LA PLANÈTE DES SINGES : L'AFFRONTEMENT
(Dawn of the Planet of the Apes)
Réalisateur : Matt Reeves
Année : 2014
Scénariste : Rick Jaffa, Amanda Silver, Mark Bomback
Pays : Etats-Unis, Angleterre, Canada
Genre : Science-fiction
Interdiction : /
Avec : Gary Oldman, Keri Russell, Andy Serkis, Jason Clarke, Toby Kebbell...
L'HISTOIRE : Une nation de plus en plus nombreuse de singes évolués, dirigée par César, est menacée par un groupe d’humains qui a survécu au virus dévastateur qui s'est répandu dix ans plus tôt. Ils parviennent à une trêve fragile, mais de courte durée : les deux camps sont sur le point de se livrer une guerre qui décidera de l’espèce dominante sur Terre...
MON AVIS : Après un excellent premier chapitre qui nous exposait la naissance de César et le début de la rébellion des singes envers les humains, il était logique de se poser la question : Matt Reeves allait-il faire aussi bien que son prédécesseur Rupert Wyatt avec La Planète des Singes : L'Affrontement ? La réponse est clairement oui ! Ce second volet, tout en se montrant plus spectaculaire, n'en oublie pas les éléments qui ont fait le succès mondial du premier film : émotion, psychologie travaillée des personnages (singes ou humains), effet-spéciaux magistrales, sensibilité à fleur de peau et toujours un Andy Serkis absolument époustouflant dans le rôle de César. Les enjeux du film sont plus élevés également et la dualité entre humains et singes est bien mise en avant, notamment dans la description du comportement de la communauté dirigée par César. Les séquences spectaculaires s'enchaînent sans temps mort et l'affrontement promis par le titre a bien lieu mais à plusieurs niveaux : humains contre singes bien sûr, mais également singes contre singes. On appréciera le clin d'oeil fait aux vieux films avec la reprise de la phrase culte "un singe ne tue pas un singe". Cette sentence sera pourtant mise à mal par Koba, singe rescapé du premier film, qui bifurquera vers le côté obscur à cause de sa haine des hommes et déclenchera la véritable guerre. Le film met également en avant les notions de famille, parfois de façon un peu excessive. La relation entre César et Malcolm est touchante dans son évolution. Si le scénario se montre habile, il est parfois un peu trop manichéen et se perd un peu dans son désir de nous faire comprendre que les singes sont comme les humains et vice-versa. Quoiqu'il en soit, ce second volet est un divertissement de très grande qualité et on a hâte de découvrir le troisième chapitre qui devrait conclure cette saga intelligente et qui ne prend pas le spectateur pour des démeurés.
NOTE : 5/6
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