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dimanche 23 septembre 2018

AMERICAN GUINEA PIG : BOUQUET OF GUTS & GORE

AMERICAN GUINEA PIG : BOUQUET OF GUTS & GORE
(American Guinea Pig : Bouquet of Guts & Gore)

Réalisateur : Stephen Biro
Année : 2014
Scénario : Stephen Biro
Pays : Etats-Unis
Genre : Gore
Interdiction : -16 ans
Avec : Ashley Lynn Caputo, Cayt Feinics, Scott Gabbey, Eight The Chosen One...


L'HISTOIRE : Deux jeunes filles sont kidnappées par un gang spécialisé dans la réalisation de snuff movie. Elles sont musculairement anesthésiées et droguées, afin d'être toujours conscientes pendant le tournage cauchemardesque qui les attends. Le metteur en scène, assisté d'un cameraman, va filmer un acteur portant un masque de Baphomet, ce dernier ayant pour mission de torturer et démembrer les deux malheureuses victimes et ce, avec divers instruments...

MON AVIS : Attention aux âmes sensibles, voici l'infâme hommage du réalisateur américain Stephen Biro à la saga japonaise des Guinea Pig. Débutée en 1985, cette saga se compose de six moyens-métrages qui versent dans le gore outrancier et parfois délirant, surtout à partir de l'épisode 3. Seuls les deux premiers, Devil's Experiment et surtout Flowers and Flesh of Blood se raccrochent au courant du snuff movie, ces films qui mettent en scène des morts réelles et dont l'existence n'a jamais été prouvée mais vu ce que l'âme humaine est capable de faire, gratuitement ou moyennant finance, ça ne m'étonnerait pas que cette légende n'en soit pas vraiment une. Bref, c'est un autre sujet. Ces deux premiers moyens-métrages mettent juste en scène des bourreaux qui massacrent des victimes féminines. Le second possède des effets spéciaux tellement réalistes que l'acteur Charlie Sheen, après l'avoir visionné, a vraiment cru qu'il s'agissait d'un snuff movie et a été porté plainte auprès du F.B.I. ! Une anecdote célèbre, qui est d'ailleurs souligné dans le film qui nous intéresse ici, et qui montre bien à quel point Flowers and Flesh of Blood est un choc visuel à ne pas mettre entre toutes les mains. Vingt-neuf ans plus tard, Stephen Biro, le créateur du label Unearthed Films, éditeur spécialisé, entre autres, dans la sortie DVD / BR de films extrêmes, décide de rendre hommage à la saga japonaise en produisant une nouvelle série de films chocs, non plus au Japon mais bel et bien aux Etats-Unis, d'où le nom générique de American Guinea Pig. Pour mettre en scène le premier chapitre, intitulé Bouquet of Guts and Gore, et comme cette idée vient de lui, il se charge du scénario et décide de le réaliser lui-même. L'histoire est des plus simplistes : deux filles vont être torturées et massacrées par une équipe filmant un snuff movie. Point. Evidemment, le spectateur lambda se demandera quel est l'intérêt d'un tel film, qui repousse assez loin les limites de la barbarie à l'écran. Honnêtement, il n'y en a pas vraiment, si ce n'est d'assister à un spectacle répulsif, choquant, de voir jusqu'où notre sensibilité de spectateur peut supporter des scènes de démembrements totalement gratuites et surtout, d'être pantois devant le réalisme des effets spéciaux et de saluer les équipes artistiques qui ont rendu possible un tel étalage de barbaque et de tripailles et faire qu'on y croit dur comme fer. Des nausées, vous risquez fort d'en avoir dans Bouquet of Guts and Gore puisque rien ne vous sera épargnez : poignet, pied, jambes et mâchoire sciés, œil lacéré, cage thoracique broyé à la pince coupante, viscères extraits à la main d'une entaille au bas ventre et j'en passe, le tout en gros plan et avec un maximum d'hémoglobine déversé. Les effets sonores des os qui se brisent fond froid dans le dos et feront grincer les dents des spectateurs les plus endurcis. L'effet malsain, écœurant, du spectacle proposé est renforcé par le fait que Stephen Biro a placé deux caméras de résolution différente dans les mains de ses bourreaux, ce qui fait que les qualités d'image s'alternent à l'écran et donnent vraiment l'impression d'assister à un vrai snuff. On est loin du rendu 4k et le résultat s'avère plus que payant en tout cas. On notera que le directeur de la photographie du film n'est autre que Jim Van Bebber, réalisateur underground à qui l'on doit des titres phares comme Deadbeat at Dawn , My Sweet Satan ou The Manson Family. Le "star" du film, outre les effets gores, c'est bien sûr le "boucher", un homme à la corpulence imposante, portant un masque satanique du plus bel effet et qui prend un réel plaisir à réduire en bouillie les deux pauvres victimes, sous les ordres du réalisateur qui sait exactement ce qu'il veut. Glauque. L'ultime séquence, avant que le générique de fin ne vienne stopper ces débordements d'atrocités, est absolument géniale car cette fois, sans aucune violence, rien que par le pouvoir suggestif de l'image, Stephen Biro nous laisse bouche bée devant l'écran, les mains moites, la gorge sèche. Je laisse la surprise à ceux qui oseront se repaître de ce monument gore, à ne pas mettre devant tous les yeux. En 73 minutes, Bouquet of Guts and Gore remplit parfaitement le défi que s'était lancé son réalisateur, à savoir faire le film le plus scandaleux et dégueulasse de tous les temps ! Les estomacs fragiles passeront fortement leur chemin...

* Disponible en DVD médiabook chez UNCUT MOVIES


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