folie ou est-ce la réalité ?

MON AVIS : Michael Winner est principalement connu pour avoir mis en scène Charles Bronson dans Les collines de la terreur, Le flingueur, Le cercle noir et bien sur Un justicier dans la ville 1 & 2 et Le justicier de New-York. En 1977, le réalisateur, décédé le 21 janvier 2013, s'était laissé tenté par le fantastique et l'épouvante en adaptant au cinéma un roman de Jeffrey Konvitz, "The sentinel", qui deviendra en France La sentinelle des maudits. La vision du film nous rappellera sans hésitation un chef-d'oeuvre du film satanique, le Rosemary's Baby de Roman Polanski. Même décor (un vieil immeuble angoissant), même personnage principal (une jeune femme dont la raison semble vaciller), même voisins d'immeuble inquiétants, même soupçons sur le rôle du mari dans cette tragique histoire. Le rythme du film est résolument lent, posé et petit à petit, Michael Winner parvient à peaufiner son ambiance, à faire monter la pression crescendo, à faire naître une terreur et une angoissante insidieuse, sourde et macabre. On a envie de savoir qui sont ces drôles de voisins, quel est le rôle précis du prêtre aveugle qui passe son temps à scruter à travers la dernière fenêtre de l'étage et surtout, on veut savoir si le mari veut rendre sa femme folle à lier, un peu à la manière de Charles Boyer dans le Hantise de George Cukor. Le suspense est entrecoupé de scènes étranges, presque irréelles (la masturbation de la voisine devant Alison), voir gore (le cauchemar d'Alison dans lequel elle tue son père à coup de couteau). Tout semble maîtrisé et parvient à maintenir notre intérêt. Et vlan. Tout s'arrête lors de cette séquence que j'ai trouvé d'un ridicule inachevée : des personnages difformes, des freaks, font irruption dans l'immeuble une fois la porte des Enfers ouverte. Et là, le bas blesse. Emmené par un Burgess Meredith qui cabotine à n'en plus finir et qui ne parvient pas à rester crédible une seconde, cet espèce de cirque des Enfers vient tirer le film vers le bas et le fait sombrer dans un grand-guignol dont on se serait bien passé vu la qualité de ce qui précédait. Heureusement que la dernière image vient relever cette faute de goût. 

NOTE : 4/6



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