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jeudi 9 juin 2022

I WAS A TEENAGE WEREWOLF

 

I WAS A TEENAGE WEREWOLF
(I Was a Teenage Werewolf)

Réalisateur : Gene Fowler Jr.
Année : 1957
Scénariste : Herman Cohen, Aben Kandel
Pays : Etats-Unis
Genre : Teensploitation, épouvante
Interdiction : /
Avec : Michael Landon, Yvonne Lime, Whit Bissell, Cynthia Chenault, Charles Willcox...


L'HISTOIRE : Tony est un adolescent très impulsif, qui se bagarre souvent et se crée de nombreux ennuis avec la police. Pour tenter d’apaiser son comportement explosif, il décide d’aller consulter le docteur Brandon, un hypnothérapeute. Ce dernier va alors se servir de Tony pour se livrer à de curieuses expériences. Il lui injecte un sérum qui va transformer l’adolescent en… loup-garou !

MON AVIS : Titre phare du cinéma d’exploitation, I was a Teenage Werewolf mélange épouvante et teensploitation dans un succulent cocktail, qui eut un grand succès à l’époque puisqu’il rapporta plus de 2 millions de dollars, devenant l'un des plus gros hits de la firme A.I.P. Le film est également connu car l’acteur qui va se transformer en monstre poilu n’est autre que Michael Landon, oui, oui, le célèbre Charles Ingalls de La petite maison dans la prairie, alors âgé de  21 ans. Réalisé en 1957 par Gene Fowler Jr., I was a Teenage Werewolf est un pur plaisir de cinéphile déviant, une petite série B sans budget mais qui fonctionne parfaitement et qui fait tout pour satisfaire le public ciblé, à savoir les adolescents ! Idéal pour une projection en drive-in, ce film à tout compris aux attentes desdits ados, en leur proposant du rock n’ roll, du suspense, de l’épouvante, de l’action, tout en mettant en avant les difficultés de la jeunesse à travers le personnage de Tony, un gentil rebelle dont l’attitude violente est expliquée ici par l’absence de repère maternelle et par une relation père / fils anecdotique, sans réelle implication. Un jeune homme un peu perdu, qui n’a que sa petite amie Arlene (Yvonne Lime) pour le ramener dans le droit chemin. Niveau effets-spéciaux, ils sont certes assez rudimentaires et la transformation s’effectue à l'ancienne, en surimpression d’images floutées, avec ajout de prothèses et de poils sur le visage et les mains de Michael Landon, pour un résultat qui ravira les amateurs de Craignos monsters ! Reste que le look du loup-garou, vêtu d’un teddy, l’iconique veste américaine, est franchement excellent et les scènes dans lesquelles il apparaît sont très jouissives, comme celle où Tony regarde une jolie fille faire des assouplissements dans le gymnase du lycée et se transforme en loup-garou pour l'attaquer. On ne peut que ressentir de l’empathie pour Tony, victime de l’esprit dérangé d’un savant fou qui s’est servi de lui sans se soucier des répercussions tragiques que son expérience allait entraîner sur son avenir. Notons qu’ici, la pleine lune est au abonné absent, puisque la transformation est due à un sérum. Bref, n’hésitez pas à visionner I was a teenage werewolf, c’est vraiment un super film 50’s, bien foutu, bien réalisé, bien interprété, et qu’on prend plaisir à voir et à revoir. La comédie fantastique Teen Wolf lui doit beaucoup. Le groupe The Cramps a utilisé le titre du film pour une des chansons de leur premier album et Michael Landon lui-même a rendu hommage à ce rôle de loup-garou la saison 4 des Routes du Paradis, dans l'épisode 5: J'étais un drôle de loup-garou !


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