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BREAKING BAD SAISON 1 A 5

BREAKING BAD SAISON 1 A 5
(Breaking Bad)

Réalisateur : divers
Année : 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013
Scénariste : Vince Gilligan, Peter Gould, George Mastras, Sam Catlin...
Pays : Etats-Unis
Genre : Série TV, Drame, Policier
Interdiction : -12 ans
Avec : Bryan Cranston, Aaron Paul, Anna Gunn, Dean Norris, Betsy Brandt, RJ Mitte, Bob Odenkirk, Giancarlo Esposito ...


L'HISTOIRE : Apprenant qu'il a un cancer des poumons assez sérieux, Walter White, professeur de chimie, décide de s'associer avec Jesse Pinkman, un petit dealer de quartier, afin de mettre à profit ses connaissances pour fabriquer de la méthamphétamine pure à 99,1%. L'argent gagné par les ventes de sa drogue, doté d'une couleur bleutée, à pour but de mettre sa femme, son fils et un futur bébé à naître à l'abri financièrement. Un projet plutôt risqué car son beau-frère travaille à la brigade de stupéfiants. S'ajoute à ce problème familial les dangers même du métier de dealer. Walter White va faire connaissance à ses dépens avec un monde où la violence règne en maître et dans lequel la mort peut frapper à chaque instant. Plus les jours passent, plus sa personnalité va évoluer et ce qui n'était qu'un simple boulot de petit dealer au départ va prendre des proportions inimaginables...

MON AVIS : Plusieurs amis n'arrêtaient pas de me parler de Breaking Bad. Pourtant, je n'ai jamais eu l'occasion d'en visionner un seul épisode au cours des six années de son existence ! C'est donc à Noël 2014 que ma femme a eu l'idée géniale de m'offrir les deux premières saisons en DVD pour une série qui en comporte six, ou cinq, la saison 5 étant divisé en deux partie de huit épisodes. Donc soit on dit qu'il y a la saison 5.1 et 5.2 ou soit une saison cinq et une saison six. Un détail pas bien important de toute façon. Dès le premier épisode, j'ai été littéralement emballé par l'univers de Breaking Bad. Le casting, l'ambiance, les dialogues et surtout l'humour présent dans ce premier épisode m'a envoûté et a su sans difficulté aucune me prendre par la main et me faire accrocher. Le duo Walter White / Jesse Pinkman m'a proposé de grosses crises de rire durant cette première saison qui installe l'histoire et les enjeux de façon admirable. La découverte des différents personnages récurrents (la femme et le fils de Walter White, son beau-frère Hank et sa femme Marie) m'a également séduite. Bref, la première saison a marqué des points et ce cocktail détonnant entre humour noir, ambiance policière et drame familial, associé à des performance d'acteurs absolument remarquables, m'a donné envie d'enchaîner les saisons suivantes. Sans même avoir vu la saison suivante, j'ai été acheté le reste de la série, histoire de ne pas me retrouver comme un con à la fin du visionnage de la saison 2. Bien m'en a pris car plus les saisons passent, plus le charisme des personnages se fait ressentir et plus on a envie de passer du temps avec eux. On passe du rire au drame avec une spontanéité désarmante et les frasques de notre duo de dealers de Meth nous réserve bien des émotions. La violence se fait présente et nos deux héros vont vivre quelques aventures pas piqué des hannetons, rencontrant sur leur passage des individus peu recommandables qui vont leur mettre pas mal de bâtons dans les roues. On se souviendra longtemps de Tuco par exemple, véritable psychopathe imprévisible, ou de son vieil oncle Hector tripotant la sonnette de son fauteuil roulant, personnage qu'on retrouvera dans plusieurs saisons pour notre plus grand plaisir. Ou bien encore du duo de frères jumeaux échappé d'un film de Tarantino venu venger la mort de l'un des leurs. Plus encore, comment oublier Gus Fring, un homme d'une amabilité et d'une classe à toute épreuve, un homme raffiné, aux bonnes manières impeccables mais qui se dévoilera de façon beaucoup plus sombre au fil des épisodes. Certaines séquences mettant en scène ces divers protagonistes frapperont notre mémoire visuelle de façon permanente tant ces dites séquences seront d'une intensité sans pareille. Dans la catégorie des personnages hautement sympathiques, on citera bien évidemment l'avocat Saul Goodman et ses tenues improbables. Bref, toute une galerie de personnages excentriques, bien barrés, qui vont nous faire vivre une multitudes d'émotions diverses. La grande force de la série, outre la relation entre Walter White et Jesse Pinkman, véritable moteur de Breaking Bad, c'est également de faire évoluer son ambiance à chaque saison. Si je passais de nombreux moments à m'esclaffer des répliques de Pinkman ou des situations rocambolesques vécues par notre duo de "cuisinier" lors des premières saisons, je m'aperçus que l'aspect "comédie" s'estompait de plus en plus au fil des saisons. Les événements ne prêtaient plus vraiment à sourire. On parlait de mort d'enfant, la cellule familiale qui tenait tant à cœur à Walter White se fragilisait et explosait suite à son "travail" et au risque qu'il comportait. La tension ne cessait d'augmenter, les enjeux devenaient de plus en plus compliqués, et la violence devenait de plus en plus froide, sale et glauque. Walter White lui-même évoluait de façon on ne peut plus négative, sa mégalomanie emportant tout sur son passage. Son comportement ne prête plus a rire, et pourtant on ne peut s'empêcher d'éprouver une certaine empathie pour lui. La performance d'acteur de Bryan Cranston (fréquemment récompensée) étant évidemment à mettre en avant. On sent bien que la série avance vers l'inéluctable et que l'espoir n'est plus une notion existante. Arrive alors la tétanisante ultime saison, découpée en deux parties donc, qui nous plonge dans une noirceur réellement éprouvante lors de certains épisodes et qui fait atteindre à la série des sommets assez hallucinants en terme de mise en scène, d'ambiance et de ressenti. La plus infime parcelle d'humour a totalement disparu : on est dans un drame âpre, dur, sans retour en arrière possible. L'ultime épisode, magistral, nous laisse pantois devant notre écran. Pour toutes les émotions que m'a procuré Breaking Bad, je dis merci aux créateurs, aux scénaristes, au casting, aux personnages mais surtout merci monsieur White, merci Jesse. On n'oubliera jamais votre nom. Ni celui d'Heisenberg.

NOTE : 6/6



  




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