THE INCIDENT
(The Incident / Asylum Blackout)
Réalisateur : Alexandre Courtès
Année : 2011
Scénariste : S. Craig Zahler, Jérôme Fansten
Pays : Etats-Unis, France, Belgique
Genre : Horreur
Interdiction : -16 ans
Avec : Anna Skellern, Rupert Evans, Kenny Doughty, Dave Legeno, Richard Brake...
L'HISTOIRE : Trois musiciens rêvent de connaître la gloire grâce à leur groupe de rock. Pour survivre, ils travaillent comme cuisiniers dans un asile psychiatrique où les patients sont extrêmement dangereux. Un soir, le système de sécurité tombe en panne à cause d'une grande tempête. Les patients profitent de l'occasion pour fuir de leurs cellules et les trois cuisiniers se retrouvent alors face à un danger de mort...
MON AVIS : Après avoir réalisé pas mal de clips pour U2, Daft Punk, The White Stripes ou Justice, le français Alexandre Courtès décide de passer au long métrage en 2011 et nous offre The Incident, survival ultra violent en milieu psychiatrique. Techniquement maîtrisé, le film souffre de quelques longueurs en première partie, nous faisant certes découvrir les principaux protagonistes de l'histoire à travers leur vie dans l'hôpital psychiatrique mais également en dehors, ce qui a pour but évidemment d'augmenter l'empathie ressentit par le spectateur envers eux. Malheureusement, ça ne fonctionne qu'à moitié et j'ai trouvé le temps bien long avant la fameuse coupure d'électricité qui va faire basculer le métrage dans l"horreur et l'angoisse. Certaines scènes mettant en avant les aliénés, notamment lors de leur repas, installent néanmoins une petite ambiance pas déplaisante, certains faciès étant assez inquiétants, et donc prometteurs pour la suite. Une fois le courant coupé, le film se transforme en un huis clos anxiogène et notre petit groupe de potes va devoir survivre face a une bande de cinglés de la plus belle espèce. Les pensionnaires, libre de tous mouvements, vont devenir de redoutables prédateurs à l'agressivité extrême. The Incident joue d'abord avec le suspense et les situations tendues avant de se lâcher sur la violence graphique et de basculer vers le "torture porn", avec des meurtres bien craspecs et barbares qui devraient faire exhalter de plaisir les amateurs de débordements sanglants. Je regrette que le réalisateur ne se soit pas penché plus en avant sur la personnalité de certains patients, dont le leader charismatique qui a un regard terrifiant et qui se révélera cannibale qui plus est. On aurait aimé en savoir plus sur lui, sur le pourquoi de sa présence dans cet hôpital psychiatrique. Idem, la fin ne verse guère dans l'originalité et joue avec le déjà-vu. Des défauts, un rythme qui aurait gagné à être plus soutenu au début, des longueurs mais également des qualités pour ce film vraiment brut de décoffrage niveau violence. A découvrir pour sa mise en scène inspirée, son utilisation intelligente des décors et ses effets gore percutants.
NOTE : 3/6
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