HURLEMENTS 6 - THE FREAKS
(Howling 6 : the Freaks)
Réalisateur : Hope Perello
Année : 1991
Scénariste : Kevin Rock
Pays : Angleterre
Genre : Horreur
Interdiction : -12 ans
Avec : Brendan Hughes, Michele Matheson, Bruce Payne, Sean Sullivan, Antonio Fargas...
L'HISTOIRE :Ian débarque dans une petite ville perdue, Canton Bluff, qui subit une forte canicule. Il est engagé par le pasteur, afin de remettre en état l’église. Il rencontre la fille de ce dernier, Elizabeth, qui tombe sous son charme. C’est alors qu’une troupe de forains s’installe dans la ville. L’attraction phare est « la parade des monstres », dirigée par monsieur Harker. Quand celui-ci découvre que Ian est un loup-garou, il décide de lui faire rejoindre sa troupe de freaks…
MON AVIS : S’il y a bien une saga dans le cinéma fantastique qui frappe par son irrégularité en termes de qualité, c’est bien celle des Hurlements. Après un premier film en 1981, les suites se sont succédées sans jamais égaler l’œuvre de Joe Dante, sombrant inlassablement dans la médiocrité. Hope Perello tente en 1991 de redorer l’image de la saga avec Hurlements 6, sous-titré The Freaks, clin d’œil appuyé au chef-d’œuvre de Tod Browning bien sûr. Le film essaye la carte de l’originalité en nous présentant une galerie de monstres, qui sont les vedettes d’un cirque ambulant. Homme-caïman, nain à trois bras, hermaphrodite, ils sont tous sous la coupe de monsieur Harker (Bruce Payne), qui semble plutôt avoir de nobles intentions à leur égard, voulant que plus jamais on ne se moque d'eux ou qu'on leur manque de respect. Les maquillages de ces Freaks sont corrects, on a même Antonio Fargas parmi eux, le célèbre Huggy les bons tuyaux de la série Starsky et Hutch, et la scène de déambulation de Ian et Elizabeth au sein de cette monstrueuse parade est assez réussie au niveau de l'atmosphère. Seulement, on veut voir avant tout voir un film de loup-garou quand on enclenche un Hurlements et c’est là où le bat blesse : on aura droit à seulement deux ou trois scènes de transformations assez quelconques, et le look de la créature poilue n’est quand même pas terrible. Elle a certes un faciès plus humain, inspiré des films du genre des années 40, mais bon, je préfère quand même quand il y a un museau et des dents apparentes. On a tout de même la fameuse dualité qui habite ce personnage du bestiaire du cinéma fantastique, qui ne supporte pas les actes qu’il commet lorsqu’il se transforme. On a aussi une jolie romance entre la charmante fille du pasteur (Michele Matheson) et notre héros lycanthrope (Brendan Hughes). Et puis, il y a cette révélation finale concernant Harker, qui fait sombrer ce sixième épisode dans les affres du nanar, avec un maquillage assez risible, je ne vous dévoilerai pas son identité même si elle se devine en réalité. Au final, il ne se passe pas grand-chose dans ce film, le rythme est aux abonnés absents, c’est assez mou et soporifique. Le scénario a tenté d’innover un peu mais ça reste raté quand même...
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