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DEATH WARMED UP

DEATH WARMED UP
(Death Warmed Up)

Réalisateur :  David Blyth
Année : 1984
Scénario :  Michael Heath
Pays : Nouvelle-Zélande
Genre : Horreur
Interdiction : -16 ans
Avec : Michael Hurst, Margaret Umbers, William Upjohn, Norelle Scott, David Letch...


L'HISTOIRE : Michael Tucker a été programmé par le chirurgien en génétique Archer Howell pour assassiner ses parents. Suite au massacre, il est incarcéré dans un asile psychiatrique. Des années plus tard, Michael et ses amis voyagent sur une île isolée sur laquelle Howell mène des expérimentations sur des humains pour les transformer en des machines à tuer. Michael doit se venger d’Howell pour le meurtre de ses parents mais aussi l’arrêter pour le bien de l’humanité...

MON AVIS : Considéré comme le premier film d'horreur en provenance de Nouvelle-Zélande, Death Warmed Up est dû au réalisateur David Blyth, qui signait ici son troisième long-métrage. Avec le soutien total du centre de la cinématographie néo-zélandaise, qui a compris que le cinéma horrifique avait le vent en poupe en ce début de décennie 80, et doté d'un budget assez conséquent pour l'époque et le pays, David Blyth, sur un scénario de Michael Heath, va donc offrir au pays son premier film d'horreur en cette année 1984 et avec pas mal de succès en plus, Death Warmed Up fit en effet le tour de plusieurs festivals de divers pays et rafla même la Licorne D'or au festival parisien du Grand Rex, ce qui lui valut par la suite de débarquer en VHS chez René Château ! Le film est un véritable fourre-tout d'influence et de sous-genres, mêlant aussi bien le film de savant fou (avec un clin d'oeil à L'Île du Docteur Moreau, le docteur Howell étant parti mener ses délicates expérimentations sur une île loin de la civilisation), le film post-nuke (avec sa longue séquence dans les couloirs d'un ancien bunker dans lesquels nos héros seront pris à partie par deux tarés se déplaçant à moto), le film de rednecks (les deux tarés en question en sont de beaux spécimens made in New-Zeland) et même le film de zombie ou d'infectés puisque les expérimentations ratées du docteur Howell sont devenues des sortes de monstres totalement incontrôlables qui s'attaquent à tout ce qui bouge, notamment lors d'un final apocalyptique qui nous rappelle même Ré-Animator, qui lui est pourtant postérieur. Parsemant Death Warmed Up de quelques séquences gores, dont deux trépanations bien sympathiques, un double-meurtres au fusil à pompe qui est d'une efficacité redoutable et autres petites joyeusetés sanguinolentes, David Blyth met en scène un film qui se révèle au final être assez bordélique, au scénario pas toujours très compréhensible, et au rythme assez mollasson il faut bien le reconnaître. J'ai du mal à comprendre comment le public du Grand Rex a pu se déchaîner lors de la projection car pour ma part, c'est plutôt l'ennui qui est venu me titiller plus que l'excitation du spectacle proposé. Bien qu'assez punk dans l'esprit, la quête vengeresse du jeune Michael Tucker, interprété par le blondinet Michael Hurst, n'est pas très dynamique en soi et on a bien du mal à ressentir une quelconque empathie pour les quatre personnages principaux qui vont être pris en chasse par les deux rednecks déjà cités plus haut et qui travaillent pour le docteur Howell, étant eux-mêmes issus des expériences de ce savant fou qui veut reculer, voire vaincre la mort elle-même. Un survival qui navigue dans un univers de folie mais qui peine à vraiment décoller malgré toute la bonne volonté du réalisateur, qui tente des cadrages bizarres et des mouvements de caméra plutôt bien travaillés. Les effets gores sont soignés, l'atmosphère se veut très nihiliste, les quelques paysages de Nouvelle-Zélande vus lors des trajets des héros en voiture sont jolis (et nous rappelle ceux du futur Bad Taste) mais l'ensemble est tout de même assez laborieux, le jeu d'acteurs est plutôt limité et l'histoire, vraiment brouillonne, ne parvient guère à capter l'attention sur la longueur. Death Warmed Up est une série B foutraque, qui possède une certaine réputation chez les amateurs mais qui aura bien du mal à convaincre de nos jours.

* Disponible en édition collector et DVD simple chez EXTRALUCID FILMS



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