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mardi 18 décembre 2012

THE ALLIGATOR PEOPLE

THE ALLIGATOR PEOPLE
(The Alligator People)

Réalisateur : Roy Del Ruth
Année : 1959
Scénario : Orville H. Hampton
Pays : Etats-Unis
Genre : Science-Fiction
Interdiction : Tout public
Avec :  Beverly Garland, Bruce Bennett, Lon Chaney Jr., George Macready, Richard Crane...


L'HISTOIRE : Jane Marvin subit une séance d'hypnose. Durant celle-ci, elle dit s'appeler Joyce Webster et raconte sa nuit de noces durant laquelle son mari, Paul Webster, l'a abandonné après avoir reçu un curieux télégramme. Ayant complètement disparu, Joyce va mener son enquête pour tenter de retrouver son mari. Ses recherches la conduise en Louisiane, dans la demeure de Mme Hawthorne située au milieu du bayou infesté d'alligators. La propriétaire des lieux ne semble pas très heureuse de la venue de Joyce. La détermination de cette dernière pour retrouver son mari va mettre à jour le terrible drame qui lui est arrivé...

MON AVIS : The Alligator People a été désiré par la Twentieth Century Fox parce que ce studio cherchait un film d'épouvante à petit budget pour mettre en double programme avec Le Retour de la Mouche, suite de La Mouche Noire. La Fox ne l'a pas produit mais l'a acheté au producteur indépendant qui a fourni le budget. C'est le prolifique Roy del Ruth qui a donc mis en scène ce sympathique film de SF qui s'avère bien éloigné de ce que l'affiche veut nous faire croire. En effet, The Alligator People n'est absolument pas tourné vers l'épouvante dans sa grande majorité. L'affiche veut nous faire croire que le bayou est habité par un homme-alligator monstrueux et avide de sang mais en fait, c'est tout l'inverse. Notre pauvre monstre, qui est évidemment le mari de Joyce, je ne vous dévoile rien je pense, a juste été victime des effets secondaires d'un traitement miraculeux à base d'hormones prélevées sur des alligators, hormones qui ont la faculté de régénérer les blessures des graves accidentés. Malheureusement, un an après les injections, notre nouveau marié reçoit un télégramme lui annonçant qu'il va bientôt se transformer en alligator ! Il est donc simplement retourné voir le médecin responsable de son état, médecin qui fait tout son possible pour trouver un remède. Bref, point de savant fou ou de monstre agressif ici. Nous sommes plus dans un drame mâtiné d'éléments de SF. Le maquillage censé donner l'apparence d'une peau d'alligator aux victimes des injections est plutôt bien réalisé et crédible. Les acteurs s'en sortent également bien (mention spéciale à Lon Chaney Jr et Beverly Garland) et si le film est un peu bavard, sa courte durée (1h14) fait qu'on le visionne avec plaisir. Le final vire vers le grand-guignolesque avec la transformation totale d'un homme en homme-alligator (voir photo ci-dessous). Un effet qui donne au film un petit aura très "craignos monsters" mais ça participe aussi à son charme. Au final, rien de transcendant mais une petite série B simple et efficace comme on en avait des tonnes durant les années 50...





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