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dimanche 27 mai 2012

THE BUNNY GAME

THE BUNNY GAME
(The bunny game)

Réalisateur : Adam Rehmeier
Année : 2010
Scénariste :  Adam Rehmeier, Rodleen Getsic
Pays : Etats-Unis
Interdiction : -16 ans
Avec : Rodleen Gatsic, Norwood Fisher, Gregg Gilmore, Paul Ill...


L'HISTOIRE : Bunny est une prostituée complètement accroc à la drogue. Un jour, elle est accostée par un routier qui la prend dans son véhicule. Malheureusement pour Bunny, le chauffeur est un pervers qui va la séquestrer et lui infliger de nombreux sévices, l'avilissant comme un simple objet sexuel...

MON AVIS : Voici donc le nouveau film choc qui a effrayé la censure britannique au point de faire totalement interdire le film en Angleterre. The Bunny Game se veut ultra réaliste, choquant. Un film d'horreur psychologique qui amène le spectateur aux limites de la folie humaine. Le routier va jouer avec sa victime comme le faisait la famille de Leatherface avec Sally dans Massacre à la tronçonneuse. Sans donner la moindre importance à la dignité humaine, considérant sa proie comme un simple morceau de viande qu'on peut tondre, torturer, humilier, jusqu'à la faire régresser à l'état primitif. Un concept qu'on a également vu dans Martyrs par exemple. Avec The Bunny Game, Adam Rehmeier veut aller le plus loin possible dans la torture psychologique, filmant son long métrage de façon crue, en noir et blanc, collant sa caméra au plus près de ses protagonistes. Une sorte de cinéma-vérité horrifique. On apprendra d'ailleurs dans un interview que l'actrice Rodleen Getsic a elle-même été enlevée et séquestrée et que The Bunny Game est pour elle une sorte de catharsis pour exorciser ce douloureux passé. Elle se révèle d'ailleurs assez bluffante dans le film, totalement investie dans son personnage de paumée à qui la vie ne sourit jamais, allant jusqu'à exécuter des scènes de sexes orales non simulées. Bon, mais sinon, le film est-il aussi choquant que sa réputation le laisse suggérer ? Si la réalisation est maîtrisée, avec un soin particulier apporté aux images et à l'esthétique, le résultat final est plus que mitigé. Car il faut bien reconnaître qu'on s'ennuie particulièrement longtemps et que les images proposées ne sont guère traumatisantes. Certes, le film devrait faire son petit effet sur les non-initiés mais les amateurs avertis ne seront guère bouleversés ou traumatisés. N'importe quel vidéo de spectacle sado-maso est bien plus dérangeante que The Bunny Game. Parmi les points positifs, on appréciera particulièrement la séquence où la victime se retrouve affublée du fameux déguisement de lapin, son tortionnaire portant une sorte de masque de cuir imitant la physionomie du cochon. Une séquence limite irrationnelle, comme un cauchemar sorti d'un esprit malade et qui est vraiment très réussi ! Malheureusement, elle se noie dans un océan d'ennui. The Bunny Game aura du mal à trouver son public, hormis chez les amateurs de film expérimental (il n'y a pratiquement pas de dialogues...). Adam Rehmeier malmène le spectateur aussi bien visuellement que sensoriellement, ne laisse pas indifférent mais The Bunny Game ne parvient pas non plus à se montrer réellement intéressant et se révèle assez vain en fin de compte. Y'a t'il réellement un discours derrière ces images ?

NOTE : 2/6



1 commentaire:

  1. Bien qu'habitué, j'ai trouvé le film assez dérangeant, certes long et malsain certaines scène m'ont fait pensé a "funny games" (version Allemande) du fait de certains plans extrêmement long pour d’assisté qu'a une scène où l'on se sent plus voyeur d'un fait auxquels ont ne peut intervenir. En revanche il est vrai qu'à partir de 30min je n'ai fait que sauter des parties du films car peut intéressant. Assez déçut je dois dire, plus une expérience cinématographique du malsains qu'un film d'horreur a mon gout.

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