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AVERTISSEMENT : Certaines bandes-annonces ou extraits de films peuvent heurter la sensibilité du jeune public.




mardi 31 décembre 2013

THE WARD

THE WARD
(The Ward)

Réalisateur : John Carpenter
Année : 2010
Scénariste : Michael Rasmussen, Shawn Rasmussen
Pays : Etats-Unis
Genre : Thriller, Fantastique
Interdiction : /
Avec : Amber Heard, Mamie Gummer, Danielle Panabaker, Laura-Leigh...


L'HISTOIRE : En 1966, Kristen, une jeune fille accusée d'avoir mis le feu à une ferme, est internée dans un hôpital psychiatrique. Elle y retrouve un groupe de patientes qui se disent victimes d'un fantôme apparaissant la nuit. Kristen qui n'aspire qu'à s'enfuir de cet endroit va se retrouver prise au piège par cet esprit maléfique...

MON AVIS : Qautre ans que John Carpenter n'avait rien réalisé depuis sa participation à la série Masters of Horror en 2006. Il fait son retour derrière la caméra avec ce The Ward, qui a la bonne idée de mettre en héroïne principale la jolie Amber Heard. Mais hormis la présence de cette actrice que j'aime beaucoup (et pas seulement à cause de son charisme), il faut avouer que le résultat final est plutôt mi-figue, mi-raisin. Ce n'est pas que The Ward est déplaisant à regarder. C'est un thriller fantastique tout à fait correct, bien mis en scène, jouant habilement avec son décor (les chambres et les couloirs d'un asile psychiatrique) et qui assure quelques petites séquences de frissons et de sursauts bien amenées, tout en distillant une ambiance angoissante assez sympa. Oui mais voilà. C'est John Carpenter à la barre. Et là, impossible de se montrer plus indulgent avec The Ward quand on sait ça. Le film aurait été réalisé par un total inconnu, on se serait montré plus clément et on l'aurait classé dans les Direct-to-Dvd de bonne qualité sans être exceptionnel, dans les divertissements agréable à visionner un samedi soir pour se faire quelques petites frayeurs nocturnes. Mais de la part de "Big John", ça reste une petite déception. On ne ressent pas vraiment la "patte" Carpenter, et on se dit que le réalisateur n'a pas mis tout son talent dans le film ou du moins, n'a pas été impliqué comme auparavant. Etait-ce juste une commande pour le réalisateur, histoire de montrer qu'il était toujours vivant ? Reste que malgré ses qualités, on sort du visionnage déçu et on retiendra avant tout la prestation d'Amber qui s'en sort plutôt bien à ce niveau. Quand au scénario lui-même, il flirte avec le film de fantômes avant de dévoiler son pot-aux-roses. Et là, le bat blesse parce que niveau originalité, on repassera. Sans donner d'indice pour ceux qui ne l'ont pas vu, un film de 2003 a utilisé la même pirouette scénaristique. Encore une petite déception pour The Ward...

NOTE : 3/6


lundi 30 décembre 2013

PACIFIC RIM

PACIFIC RIM
(Pacific Rim)

- Visionné via le BR 3D -

Réalisateur : Guillermo del Toro
Année : 2013
Scénariste : Guillermo del Toro, Travis Beacham
Pays : Etats-Unis
Genre : Science-fiction, Kaiju Eiga
Interdiction : /
Avec : Charlie Hunnam, Idris Elba, Rinko Kikuchi, Charlie Day...


L'HISTOIRE : Surgies des flots, des hordes de créatures monstrueuses venues d’ailleurs, les «Kaiju», ont déclenché une guerre qui a fait des millions de victimes et épuisé les ressources naturelles de l’humanité pendant des années. Pour les combattre, une arme d’un genre nouveau a été mise au point : de gigantesques robots, les «Jaegers», contrôlés simultanément par deux pilotes qui communiquent par télépathie grâce à une passerelle neuronale baptisée la "dérive". Mais même les Jaegers semblent impuissants face aux redoutables Kaiju. Alors que la défaite paraît inéluctable, les forces armées qui protègent l’humanité n’ont d’autre choix que d’avoir recours à deux héros hors normes : un ancien pilote au bout du rouleau et une jeune femme en cours d’entraînement qui font équipe pour manoeuvrer un Jaeger d’apparence obsolète. Ensemble, ils incarnent désormais le dernier rempart de l’humanité contre une apocalypse de plus en plus imminente…

MON AVIS : Guillermo del Toro avait déjà touché au blockbuster avec Hellboy et Hellboy 2, voir Blade 2 dans une moindre mesure. Mais rien de comparable avec son Pacific Rim. Nanti d'un impressionant budget de 180 000 000 $, le réalisateur méxicain réalise un de ses rêves : mettre en image un "Kaiju Eiga", un film de monstres japonais comme ceux qui ont bercé son enfance. Pari réussi haut la main avec Pacific Rim, qui constitue le spectacle le plus époustouflant jamais vu sur un écran en matière de combats surdimensionnés et de destruction massive. Le film n'est pas un chef-d'oeuvre mais était-ce bien là son but ? Non bien sûr. Del Toro a d'abord voulu offrir au public un spectacle dantesque avec des effets-spéciaux aussi crédible que possible et de ce point de vue, son film est une pure réussiste. Les robots gigantesques sont de pures merveilles et les combats les mettant en scène contre les terribles Kaiju sont phénoménaux. C'est du divertissement cinq étoiles, ultra spectaculaire et la 3D vient magnifier toutes les images proposées. Mais Del Toro n'en oublie pas "son" cinéma pour autant et il insère dans cette lutte titanesque de l'émotion et des séquences magnifiques, à l'instar des flashbacks mentaux de la jolie Mako Mori, superbement interprétée par l'actrice Rinko Kikuchi. Comble de virtuosité, le déluge pyrotechnique dont nous assène Del Toro est dôté d'un savoir-faire étonnant et, contrairement à ce qu'on pouvait reprocher aux combats dans la saga Transformers, tout est ici parfaitement lisible et on parvient à suivre toute l'action sans aucune difficulté. Au final, et je le redis encore, Pacific Rim est assurément l'un des blockbusters les plus impressionnants jamais vu sur un écran et malgré quelques petites faiblesses scénaristiques et facilités émotionnelles, on prend un  vrai plaisir à le visionner et  il ravira toute la famille. Il possède en plus un petit supplément d'âme bienvenue. Chapeau.

NOTE : 5/6