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mardi 4 février 2014

SUMURU, LA CITE SANS HOMMES

SUMURU, LA CITE SANS HOMMES
(Die sieben Männer der Sumuru / The Girl from Rio / Rio 1970)

Réalisateur : Jess Franco
Année : 1969
Scénariste : Harry Alan Towers, Bruno Leder, Franz Eichhorn
Pays : Espagne, Allemagne, Etats-Unis
Genre : Action, Science-Fiction
Interdiction : - 12 ans
Avec :  Shirley Eaton, Richard Wyler, George Sanders, Maria Rohm...


L'HISTOIRE : L'agent secret Jeff Sutton est envoyé en mission au Brésil afin de retrouver une jeune femme disparue. Transportant avec lui une mallette pleine de dollars, il intéresse un truand local, Sir Matthews mais également Sonanda, une femme dominatrice qui vit à Fémina, cité futuriste peuplée par des femmes d’un genre nouveau, sortes d'amazones modernes qui ont pour but d’asservir l’espèce masculine. Jeff Sutton, accompagné de la ravissante Leslye, est alors kidnappé par Sonanda...

MON AVIS : Super-héroïne du Mal inventée par le romancier Sax Rohmer, à qui l'ont doit le célèbre personnage du docteur Fu Manchu, Sumuru avait déjà eu l'honneur de se voir adapter au cinéma en 1967 avec The Million Eyes of Sumuru de Lindsay Shonteff. L'héroïne était déjà interprétée par Shirley Eaton, femme du scénariste et producteur Harry Alan Towers. L'actrice, qui connue un petit succès le jour où elle apparue entièrement recouverte d'or dans Goldfinger, reprend donc le rôle de Sumuru deux ans après la première apparition de ce personnage, et dans un film de Jess Franco. Sumuru, la cité sans hommes, également connu sous le titre The Girl from Rio, apparaît clairement comme un pastiche Bis de la série des James Bond. L'introduction, qu'on croirait sortir d'un clip-vidéo, avec ce couple faisant l'amour dans un flot de fumigène et l'apparition de la chanson, nous fait irrémédiablement penser aux séquences d'introduction des aventures du élèbre agent secret britannique. Évidemment, le film de Jess Franco n'a pas le budget alloué aux James Bond, on s'en serait douté. Sumuru, la cité sans hommes n'en a d'ailleurs pas l'ambition. C'est un pur film de divertissement, qui plaira avant tout aux amateurs de pop culture et de kitsch, aux fans de Barbarella, à ceux qui aiment les univers coloré, acidulé. Kitsch, le film l'est réellement, ce qui lui donne une patine franchement pas désagréable et nous fait plonger dans un univers outrancier, quasi parodique, mettant à mal tous les clichés du film d'espionnage à tendance futuriste pour s'en délecter avec humour. L'aspect science-fictionnel du film fera certainement sourire les fanas de S-F, avec des décors "naturels" qui utilisent néanmoins une architecture hors norme et peu conventionnel, qui ajoute encore au charme rétro de l'ensemble. La cité sans hommes est peuplée de femmes en tenue de cuir, façon dominatrice sexy, avec bottes, cape, haut coupé au ras des seins (ce qu'à bien compris le cameraman !) et mitrailleuse. La chef de cette société féminine est donc Sumuru, appelée ici Sonanda. Cette dernière, détestant les hommes et voulant les anéantir, jettera pourtant son dévolu sur notre agent secret interprété par le plutôt fade Richard Wyler. Ce dernier est une vraie parodie à lui tout seul de James Bond et autres agents secrets façon Coplan. Homme à femmes, portant costard coloré et ne rechignant pas à la castagne, on prend plaisir à suivre ses mésaventures, surtout qu'il est bien souvent accompagné par la sexy Maria Rohm. Niveau rythme, on est loin d'atteindre le haut niveau, Jess Franco se laissant aller à filmer exagérément des séquences qui aurait pu durer moitié moins de temps, comme le dit d'ailleurs si bien Jean-François Rauger dans le bonus du Dvd. Mais il faut quand même avouer que Sumuru, la cité sans hommes parvient à rendre agréable le voyage et s'avère même parfois hypnotique, avec son érotisme bon enfant, ses costumes rétro, sa S-F bon marché, son action à vitesse moyenne, son Georges Sanders en fin de carrière rigolo, ses jolies filles (celles déjà citées plus haut mais aussi Elisa Montés ou Valentina Godoy) et son agent secret un peu benêt. A découvrir en tout cas.

* Disponible en DVD chez ARTUS FILMS

NOTE : 4/6




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