DEATH MACHINES
(Death Machines)
Réalisateur : Paul Kyriazi
Année : 1976
Scénariste : Paul Kyriazi, Joe Walders
Pays : Etats-Unis
Genre : Action
Interdiction : -12 ans
Avec : Ronald L. Marchini, Michael Chong, Joshua Johnson, Mari Honjo...
L'HISTOIRE : Madame Lee, une dangereuse et machiavélique Dragon Lady, a injecté un sérum à trois experts en arts-martiaux afin de les transformer en zombies qu'elle pourra contrôler dans le but de supprimer ses ennemis. Échappant à un massacre, Frank va essayer de retrouver ces mystérieux tueurs qui laissent tant de morts sur leur passage...
MON AVIS : Sacré scénario qu'on nous propose là, vous ne trouvez pas ? Décidément, les 70's sont vraiment une décennie qui nous en a donné pour notre argent et qui ne brimé pas les réalisateurs et les scénaristes, les laissant donner libre cours à leurs imaginations débridées. Avec Death Machines, le réalisateur Paul Kyriazi nous livre le premier film de sa courte carrière (6 films entre 1976 et 2018) et il envoie l'artillerie lourde avec ce mélange de film d'action et de karaté, le tout sur un postulat fantastique (bien que très peu développé et c'est dommage) puisque les trois tueurs du film résistent aux balles tel le futur Terminator ! Film totalement badass, Death Machines mérite largement mieux que les tristes notes que certains spectateurs lui attribuent (3,8 / 10 sur Imdb ! Scandaleux !) tant le spectacle proposé ne fait pas dans la dentelle et se montre généreux. Alors oui, on nage parfois dans le grand n'importe quoi, voir même dans le nanar de compétition mais franchement, je me suis bien éclaté à le visionner parce que c'est quand même vachement festif et que malgré ses défauts, j'ai trouvé ça hyper fun, parfois très con aussi il faut le dire mais ça ne me dérangerait pas du tout de le revoir, ce qui est évidemment un gage de qualité en ce qui me concerne. Car il faut bien se rendre à l'évidence : je dirais "non" si on me proposait de revoir Avengers Endgame, et je dirais "oui" si on me proposait de revoir Death Machines. Ça peut paraître surréaliste de dire ça mais c'est pourtant le cas. Paul Kyriazi nous propose donc en vedette trois tueurs experts en arts-martiaux : un blanc, un asiatique et un noir. Un beau mélange de couleur pour un film qui n'est pourtant pas sponsorisé par Benetton. Respectivement interprété par Ronald L. Marchini, Michael Chong et Joshua Johnson, ces trois athlètes vont nous offrir plusieurs séquences dantesques qui n'ont pas peurs d'en faire trop comme l'incroyable carnage dans l'école de karaté par exemple ou les mises à mort de quelques cibles désignées ! Charles Bronson n'a qu'à bien se tenir car neuf ans avec Le Justicier de New York, les tueurs de Death Machines s'amusaient déjà à envoyer ad patres leurs ennemis à grand coup de bazooka ! Sans pitié, agissant tel des cyborgs que rien ne semblent pourvoir stopper, les trois tueurs vont tout de même avoir un peu de fil à retordre avec le jeune Frank, seul rescapé du massacre de l'école de karaté et qui aura perdu sa main droite à l'occasion. Bien décidé à se venger, ce dernier va avoir un traitement à l'écran assez curieux de la part de Paul Kyriazi, qui lui fourgue une fille dans les bras et en oublie presque sa mission vengeresse lors de la dernière demi-heure du film. Une dernière demi-heure un peu en deçà de tout ce qui a précédé d'ailleurs, qui tire en longueur et manque de punch. Pas bien grave puisque la première heure nous en a donné pour notre argent, avec des bastons, des fusillades et encore des bastons en veux-tu en voilà ! On a même une scène totalement hallucinée et hallucinante, je ne sais pas si le réalisateur était sous l'effet de drogue quand il l'a tourné mais pour le coup, j'en suis resté scotché et les yeux hagards ! Je m'explique : dans le film, on a deux enquêteurs de la brigade criminelle qui, je vous le donne en mille, enquêtent sur le trio des tueurs ! Non ? Si ! Rien d'anormal jusque là et vous avez raison; Par contre, ils ont un supérieur pas commode qui s'appelle le capitaine Green ! Green comme "vert" en français. Et croyez-le ou non mais quand le capitaine est à l'écran, il a le tient vert ! Pas parce qu'il est malade, non, il a réellement la peau verdâtre, un peu comme Hulk ! Si, je vous le jure ! J'étais plié en deux dans mon fauteuil, parce que juste derrière le capitaine, joué par Félix McGill, il y a la porte de son bureau avec l'étiquette "Cpt. Green". Impayable ! Death Machines est donc un gros foutoir souvent jubilatoire dans ses maladresses et ses approximations mais franchement, ça vaut le coup d'oeil; Les fans de cinoche d'exploitation ne s'y sont pas trompés puisque ce film est considéré comme culte. Une pellicule sacrément burnée qui fait du bien par où elle passe !
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