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AVERTISSEMENT : Certaines bandes-annonces ou extraits de films peuvent heurter la sensibilité du jeune public.




lundi 4 mai 2020

TERMINATOR : DARK FATE

TERMINATOR : DARK FATE
(Terminator : Dark Fate)

Réalisateur : Tim Miller
Année : 2019
Scénariste :  David S. Goyer, Justin Rhodes, Billy Ray
Pays : Etats-Unis, Chine, Espagne, Hongrie
Genre : Science-fiction
Interdiction : /
Avec : Linda Hamilton, Arnold Schwarzenegger, Mackenzie Davis, Natalia Reyes...


L'HISTOIRE : De nos jours à Mexico. Dani Ramos, 21 ans, travaille sur une chaîne de montage dans une usine automobile. Celle-ci voit sa vie bouleversée quand elle se retrouve soudainement confrontée à 2 inconnus : d’un côté Gabriel, une machine Terminator des plus évoluées, indestructible et protéiforme, un « Rev-9 », venue du futur pour la tuer ; de l’autre Grace, un super-soldat génétiquement augmenté, envoyée pour la protéger. Embarquées dans une haletante course-poursuite à travers la ville, Dani et Grace ne doivent leur salut qu’à l’intervention de la redoutable Sarah Connor, qui, avec l’aide d’une source mystérieuse, traque les Terminators depuis des décennies. Déterminées à rejoindre cet allié inconnu au Texas, elles se mettent en route, mais le Terminator Rev-9 les poursuit sans relâche, de même que la police, les drones et les patrouilles frontalières. L’enjeu est d’autant plus grand que sauver Dani, c’est sauver l’avenir de l’humanité...

MON AVIS : Sixième épisode de la franchise, après Terminator, Terminator 2 Le Jugement Dernier, Terminator 3 Le Soulèvement des Machines, Terminator Renaissance et Terminator Genisys, voici donc Terminator Dark Fate, basé sur une histoire de James Cameron et réalisé par Tim Miller, celui-là même qui nous a offert Deadpool en 2016. Le film se veut être la suite "officielle" de Terminator 2, et fait donc l'impasse sur les épisodes 3, 4 et 5. Pourquoi pas. Skynet a donc été détruit grâce à Sarah et John Connor, qui ont ainsi sauvé des milliards de vies humaines et empêchés la révolte des machines. Malheureusement pour l'Humanité, une nouvelle entité informatique, Legion, a pris le relais de Skynet 20 ans plus tard et s'avère encore plus dévastatrice et sophistiquée. Tout comme Skynet, Legion envoie dans le passé un Terminator dernière génération, le "Rev-9", afin qu'il trouve et tue une certaine Dani Ramos, jeune ouvrière de 21 ans qui va, comme Sarah Connor avant elle, devenir la cible d'une machine de guerre indestructible qui n'aura jamais de repos tant que sa mission ne sera pas remplie. Evidemment, la résistance du futur a également envoyée quelqu'un pour la protéger : Grace, une humaine "augmentée", ce qui signifie qu'elle possède des aptitudes dépassant de très loin celles des humains lambda. La première demi-heure de Terminator Dark Fate met donc en place ces éléments avec un sens époustouflant du rythme et de la démesure, nous entraînant dans une course-poursuite démentielle, qui met le paquet niveau collision de véhicules et explosions. La nouvelle menace, le "Rev-9", est franchement "badass" et ses aptitudes mélangent celles des différents Terminators déjà vus dans les autres films, avec de nouvelles idées, ce qui en fait véritablement une "super-menace" qui remplit parfaitement son rôle. Si le scénario reprend à peu de chose près celui des deux premiers Terminator, le casting devient essentiellement féminin, puisque, outre Dani (Natalia Reyes) et Grace (Mackenzie Davis), Sarah Connor va également entrer dans la partie de chasse, toujours interprétée par Linda Hamilton. Trois femmes face à une machine-homme, dans une lutte pour la survie qui joue avec la fibre nostalgique du spectateur. Avec des scènes d'action tonitruante et des effets-spéciaux visuellement superbes et efficaces, Terminator Dark Fate s'avère un spectacle des plus plaisants, à la trame certes assez linéaire, mais qui remplit son cahier des charges. Le trio féminin est bien en place et cette touche de "girl power" redonne un peu de pep's à la saga. Evidemment, la présence d'Arnold Schwarzenegger vient renforcer le capital sympathie du film, même si on pourra se poser quelques questions sur le choix scénaristique concernant ce personnage emblématique : notre ex-robot tueur a une vie de famille et s'est mis à développer des sentiments humains ? Sérieusement ? Rappelons que le réalisateur est celui de Deadpool hein ! Une idée qui pourra surprendre et à laquelle on adhérera ou pas. Toujours est-il que lorsque le trio devient quatuor, l'action reprend ses droits de plus bel et c'est reparti pour un maelström d'explosions en tout genre, Tim Miller n'y allant pas avec le dos de la cuillère ! Franchement, on ne voit pas le temps passé, ça défouraille grave et c'est bien foutu ! Pas de quoi bouder notre plaisir de retrouver Schwarzy et Linda Hamilton donc dans ce sixième opus de qualité, qui ne révolutionne pas la franchise, certes, mais lui permet de rebondir après la semi-déception de Terminator Genisys.

Disponible en DVD et BR chez 20th Century Fox


vendredi 1 mai 2020

EROTIK

EROTIK
(eROTik)

Réalisateur : Domiziano Cristopharo
Année : 2018
Scénariste :  Levent Kaya
Pays : Turquie
Genre : Horreur
Interdiction : -16 ans
Avec : Adam Western, Simone Avincola...


L'HISTOIRE : Un homme, traumatisé par le décès de sa mère, passe le plus clair de son temps en compagnie d'un cadavre. Parfois, il ramène des hommes chez lui, fait l'amour avec eux avant de les tuer, de les démembrer et de se livrer à de curieuses expériences qui prennent racine dans un ouvrage égyptien...

MON AVIS : Qu'on aime ou pas les films de Domiziano Cristopharo, impossible de nier que ce réalisateur italien en a sous le pied et qu'il possède un vaste univers à même de satisfaire les amateurs de cinéma horrifique underground et extrême. Avec House of Flesh Mannequins, Red Krokodil, Doll Syndrome, Xpiation ou Deep Web XXX entre autres, il a su se forger une solide réputation dans le milieu. Il faut dire que Domiziano Cristopharo n'est pas un vulgaire tâcheron et qu'il possède un réel sens de la mise en scène et qu'il soigne particulièrement l'esthétisme de ses œuvres, que ce soit au niveau de la photographie, des effets-spéciaux, des cadrages ou de la lumière. En 2018, il s'inspire des tristes exploits du tueur en série nécrophile et cannibale Jeffrey Dahmer et livre avec eROTik un film malade et bien crade, qui rend tout autant hommage à Jorg Buttgereit qu'à Andreï Tarkovski, avec une petite pincée de Herschell Gordon Lewis pour le livre de rituel égyptien, qui n'est pas sans nous rappeler les expériences de Fuad Ramses dans Blood Feast. Âmes sensibles attention, eROTik ne fait pas dans la dentelle et mêle nudité crue, meurtres sanglants et scènes nécrophiles nauséabondes, le tout sans quasiment aucun dialogue, ni prise de position. Domiziano Cristopharo nous entraîne juste dans la psyché de son personnage principal, et nous fait juste assister à un moment de sa vie, tout en s'inspirant comme déjà dit de Jeffrey Dahmer. Tout comme ce dernier, le héros de eROTik a de graves problèmes psychologiques : il garde dans son lit un cadavre en état de décomposition avancé avec qui il se livre à des pratiques sexuelles que le réalisateur filme plusieurs fois, de manière frontale et directe, ce qui risquera de faire vomir les personnes non habituées au film nécrophile ; il amène chez lui des hommes avec qui il couche aussi, avant de les tuer et de leur percer le crâne pour déverser dans la partie frontale du lobe de leur cerveau de l'acide chlorhydrique ou de l'eau bouillante afin d'en faire des zombies (ce que faisait réellement Dahmer !!), ce qui, pour ceux qui ne le savent pas, explique l'ultime image de eROTik ! Avec une durée de 67 minutes au compteur, eROTik amène le spectateur dans un univers de folie humaine et de dépravation sans lui laisser le temps de souffler et lui assène, minute après minute, choc visuel après choc visuel, le tout filmé avec application. On félicitera l'acteur Adam Western car ce n'est guère un rôle facile à jouer, passer quasiment tout le film entièrement nu, devoir simuler des actes sexuels avec un cadavre et autres petites joyeusetés n'étant pas à la portée de tous. On appréciera également la musique, composée par Domiziano Cristopharo et Antony Coia, qui installe une bonne ambiance et participe à créer le malaise recherché. eROTik n'est évidemment pas un film à mettre devant tous les yeux et il remplit son rôle, à savoir déstabiliser et choquer. Jorg Buttgereit a du apprécier ! A noter que le film est disponible en couleur mais aussi dans une version en noir et blanc ! Personnellement, je préfère la version noir et blanc, l'absence de couleur renforce l'aspect malsain de l'oeuvre je trouve et lui donne un cachet esthétique supplémentaire. En tout cas, Domiziano Cristopharo est décidément un réalisateur à suivre de près ! 

* Disponible en Bookbox DVD + BR chez -> TETRO VIDEO <-