LA VERITABLE HISTOIRE DE BLANCHE NEIGE
(Snow White : a deadly summer)
Réalisateur : David DeCoteau
Année : 2012
Scénariste : Barbara Kymlicka
Pays : Etats-Unis
Genre : Horreur
Interdiction : -12 ans
Avec : Maureen McCormick, Eric Roberts, Tim Abell...
L'HISTOIRE : Après le remariage de son père, Neige se retrouve kidnappée au milieu de la nuit par d’étranges hommes masqués et emmenée dans un camp disciplinaire isolé dans la forêt. Entourée de 7 autres adolescents, Neige apprend qu’une série de meurtres irrésolus ont été perpétrés sur les lieux. Le meurtrier semble de retour lorsque ses nouveaux amis commencent à mourir les uns après les autres. En essayant de les sauver, elle découvre que sa belle-mère, femme cruelle qui a orchestré son enlèvement, était elle-même dans le camp à l’époque de la première vague de meurtres…
MON AVIS : David DeCoteau ! Un nom qui se suffit à lui-même et qui est capable de faire fuir le plus endurci des fans de cinéma d’horreur. Le réalisateur œuvre dans le cinéma de genre depuis 1985 et s’est déjà rendu coupable de 98 films en tant que metteur en scène ! Des films qui se retrouvent majoritairement dans la catégorie « nanar » voir même « navet » pour certain. Et ce n’est pas La véritable histoire de Blanche Neige qui va venir changer la donne ! Si le personnage de Blanche Neige est d’actualité ces derniers temps, avec des films comme Blanche Neige de Tarsem Singh ou Blanche Neige et le chasseur de Rupert Sanders, nul doute que la version DeCoteau ne laissera pas de trace indélébile au niveau des adaptations du célèbre conte des Frères Grimm. Pourtant, le scénario de La véritable histoire de Blanche Neige tente de se la jouer original en transposant l’histoire dans un camp disciplinaire pour adolescents à problèmes. La jeune Neige est envoyée dans ce camp car son père ne parvient plus à gérer son comportement. Une bonne aubaine pour sa cruelle belle-mère, qui désire plus que tout dégager l’adolescente pour s’accaparer son père totalement et être la seule femme dans sa vie. Une belle-mère souffrant de graves problèmes mentaux puisqu’elle se fait la causette à elle-même devant son miroir ; l’allusion à la méchante sorcière ne peut-être plus clair. Quant aux sept nains, ils sont représentés par les autres adolescents présents dans le camp et qui vont avoir Neige pour camarade. Et le chasseur ? La pirouette scénaristique a été d’appeler le chef du camp « Hunter ». Simple non ? Sur le papier, le scénario, sans être transcendant, ne paraît pas plus stupide qu’un autre et on se dit pourquoi pas. Malheureusement, David DeCoteau va venir niveler vers le bas le film avec une réalisation catastrophique et sans aucune saveur. Si vous vouliez voir un film avec un minimum de classe, passez votre chemin ; on a d’entrée de jeu la fâcheuse impression de visionner un banal téléfilm sans le sou, avec une image filmée au caméscope amateur et un jeu de lumière digne de vos films de vacances ! Le rendu est tout simplement horrible et ne nous fait guère bonne impression : le visionnage va être dur, on le sent et on aura raison. Acteurs de seconde zone, mise en scène proche du néant, situations ridicules et meurtres pitoyables : David DeCoteau transforme le conte en une sorte de slasher basique sans inventivité dans lequel les sept ados accompagnant Neige se font trucider chacun leur tour par un mystérieux personnage dont on aura deviné l’identité depuis belle lurette. Le rythme est des plus mou et jamais l’ennui ne s’en ira durant toute la durée du film. La véritable histoire de Blanche Neige est donc un ratage intégral, que rien ne viendra sauver. Un navet pur jus qui ne pourra plaire à personne.
NOTE : 0/6
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