Légende pour la notation des films

Bienvenue dans mon univers filmique ! Ma mission ? (Re)voir tous mes films, séries Tv, documentaires et concert, tous genres confondus, sur tous supports, Vhs, Dvd, Dvd-r, Blu-ray (avec aussi les diffusions télévisées ou cinéma), et vous donner mon avis de façon simple et pas prise de tête sur chaque titre (re)vu ! C'est parti !



AVERTISSEMENT : Certaines bandes-annonces ou extraits de films peuvent heurter la sensibilité du jeune public.




ROCKY BALBOA

 

ROCKY BALBOA
(Rocky Balboa)

Réalisateur : Sylvester Stalloneh
Année : 2006
Scénariste : Sylvester Stallone
Pays : USA
Genre : Drame, action
Interdiction : /
Avec : Sylvester Stallone, Antonio Tarver, Burt Young, Tony Burton, Geraldine Hughes...


L'HISTOIRE Le champion du monde de boxe en titre, Mason Dixon, alias « The Line », est impopulaire. La presse et le public l'accusent de ne choisir que des adversaires faciles et de ne jamais avoir eu à se battre au maximum de ses capacités. Une chaîne de télévision diffuse alors une vidéo en images de synthèse le montrant dans un combat fictif contre Rocky Balboa. Le but de cette manœuvre est de démontrer que Dixon serait mis au tapis par l'ancien champion emblématique de Philadelphie. L.C. Luco, le manager de Dixon, décide alors d'organiser un match d'exhibition pour faire remonter sa cote de popularité. Après quelques réticences, Rocky accepte le combat, pour se sentir revivre sur le ring et prouver à tous qu'il n'est pas fini...

MON AVIS : Créé en 1976 par Sylvester Stallone, le personnage de Rocky Balboa est rapidement devenu une icône incontournable des USA, représenant phare du fameux rêve américain qui permet à n'importe quelle personne vivant aux Etats-Unis d'avoir des opportunités d'évoluer dans la société en ayant les mêmes chances que les personnes les plus favorisées. L'aura de Rocky n'a jamais faiblit et ce, tout au long de l'évolution du personnage à travers les nombreux films qui le mettent en scène. Quatre suites à Rocky ont vu le jour, en 1979, 1982, 1985 et 1990. C'est ensuite en 2006 que Sylvester Stallone décide de reprendre les gants et d'offrir un chant du cygne à son personnage culte. Seize ans se sont donc écoulées entre Rocky 5 et Rocky Balboa. Le scénario, écrit par Stallone, tient parfaitement la route : Rocky s'est retiré de la boxe, sa femme Adrian est décédée suite à un cancer, son fils Robert s'est éloigné de lui car il ne souhaite pas être dans l'ombre du "célèbre Rocky". A chaque anniversaire d'Adrian, Rocky, accompagné de Paulie, fait la tournée des endroits emblématiques qui lui rappelle les moments clés qu'il a vécu avec elle. Ces séquences se montrent particulièrement efficaces sur le public fan de la saga, la nostalgie fonctionnant à plein régime. Ce sixième chapitre est dans la droite lignée du premier film de 1976 : peu d'action, un seul bombat de boxe à la fin. La priorité est l'étude des personnages, la mise en avant de leur état d'esprit. Rocky est torturé par la mort de sa femme et se sent inutile, cherchant à renouer des liens avec son fils. Son unique moyen pour retrouver de sa superbe est donc de remonter sur le ring, pour affronter Mason Dixon, actuel champion du monde de boxe mais qui ne rencontre qu'hostilités auprès des amateurs du noble art. Ce dernier est interprété par un véritable boxeur, Antonio Tarver. A l'image du premier Rocky, qui voyait Appolo Creed choisir un boxeur inconnu pour se mettre en valeur, Mason Dixon choisit Rocky Balboa pour réhausser sa côté de popularité. La différence d'âge et de condition physique pourront sembler inappropriées, inégales. Mais le rêve américain est toujours le fer de lance de la saga et on assiste donc à l'abnégation de Rocky, qui reprend l'entraînement avec le fidèle Duke (toujours interprété par Tony Burton) pour se prouver avant tout à lui-même qu'il est toujours dans la course. Des personnages secondaires vont graviter autour de lui, comme la serveuse Marie et son fils Steps entre autres. La relation compliquée avec son fils Robert sera bien mise en avant également. La musique qui illustre les images du film est quasiment une compilation des meilleurs titres de la saga, ce qui amplifie encore l'aspect nostalgie ressentit par le spectateur. Le combat final est parfaitement chorégraphié et renvoie à celui du premier film, avec un Rocky combatif malgré le poids des années et qui ne lâche rien. Rocky Balboa est un très bon chapitre à la saga Rocky et pour ce qui était logiquement la dernière apparition du personnage, on peut dire que Sylvester Stallone, alors âgé de 60 ans lors du tournage, a parfaitement remplit sa mission et nous laisse sur une très bonne impression. L'ultime séquence, nous montrant des tas de gens monter les célèbres marches du Philadelphia Museum of Art et sauter, boxer comme Rocky, témoigne de l'impact culturel de ce héros de l'Amérique.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire