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samedi 10 mai 2014

MEURTRES A LA ST-VALENTIN

MEURTRES A LA ST-VALENTIN
(My Bloody Valentine)

- visionné en BR et version intégrale -

Réalisateur : George Mihalka
Année : 1981
Scénariste : Stephen A. Miller, John Beaird
Pays : Canada
Genre : Horreur
Interdiction : -12 ans
Avec : Paul Kelman, Lori Hallier, Neil Affleck, Keith Knight, Cynthia Dale...


L'HISTOIRE : Il y a une vingtaine d'années, un drame s'est déroulé dans une petite ville minière, le jour même de la St-Valentin. Deux contremaîtres sont partis faire la fête, laissant au fond de la mine sept employés. Suite à une explosion, un seul a survécu, Harry Warden. Ce dernier a du manger ses amis en attendant les secours. Un an plus tard, pour se venger, il assassine les deux contremaîtres le 14 février et fait planer l'ombre de la mort sur la ville à chaque St-Valentin, avant d'être arrêté et interné dans un hôpital psychiatrique. Suite à ces événements, le maire a décidé de ne plus célébrer cette fête des amoureux. 20 ans plus tard, il revient sur sa décision, à la grande joie des habitants. Deux jours avant le 14 février, des disparitions ont lieu et le maire reçoit une boîte de chocolats contenant un coeur humain et un message d'avertissement. Il semblerait qu'Harry Warden soit de retour et qu'il n'apprécie toujours pas la St-Valentin...

MON AVIS : Et un slasher canadien, un ! Comme quoi il n'y a pas que les américains qui savent occire des jeunes et des moins jeunes après le succès de Vendredi 13 en 1980. Réalisé l'année suivante, Meurtres à la St-Valentin marche sur les traces du film de Sean S. Cunningham et nous envoie un tueur bien barge, vêtu d'une combinaison de mineur, d'un masque à oxygène et d'un casque muni d'une lampe, très utile pour se déplacer dans les profondeurs de la mine. En bon artisan, notre serial-killer n'oublie jamais son outil de prédilection, à savoir ici une pioche. Principal intérêt du film de George Mihalka et de tout slasher d'ailleurs, ses meurtres ! Si la censure avait bien mutilé Meurtres à la St-Valentin à l'époque, supprimant la quasi totalité des effets gores, sa vision en version intégrale vient réparer cette ignominie et donner du sel aux scènes sanglantes qui sont cette fois fort plaisantes. Pioche enfoncée derrière la poitrine et qui ressort à l'avant ; pioche enfoncée sous le cou et qui ressort au niveau de l'oeil, énucléant ce dernier au passage ; décapitation d'un pendu ; coeur humain dans une boite ; dame âgée mise dans une machine à laver et fortement brûlée ; canalisation plantée dans l'arrière du crâne et ressortant par la bouche ; assassinat au pistolet à clous ; ces petites joyeusetés et quelques autres viennent faire le spectacle et s'avèrent hautement jubilatoires, surtout qu'elles sont absentes de l'édition DVD française ou du moins fortement charcutées. Meurtres à la St-Valentin ne lésine donc pas sur le gore dans sa version intégrale et sait se montrer efficace, notamment lorsque l'action se déroule dans la mine. L'endroit permet de jouer avec le suspense et offre de nombreuses possibilités au tueur fou. Le film se veut même plus mature que la moyenne en mettant en scène des personnages plus adultes que les traditionnels adolescents qu'on a l'habitude de voir dans les slashers. Même si leurs préoccupations restent à peu de choses près les mêmes (alcool, sexe et fête), les protagonistes de Meurtres à la St-Valentin sont un peu mieux définis, à l'image de la relation triangulaire et assez cahotique entre Jessie, Axel et la jolie Sarah, qui vient donner un peu de piquant à la vie assez morne et triste qui règne dans la ville. Qui plus est, le casting est composé d'acteurs et d'actrices assez quelconques, sans un vrai charisme, ce qui apporte une petite touche de réalisme bienvenue. Evidemment, on n'échappe pas à quelques clichés, dont notamment le rigolo de service qui s'amuse à térroriser ses camarades et nous met sur de fausses pistes. Mais pas de bimbo aux gros seins, pas de playboy aux abdos en bétons : on se retrouve bel et bien avec ce qu'on pourrait trouver dans une ville minière un peu perdue. La seule qui sorte du lot est Lori Hallier, qui interprète Sarah. La pauvre se retrouve déjà dans une histoire d'amour compliquée et les scénaristes lui ont ajouté des passages assez tendus avec le tueur à la pioche lors d'un final bien stressant. Meurtres à la St-Valentin est donc un slasher plutôt réussi, qui joue bien avec les codes du genre (on a droit au flashback montrant le drame original) et qui s'élève au-dessus de bon nombre de copie de Vendredi 13. Ce serait même le slasher préféré de Quentin Tarantino apparemment ! Un remake a vu le jour en 2009, bénéficiant de la 3D. 

NOTE : 4/6



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