J'Y CROIS ENCORE
(I Still Believe)
Réalisateur : Andrew Erwin, Jon Erwin
Année : 2020
Scénario : Jon Gunn, Jon Erwin
Pays : Etats-Unis
Genre : Drame, Romance, Biographie
Interdiction : /
Avec : K.J. Apa, Britt Robertson, Nathan Parsons, Gary Sinise, Shania Twain...
L'HISTOIRE : Après qu'ils se soient rencontrés lors d'un concert, Jeremy et Melissa filent le parfait amour, jusqu'à ce qu'ils apprennent que la jeune femme est atteinte d’une maladie incurable. Malgré l'incompréhension de leurs proches, ils décident de se marier et de lutter ensemble pour affronter cette terrible épreuve, avec l'aide de Dieu…
MON AVIS : Vous connaissez Jeremy Camp vous ? Moi pas du tout. Jamais entendu parler. Apparemment, ce film, J'y Crois Encore, est l'adaptation cinématographique de sa vie. Un biopic donc. Ma femme, qui voulait voir ce film, m'avait juste dit que c'était tiré d'une histoire vraie. Bon, OK. Etant très bon public, regarder un mélodrame ne me dérange pas plus que ça, entre deux films d'horreur, ça repose un peu. C'est donc parti pour la vision de J'y Crois Encore, réalisé par les frères Erwin. Niveau casting, Jeremy Camp est interprété par K.J. Apa, acteur de la série Riverdale entre autres. Sa future femme Melissa est jouée quant à elle par la charmante Britt Robertson, une jolie petite blonde vue dans Tomorrowland en 2015 ou dans la série For the People. Plus le film avance, plus j'ai du mal à accrocher. C'est bourré de cliché et rien ne me semble réaliste, notamment le comportement du héros pour faire tomber dans ses bras Melissa, qu'il a aperçu dans la foule lors d'un concert. C'est très fleur-bleue, je m'y attendais mais cette fois, je n'adhère pas vraiment. Poursuivons. Une fois Melissa atteinte d'un méchant cancer de l'ovaire, le film devient plus intéressant, moins cul-cul la praline, on ressent de l'empathie pour la jeune femme qui va se battre pour faire face à l'adversité. En filigrane, je me dit quand même qu'il y a un truc qui cloche : toutes ses allusions à Dieu, à la Foi chrétienne, c'est bizarre quand même mais pourquoi pas. Après avoir retrouvé du poil de la bête, Melissa sort de l'hôpital et part se marier avec Jeremy. Les amoureux passent une belle lune de miel jusqu'à ce que Melissa ressente de vives douleurs au ventre. Pas de bol, le cancer fait son retour, le film vire au mélodrame, c'est tout de même bien triste, surtout que Melissa n'a que 21 ans. Par contre, rebelote, et Dieu par-ci, et Dieu par-là. Personnellement, ça me sort du film et je trouve ça dommage que cet aspect chrétien soit s'y présent dans l'histoire. Une fois le film terminé, de façon dramatique pour Melissa malheureusement (elle est décédée le 5 février 2001), et après avoir vu quelques images d'archives durant le générique, je me renseigne un peu sur ce Jeremy Camp et là, je comprend mieux. Le scénario de J'y Crois Encore, titre d'une très belle chanson qu'il a écrite deux semaines après la mort de Melissa, est issu du livre I Still Believe: A Memoir, écrit par Jeremy Camp lui-même en 2003. Ce chanteur a fait des études de théologie et a été ordonné pasteur. Il est catalogué dans les chanteurs de rock chrétien, ce qui explique toutes ces allusions à Dieu durant le film. Chacun étant libre de croire à ce qu'il veut, je n'ai rien à dire sur les croyances de Jeremy Camp. Si j'avais su ce fait avant de voir J'y Crois Encore, peut-être que ma vision aurait été un peu différente et que j'aurai plus apprécié cette histoire dramatique à haute teneur religieuse. Mais vraiment, c'est cette insistance sur l'aspect religieux qui m'a dérangé et est venu ternir mon appréciation du film. Donc sachez-le si vous voulez sortir votre boite de mouchoirs et vous plongez dans cette love-story mélodramatique : J'y Crois Encore est un film chrétien, qui met en avant la Foi de façon assez appuyée et si on ne le sait pas, ça peut devenir assez déstabilisant voir irritant. Pour ma part, j'ai apprécié la prestation de Britt Robertson, qui se montre vraiment touchante et provoque de belles émotions. Le reste m'a moins convaincu même si ça reste une très belle histoire.
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