Légende pour la notation des films

Bienvenue dans mon univers filmique ! Ma mission ? (Re)voir tous mes films, séries Tv, documentaires et concert, tous genres confondus, sur tous supports, Vhs, Dvd, Dvd-r, Blu-ray (avec aussi les diffusions télévisées ou cinéma), et vous donner mon avis de façon simple et pas prise de tête sur chaque titre (re)vu ! C'est parti !



AVERTISSEMENT : Certaines bandes-annonces ou extraits de films peuvent heurter la sensibilité du jeune public.




samedi 31 décembre 2022

AMERICAN GIRL


AMERICAN GIRL
(Luckiest Girl Alive)

Réalisateur : Mike Barker
Année : 2022
Scénariste : Jessica Knoll
Pays : Etats-Unis
Genre : Drame
Interdiction : -16 ans
Avec : Mila Kunis, Chiara Aurelia, Finn Wittrock, Alex Baron, Jennifer Beals...
...


L'HISTOIRE : Ani FaNelli, New-Yorkaise à la langue bien pendue, semble tout avoir pour être heureuse : un poste convoité à la rédaction d'un magazine réputé, une garde-robe à tomber et un mariage de rêve prévu à Nantucket. Mais quand le réalisateur d'un documentaire l'invite à raconter sa version du terrible incident survenu au prestigieux lycée Brentley durant son adolescence, Ani doit affronter une sombre vérité qui menace la vie qu'elle s'est bâtie au prix de tant d'efforts...

MON AVIS : Adaptation d'un récit autobiographique de Jessica Knoll, qu'elle a elle-même scénarisé d'ailleurs, American Girl traite de sujets graves puisque Jessica Knoll a été durant sa période scolaire victime d'un viol collectif, a vu deux de ses amis devenir des tireurs fous pour se venger du même groupe d'agresseurs, a du en tuer un pour stopper le massacre et s'est vu accusée d'être co-organisatrice du drame par un des violeurs qui a survécu au massacre et qui se déplace dorénavant en fauteuil roulant. Une adolescence compliquée pour la jeune femme, qui a longtemps refusé de parler de cette période de sa vie avant de tout poser par écrit pour exorciser ses démons. Son livre, sortit en 2015, est devenu un Best-seller. Si Jessica Knoll a inventé la partie "tuerie scolaire" pour renforcer le caractère brutal des violences scolaires, la jeune autrice de 38 ans a bel et bien été violé par trois garçons en 1999 lors d'une soirée arrosée. Elle n'avouera ce drame personnel qu'un an après la sortie de son livre. Le parcours de l'héroïne Ani FaNelli est donc inspirée de sa propre expérience. C'est l'actrice Mila Kunis qui joue ce personnage à l'écran et elle s'en sort plutôt bien, pas toujours aidée par une mise en scène assez quelconque la plupart du temps. Le film interroge et intrigue le spectateur grâce à sa structure en flashback, ne dévoilant que petit à petit tous les enjeux de l'histoire. On se demande pourquoi l'héroïne a une telle soif de reconnaissance et d'ascension sociale, puis on se demande ce qu'elle a pu commettre dans son adolescence, son aversion pour les couteaux et les visions qui se rappelle à elle nous laissant entrevoir un drame personnel. Plus le film avance et plus les flashbacks nous mettent sur la voie. Si la partie contemporaine du récit ne m'a pas plus séduit que ça, les flashbacks se révèlent par contre de grande qualité et nous font penser à la série 13 Reasons Why. La violence scolaire que peuvent subir les plus faibles est montrée sans embage et les scènes de viol mettent mal à l'aise car filmée de façon assez réaliste. On saluera la prestation de la jeune actrice Chiara Aurélia qui joue donc Ani jeune et qui livre une prestation solide. La scène de la tuerie de masse en établissement scolaire fait aussi froid dans le dos, tout en apportant des réponses quant à la responsabilité de ce drame vis à vis d'Ani. Car la question qu'on se pose la plupart du temps, avant d'avoir eu les précisions, c'est : Ani est-elle complice de cette tuerie ? A-t-elle voulu se venger par l'intermédiaire de ses deux amis, qui ont eux aussi subit des violences de la part des trois mêmes garçons ? Malgré une durée un peu trop longue pour ma part, American Girl est un film méritant, qui pose de vraies questions, notamment sur la libération de la parole des femmes violentées. Une étape nécessaire pour une meilleure reconstruction. Un beau film.

     

jeudi 29 décembre 2022

AVATAR 2 - LA VOIE DE L'EAU


AVATAR 2 - LA VOIE DE L'EAU
(Avatar: The Way of Water)

Réalisateur : James Cameron
Année : 2022
Scénariste : James Cameron, Rick Jaffa, Amanda Silver
Pays : Etats-Unis
Genre : Science-fiction
Interdiction : /
Avec : Sam Worthington, Zoe Saldana, Sigourney Weaver, Stephen Lang...


L'HISTOIRE : Jake et Neytiri ont désormais une famille et vivent heureux avec leur quatre enfants. Mais "les hommes venus du ciel" et un ancien ennemi de Jake n'entendent pas les laisser tranquilles et reviennent sur Pandora pour tout détruire. Conscient que le peuple de la forêt ne sera jamais en sécurité tant qu'il vivra parmi eux, Jake, accompagné de sa famille, décident de fuir et vont rejoindre le peuple de l'eau. Là, ils vont devoir apprendre les coutumes de ce nouveau peuple et se mettre en symbiose avec l'eau. Mais les "hommes venus du ciel" continue leur traque et se rapproche dangereusement...

 MON AVIS : Retour sur Pandora pour James Cameron et ses équipes, treize ans après le premier voyage qui a marqué la conscience collective et fait du premier Avatar le flm le plus rentable au monde. Treize ans pour que les prouesses technologiques permettent au réalisateur visionnaire de livrer un second voyage encore plus immersif, encore plus beau, encore plus grandiose. Et à ce petit jeu, James Cameron enterre la concurrence, même Steven Spielberg ou Peter Jackson. C'est simple : personne ne peut rivaliser avec James Cameron quant à l'association cinéma / technologie. Comme sur le premier volet, Avatar 2 - La Voie de l'Eau bénéficie d'un scénario qui n'a rien de magistral ou de très poussé, même si de nombreuses thématiques sont présentes et parleront au public sans souci, puisque traitant de problèmes contemporains : écologie toujours, respect de l'environnement et de ses richesses, souffrance animale mais aussi lien familial ou difficulté d'être un paria et de trouver sa place dans la société par exemple viennent étoffer l'apparente simplicité de l'histoire. Mais comme souvent : simplicité = efficacité. Et puis il y a l'enrobage. Et là, c'est juste vertigineux. Avatar 2, c'est Avatar puissance 1000, que ce soit au niveau visuel, fluidité des scènes d'action, détail sur la faune et la flore, réalisme des effets spéciaux (c'est bien simple, on a l'impression que tout existe pour de vrai), jeu de lumière et j'en passe. Difficile de faire plus féerique que ces expéditions dans les profondeurs de l'océan de Pandora, qui relèguent toutes les cartes postales de voyage aux oubliettes, se parant d'une poésie de tous les instants qui marquent encore plus les esprits. Le mot "émerveillement" semble avoir été créé pour la saga Avatar. Bien sûr, les haters de tous bord pourront vous dire que James Cameron a fait ici un condensé de son cinéma, puisqu'on y trouve un résistant poursuivi par un méchant (Terminator), beaucoup d'eau et des créatures fantastiques (Abyss), des Na'Vi hybrides considérés comme des "Aliens" et un final dantesque sur un bateau futuriste qui sombre dans la mer (Titanic). Ce à quoi on répondra un "c'est pas faux". Mais devant la majestuosité des images proposées et la richesse de l'univers créé, on répondra aussi "mais on s'en fout". Spectacle virtuose relevant à nouveau du jamais vu, Avatar 2 redéfini la notion même de grand spectacle au cinéma. Et si on y regarde bien, on à l'impression que ce film n'est pas seulement une suite mais une sorte d'épisode transitoire qui a posé les bases, les personnages et qui annonce Avatar 3. Rendez-vous dans deux ans pour confirmation. 

       

mercredi 28 décembre 2022

AVATAR

 

AVATAR
(Avatar)

Réalisateur : James Cameron
Année : 2009
Scénariste : James Cameron
Pays : Etats-Unis
Genre : Science-fiction
Interdiction : /
Avec : Sam Worthington, Zoe Saldana, Sigourney Weaver, Stephen Lang...


L'HISTOIRE : En l’an 2154, Jake Sully, ancien marine paraplégique, accepte de participer au programme Avatar pour remplacer son frère jumeau décédé, Tom Sully. Il est envoyé sur Pandora, l’une des lunes de Polyphème, qui possède des gisements d'un minerai très rare. Recouverte d’une jungle luxuriante, Pandora est peuplée d’une faune et d’une flore aussi magnifiques que redoutables. Son atmosphère se distingue par une concentration élevée d'acide sulfurique, létale pour les Terriens. En outre, la planète est habitée par les Na'vis, une espèce indigène humanoïde que les militaires considèrent comme primitive et hostile. Pourtant, ces derniers se caractérisent par un mode de vie en totale harmonie avec la nature...

MON AVIS : James Cameron est l'un des plus brillants réalisateurs de sa génération, et sûrement celui qui sait le mieux mettre les progrès technologiques au service du cinéma, d'une histoire, de sa mise en scène. On se souvient tous du choc Terminator 2 en 1991 bien sûr, mais aussi de Titanic en 1997. En 2009, Cameron revient sur le devant de la scène avec Avatar, tourné en caméra 3D révolutionnaire et promettant des effets visuels jamais vus sur un écran. Réalité ou affabulation ? Le verdict lors de sa sortie en salle est sans appel : c'est un succès colossal, dépassant le score de Titanic. En décembre 2022, le film a rapporté au box office mondial plus de $2 922 917 914 de recettes, le propulsant en tête du classement des films les plus rentables au monde. Succès mérité ? Oh que oui. Car le voyage proposé par James Cameron au public sur la planète Pandora est de ceux qui laissent des traces. Dire que le spectateur est totalement immergé sur cette planète créée de toute pièce n'est pas un mensonge. Et qu'effectivement, en terme visuel, on n'a clairement jamais vu ça. La minutie des détails, cette faune et cette flore incroyables de réalisme, sa population bleutée qui vit en parfaite harmonie avec sa nature, tout participe à nous entraîner dans un monde fantastique, certes non sans danger, mais qui offre un dépaysement de tous les instants. Les effets spéciaux ont atteint ici un nouveau degré de technicité et relèvent bien du jamais vu revendiqué. Le casting "humain" s'intègre parfaitement avec les effets visuels et c'est une réelle prouesse qui est accomplie par son réalisateur visionnaire. Alors oui, l'histoire en elle-même nous rappelle évidemment des films comme Danse avec les Loups ou Pocahontas. On a un élément extérieur (le caporal Jack Sully) qui doit s'intégrer aux natifs de la planète Pandora et qui se met, par son apprentissage de leurs coutumes, à tomber amoureux de Pandora, de sa faune, de sa flore, de sa population, ce qui le poussera à affronter les siens, à savoir des militaires au service de l'argent. La colonisation d'un peuple, voire son expatriation à des seuls fins monétaires n'est pas nouveau et le scénario d'Avatar ne fait pas dans une très grande originalité, avouons-le. Le thème de l'écologie est omniprésent également, avec le fait de respecter la nature et ceux qui y vivent. Qu'importe dirais-je. Parfois, une histoire simple n'empêche en rien le fait d'avoir sous les yeux un grand film de cinéma, un thème universel est souvent plus porteur qu'un scénario alambiqué qui ne parle pas à grand monde. Pari amplement rempli pour Avatar en tout cas, qui, revu 13 ans après sa sortie, n'a rien perdu de sa superbe et n'en finit pas de nous éblouir et de nous émerveiller, notamment lors du final, avec des scènes d'actions réellement impressionnantes. Du beau cinéma.