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mercredi 18 janvier 2023

THE LOVE HOTEL GIRL


THE LOVE HOTEL GIRL
(Lost Girls and Love Hotels)


Réalisateur : William Olsson
Année : 2020
Scénariste : Catherine Hanrahan
Pays : Etats-Unis, Japon
Genre : Drame, romance, érotique
Interdiction : -16 ans
Avec : Alexandra Daddario, Takehiro Hira, Carice van Houten, Andrew Rothney...


L'HISTOIRE : Margaret vit au Japon et elle donne des cours de prononciation en langue anglaise dans une école qui forme de futures hôtesses de l'air. La vie n'est pas rose pour Margaret, qui ne trouve aucun sens à sa vie. Elle enchaîne les rencontres d'un soir dans des "love hôtels" et boit plus que de raison. Jusqu'au jour où elle rencontre Kazu, un japonais plus âgé qu'elle et qui fait partie des Yakuza. Margaret tombe amoureuse de lui mais ce dernier doit se marier prochainement, ce qui fait la sombrer dans une spirale de déchéance infernale...

MON AVIS : Adaptation d'un roman sulfureux de Catherine Hanrahan, qui signe d'ailleurs le scénario, The Love Hotel Girl est un drame assez nihiliste nous présentant la déchéance sociale, morale et sexuelle de Margaret, une jeune femme qui ne trouve aucun sens à sa vie. Cette dernière est interprétée par Alexandra Daddario et l'actrice délivre ici une solide prestation, donnant corps et âme à ce personnage sombrant dans la déprime, l'alcoolisme et multipliant les rencontres occasionnelles dans des chambres d'hôtels dédiées. Elle parvient à faire ressentir au spectateur son mal de vivre, ses frustrations, son mal-être qui semble ne trouver aucun échappatoire. Les fans d'Alexandra seront aux anges puisque l'actrice se livre totalement et dévoile son corps et sa nudité de manière non dissimulée dans une ou deux scènes du film. Ce qu'elle n'avait pas fait depuis True Detective en 2014. Un rôle assez difficile et risquée pour l'actrice. La caméra ne la lâche jamais, elle est quasiment de tous les plans ici. Par certains aspects, The Love Hotel Girl semble vouloir surfer sur le succès de 50 nuances de Grey puisque Margaret ne trouve l'extase qu'en étant soumise à ses divers amants, leur demandant de l'attacher, de l'étrangler avec une ceinture ou de la ligoter. Une perversion dont on ne connaîtra jamais l'élément déclencheur et c'est là où le film peut décevoir quelque peu : il ne va pas assez loin dans la psyché de son héroïne. Il en va de même pour la romance entre Margaret et Kazu (Takehiro Hira) : le fait que ce dernier soit un Yakuza ne sert en fait à rien au niveau de l'histoire, si ce n'est que son sens de l'honneur et ses traditions l'empêchent de renoncer à son futur mariage pour vivre pleinement en compagnie de Margaret. Il sera par contre d'une réelle utilité pour la jeune femme puisqu'il lui permettra de rebondir et de reprendre le contrôle sur sa vie, la faisant littéralement "renaître". Sombre et désespéré, The Love Hotel Girl bénéficie de son tournage au Japon, ce qui lui donne une ambiance particulière, très éloignée des stéréotypes américains qu'on peut trouver dans ce genre de films. Pour information, le film a été tourné en 2017 et son montage original faisait 45 minutes de plus, principalement des scènes de sexe dans lesquelles on voyait Alexandra se livrer à des parties de jambes en l'air assez sordides. Mais il a été décidé de couper le film, de le remonter et de rabaisser l'aspect érotique afin de séduire un plus large public. Le film n'est donc sortit qu'en 2020 et il n'existe aucune copie du montage original. Toujours est-il que The Love Hotel Girl fonctionne bien la plupart du temps malgré des défauts de rythme et une étude psychologique pas assez poussée. On félicitera Alexandra Daddario pour sa performance, pour ce qui est peut-être un de ses plus beaux rôles. 

 

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