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AVERTISSEMENT : Certaines bandes-annonces ou extraits de films peuvent heurter la sensibilité du jeune public.




samedi 30 novembre 2013

HUNGER GAMES 2 - L'EMBRASEMENT

HUNGER GAMES 2 - L'EMBRASEMENT
(The Hunger Games - Catching Fire)

Réalisateur : Francis Lawrence
Année : 2013
Scénariste : Simon Beaufoy, Michael Arndt
Pays : Etats-Unis
Genre : Science-fiction, Survival
Interdiction : /
Avec : Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson, Liam Hemsworth, Woody Harrelson...


L'HISTOIRE : Katniss Everdeen est rentrée chez elle saine et sauve après avoir remporté la 74e édition des Hunger Games avec son partenaire Peeta Mellark. Puisqu’ils ont gagné, ils sont obligés de laisser une fois de plus leur famille et leurs amis pour partir faire la Tournée de la victoire dans tous les districts. Au fil de son voyage, Katniss sent que la révolte gronde, mais le Capitole exerce toujours un contrôle absolu sur les districts tandis que le Président Snow prépare la 75e édition des Hunger Games, les Jeux de l’Expiation – une compétition qui pourrait changer Panem à jamais…

MON AVIS : Si j'avais moyennement accroché au premier volet, trouvant le scénario plutôt intéressant (et se rapprochant des thématiques développées en 1975 dans le Rollerball de Norman Jewison, à savoir que l'état tout puissant offre un jeu barbare pour canaliser la foule et l'empêcher de se révolter mais qu'un des participants va devenir l'épine qui va faire enrayer la machine...) mais sans être retourné par le casting ou les images proposées, ce second épisode vient littéralement exploser son prédecesseur, et ce, à tous les niveaux. Hunger Games 2 - L'Embrasement se montre bien plus adulte, bien plus mature que Hunger Games 1 et le film n'est assurément pas une bluette de plus destinée aux adolescentes, comme on a pu le lire certaines fois. Le jeu des acteurs et les émotions qu'ils nous font ressentir, notamment dans la première partie (avant la nouvelle partie d'Hunger Games) se révèlent étonnants et certaines séquences provoquent de vrais frissons. Quand un vieux monsieur lève la main et se met à siffler pour saluer Katniss (lui faisant comprendre qu'elle représente pour lui et ses concitoyens l'élément perturbateur de Panem et la lueur d'espoir de tous les habitants des différents districts), bravant par ce geste l'état totalitaire qui les gouverne tous, et que pour ce geste, il est froidement abattu, on ne peut s'empêcher de réagir fortement. L'aspect politique de ce second épisode est encore plus prononcé que dans le premier et c'est un véritable brûlot anti-fasciste qui nous est en fait présenté, avec une force et une maîtrise parfaitement orchestré par une mise en scène et une technique sans faille. Jennifer Lawrence est absolument parfaite dans son rôle d'héroïne malgré elle et tel le Jonathan E. de Rollerball, elle va devenir le fer de lance de la révolte du peuple, celle qui ose se confronter au Président Snow, celle qui rallie les pauvres à sa cause. Et pas seulement. Même des personnes influentes de cet état totalitaire vont voir en Katniss une sorte de Messie pouvant changer la face du monde. La séquence de présentation de Katniss à la foule, lorsqu'elle est habillée en robe de mariée et que celle-ci s'enflamme pour laisser apparaître une tenue noire avec des ailes, évoquant le geai moqueur, symbôle de la rébellion, est absolument superbe et on comprend que son costumier, toujours interprété par Lenny Kravitz, a rejoint le camp de sa protégé, quitte à braver l'autorité supérieure devant des millions de spectateurs. La violence psychologique mais également physique est bien présente dans Hunger Games 2. Les séquences de répressions de la population sont très fortes, les réactions de Katniss bouleversantes de crédibilité. Non vraiment, on est en présence d'un film fort, qui ne cède jamais à la facilité. La seconde partie, celle consacrée à la nouvelle partie de jeu, pourra être perçue comme légèrement en deça de ce qui a précédé, puisqu'on se retrouve dans un survival certes passionnant et violent, avec de belles trouvailles narratives et des enjeux prenants, mais qui s'avère plus dans la traditon d'un blockbuster. Néanmoins, les personnages sont devenus si attachants que tout passe comme une lettre à la poste et que ce déluge d'action et de sentiments nous prodiguent un très bon moment. De plus, les effets-spéciaux sont excellents, on sent que le budget du film a été plus que conséquent. Le final se révèle surprenant et l'apparition du célèbre logo enflammé vient clore cet excellent épisode, qui porte très bien son titre. L'embrasement de la population par Katniss n'est que le début de la véritable révolte. Vivement la suite...

NOTE : 5/6



samedi 23 novembre 2013

RENDEZ-VOUS AVEC LA PEUR

RENDEZ-VOUS AVEC LA PEUR
(Night of the Démon / Curse of the Démon)

Réalisateur : Jacques Tourneur
Année : 1957
Scénariste : Charles Bennett, Hal E. Chester, Cy Endfield
Pays : Angleterre
Genre : Epouvante, Sorcellerie
Interdiction : /
Avec : Dana Andrews, Peggy Cummins, Niall MacGinnis, Maurice Denham, Athene Seyler...


L'HISTOIRE : Apprenant la mort de son confrère le professeur Harrington, John Holden, spécialiste en parapsychologie, s'interroge sur les véritables causes qui ont provoqué la mort de son ami. Aidé par la nièce de ce dernier, il va faire la connaissance du docteur Karswell, éminent démonologue à la tête d'une secte sataniste, qui semble avoir un lien avec le décès. Durant son enquête, John Holden, cartésien invétéré, va être amené à reconsidérer l'existence des forces occultes dans notre monde...

MON AVIS : Jacques Tourneur est célèbre, entre autre, pour avoir réalisé une série de films fantastiques principalement basée sur la suggestivité et le non-vu. Des films qui jouent avec l'ambiance, les ombres, les décors, pour faire naître la peur et l'angoisse sans avoir recours à la démonstration visuelle. On citera évidemment La Féline, mais aussi Vaudou, L'homme-Léopard ou bien encore La malédiction des Hommes-Chats par exemple. Avec Rendez-vous avec la peur, réalisé en 1957, Tourneur va nous livrer un authentique classique du film suggestif. Suggestif, vraiment ? N'est-ce pas un horrible démon que l'on voit sur les différentes affiches ainsi qu'à deux reprises dans le film ? Cette "faute de goût" n'est évidemment pas due au réalisateur, qui ne désirait pas que l'on montre le démon à l'écran, préférant laisser le spectateur se faire sa propre idée sur les événements se déroulant dans le film. Le producteur a eu l'idée inverse et a fait tourner des séquences additionnelles montrant clairement le faciès du démon, histoire d'en jeter plein la vue aux spectateurs. L'effet est plutôt raté car en plus de venir discréditer les intentions premières de Jacques Tourneur, le monstre ainsi créé ne fait pas vraiment illusion et prête plutôt à rire. Mais honnêtement, ce n'est qu'un simple détail par rapport aux innombrables qualités du film lui-même. Soyons clair, Rendez-vous avec la peur est très certainement l'un des meilleurs films traitant de la démonologie et en plus, c'est un petit bijou de mise en scène, d'ambiance et d'interprétation. Dana Andrews, inoubliable compagnon de Gene Tierney dans Laura, interprète John Holden avec un brio et une classe magistrale. Tout l'intérêt de ce personnage est qu'il est un cartésien pur et dur et qu'il réfute toutes croyances liées au Diable ou forces occultes (à la différence de Jacques Tourneur, totalement convaincu de leurs existences). Balayant d'un revers de la main la séance de spiritisme qu'on lui impose, il va néanmoins voir son monde rationnel se fragiliser, craqueler devant "le pouvoir" du docteur Karswell. Ce dernier, énigmatique et possédant un charisme surprenant, est interprété par l'acteur Niall MacGinnis qui trouve ici un rôle de composition qui restera dans les mémoires. Outre l'interprétation sans faille du casting, c'est bien entendu l'ambiance, l'atmosphère inquiétante qui berce les images du film, qui en font un authentique monument du cinéma fantastique. Malgré son titre, le film de Jacques Tourneur ne provoque jamais la peur. Mais on est réellement captivé, fasciné par le déroulement de l'histoire et par les images qui défilent devant nos yeux. Le scénario est admirablement construit, et l'histoire joue tellement bien avec l'ambiguïté des situations qu'on reste les yeux rivés sur l'écran, bien déterminé à savoir comment tout cela va se conclure. Bien sûr, nous, spectateurs, avont une bonne longueur d'avance sur Dana Andrews, puisque la séquence d'introduction nous a dévoilé le démon ainsi que la présence d'un bout de parchemin que possédait le professeur Harrington, parchemin qui aura de nouveau une importance cruciale tout au long du récit. Mais qu'importe, le génie de Tourneur est d'arriver à mettre en image des situations qui jongle entre réalité et surnaturel, et de nous mener en bateau... ou pas. Bénéficiant d'un splendide noir et blanc et d'une photographie hors pair, Rendez-vous avec la peur est un film phare que tout fan de cinéma fantastique se doit de connaître...

* Disponible en édition collector DVD+BR avec les deux montages du film + un livret de 128 pages chez WILD SIDE VIDEO

NOTE : 5/6




jeudi 14 novembre 2013

AFTERSHOCK - L'ENFER SUR TERRE

AFTERSHOCK - L'ENFER SUR TERRE
(Aftershock)

Réalisateur : Nicolás López
Année : 2012
Scénariste : Guillermo Amoedo, Nicolás López, Eli Roth
Pays : Etats-Unis, Chili
Genre : Horreur, film catastrophe, thriller
Interdiction : -12 ans
Avec : Eli Roth, Ariel Levy, Nicolás Martínez, Natasha Yarovenko, Andrea Osvárt...


L'HISTOIRE : Un groupe de jeunes touristes américains débarque au Chili pour profiter des filles, de la fête et du soleil. Un soir, alors qu’ils s’éclatent en boîte de nuit, un terrible tremblement de terre ravage toute la ville qui devient un territoire dangereux où les touristes sont des proies. Ce qui devait être un voyage de rêve va devenir leur pire cauchemar…

MON AVIS : Film catastrophe avec des éléments horrifiques, Aftershock est une sympathique série B qui ne se prend pas la tête et il faut la voir ainsi. Pas la peine de vouloir auteuriser le film de Nicolás López, il n'est absolument pas fait pour ça; Aftershock ne veut aucunement jouer dans la cour des grands et assume pleinement son côté "bis", la seconde partie du métrage nous renvoyant aux meilleurs moments des films post-apocalyptiques italiens. Mais avant d'en arriver là, il faut évidemment en passer par la première partie, à savoir les aventures de notre groupe d'amis au Chili avant le tremblement de terre. Avouons-le, cette partie n'est pas franchement intéressante et nous renvoie à des films comme Hostel ou Wolf Creek, avec une longue présentation des personnages placés dans des situations somme toute banales et bourrées de clichés. Le trio de potes se déplace de bar en boite de nuit, fait du tourisme local en ayant une seule idée en tête : rencontrer de jolies filles et s'éclater. Chose relativement facile apparemment puisque le dénommé Pollo est le fils d'un homme très riche et à des connaissances partout dans les endroits branchés du pays. Cette partie met donc en place les différents protagonistes et nous permet d'appécier le jeu d'Eli Roth, toujours aussi sympathique et charismatique. Mais honnêtement, on n'a qu'une seule envie : qu'arrive le tremblement de terre et que le film démarre réellement. Et là, Aftershock prend une toute autre dimension ; le film devient alors un survival gentimment gore, jouant avec humour sur certaines situations somme toute crédibles, à l'instar de la scène dans la discothèque où l'héroïne demande de l'aide à la foule pour aider son ami coincé mais tout le monde ne pense qu'à s'enfuir et piétine le malheureux. Nul doute qu'en pareille situation, on ferait tous pareil. L'individualisme prend le pas sur l'entraide et nos héros vont alors vivre un véritable enfer dans lequel la fatalité semble s'abattre sur eux. Car la nature humaine est souvent bien pire que les événements extérieurs. Une fois le groupe de potes dehors, Aftershock va donc jouer avec les codes du film post-apocalyptique, et de manière plutôt efficace : population en totale roue libre qui se met à saccager et piller tout ce qui tombe à leur portée ; ville détruite et décors ravagés ; apparition de voyous sans foi ni loi qui n'hésitent pas à traquer nos amis et à vouloir violer les jolies demoiselles du groupe ; sadime, brutalité, violence, anarchie. Les codes du genre sont respectés à la lettre et Nicolás López nous gratifie de séquences "bis" bien dans l'esprit, comme la mort du personnage interprété par Eli Roth par exemple. Bref, Aftershock se révèle bien distrayant dans sa seconde partie et enchaîne l'action et les désastres sans aucun temps mort. Alors oui, le film ne brille guère niveau originalité et la partie avant le tremblement de terre se révèle un peu laborieuse. Mais dans l'ensemble, c'est une série B bien bourrine, décomplexée, fun et qui ne lésine pas sur la violence graphique. L'image finale, bien qu'attendue, nous donne le sourire. Un chouette petit film sans prétention autre que de divertir un samedi soir...

NOTE : 4/6


dimanche 10 novembre 2013

LES SEIGNEURS

LES SEIGNEURS
(Les Seigneurs)

Réalisateur : Olivier Dahan
Année : 2012
Scénariste : Philippe de Chauveron
Pays : France
Genre : Comédie
Interdiction : /
Avec : José Garcia, Jean-Pierre Marielle, Franck Dubosc, Gad Elmaleh, Omar Sy, Joe Starr...


L'HISTOIRE : Patrick Orbéra, la cinquantaine, est une ancienne gloire du football qui a totalement raté sa reconversion. Sans emploi, alcoolique et ruiné, il n’a même plus le droit de voir sa fille Laura. Contraint par un juge de retrouver un emploi stable, il n’a d’autre choix que de partir sur une petite île bretonne, pour entraîner l’équipe de foot locale. Si ils gagnent les 3 prochains matchs, ils réuniront assez d’argent pour sauver la conserverie de l’île, placée en redressement judiciaire, et qui emploie la moitié des habitants. Patrick Orbéra est immédiatement confronté à un obstacle majeur : transformer des pêcheurs en footballeurs quasi-professionnels. Il décide alors de faire appel à ses anciens coéquipiers pour l’aider à hisser le petit club breton parmi les grands…

MON AVIS : Réalisateur de Les Rivières Poupres 2 ou de La Môme, Olivier Dahan bifurque vers la comédie en 2012 avec Les Seigneurs, film choral utilisant le monde du sport, mettant en scène les "vedettes" actuelles de la comédie française, le tout avec un sous-contexte social en filigranne pas très éloigné de la réalité (la fermeture d'une conserverie en Bretagne). Comme je m'en doutais, le film n'a rien d'exceptionnel et sort même ses gros sabots pour tente de nous faire rire. Si certains gags fonctionnent plutôt bien et nous tirent quelques rires effectivement, on a la désagréable impression d'assister non pas à un film mais à une série de sketchs ou à des joutes verbales entre les différents acteurs, qui ne sont pas aidés par les dialogues qu'on leur a offert. Certaines situations ou certaines phrases sont hallucinantes de crétinerie et tout ça force bien trop le trait pour nous convaincre totalement. La pseudo histoire d'amour ne sert à rien du tout et le film cumule des lacunes qui le tirent vers le bas, quand il ne brasse pas les clichés les plus éculés sur la Bretagne, façon Bienvenue chez les Ch'tis. Si on frôle souvent l'indigestion devant les pitreries surjouées des acteurs, admettons que le film parvient néanmoins à divertir certaines fois et que le regarder en famille est un plus, le rire des autres étant communicatif...

NOTE : 2/6 



vendredi 1 novembre 2013

DESPUES DE LUCIA

DESPUES DE LUCIA
(Después de Lucia)

Réalisateur : Michel Franco
Année : 2012
Scénariste : Michel Franco
Pays : Mexique, France
Genre : Drame
Interdiction : -12 ans
Avec : Tessa Ia, Gonzalo Vega Jr., Tamara Yazbek, Hernán Mendoza...


L'HISTOIRE : Lucia est morte dans un accident de voiture il y a six mois ; depuis, son mari Roberto et sa fille Alejandra, tentent de surmonter ce deuil. Afin de prendre un nouveau départ, Roberto décide de s’installer à Mexico. Alejandra se retrouve, nouvelle, dans une classe. Plus jolie, plus brillante, elle est rapidement la cible d’envie et de jalousie de la part de ses camarades. Refusant d’en parler à son père, elle devient une proie, un bouc émissaire...

MON AVIS : Film choc qui ne laissera personne indifférent, que ce soit le spectateur adolescent, capable de se reconnaître dans le personnage d'Alejandra ou pire, dans celui de ses bourreaux ou bien le spectateur adulte, qui sera malmené dans son être le plus profond s'il a des enfants de cet âge de surcroit. Avec rigueur, sur un rythme plutôt neutre, le réalisateur Michel Franco nous livre une tranche de vie réaliste, qui fait froid dans le dos. Les brimades, le harcelement moral et la maltraitance à l'école, tout le monde peut y être confronté, qu'on soit du côté des enfants ou des parents. Un véritable fléau de notre société, ou la pire des choses est de fermer les yeux ou de ne pas réussir à communiquer. C'est ce qui arrive à la pauvre Alejandra, jeune fille sans histoire qui va devenir la souffre-douleur de ses camarades. Les séquences d'humiliations s'avèrent sordides et poignantes et la jeune actrice Tessa Ia livre une composition criante de vérité, qui nous laisse souvent la bouche sèche. On n'a qu'une envie : rentrer dans l'écran pour aller foutre une bonne roustre à cette bande d'adolescents qui ne prend pas conscience de ses actes abominables. On voudrait que le père comprennent les non-dits de l'adolescente, ce qui éviterait d'en arriver là où le film va emmener ses principaux protagonistes. Doté d'une noirceur infinie, Después de Lucia nous assène un dernier uppercut lors de son final tétanisant et nihiliste à souhait. Glaçant, bouleversant, Michel Franco a réalisé un grand film qui bénéficie d'une mise en scène juste, évitant le tape-à-l'oeil, et qui permet au réalisateur de porter son propos au niveau où il l'a voulu. Un terrible constat, un film qui tape là où ça fait mal et dont on n'éprouve aucun "plaisir" lors de sa vision. Une vision nécessaire toutefois...

NOTE : 5/6