Légende pour la notation des films

Bienvenue dans mon univers filmique ! Ma mission ? (Re)voir tous mes films, séries Tv, documentaires et concert, tous genres confondus, sur tous supports, Vhs, Dvd, Dvd-r, Blu-ray (avec aussi les diffusions télévisées ou cinéma), et vous donner mon avis de façon simple et pas prise de tête sur chaque titre (re)vu ! C'est parti !



AVERTISSEMENT : Certaines bandes-annonces ou extraits de films peuvent heurter la sensibilité du jeune public.




mardi 20 juin 2023

SWEET SIXTEEN


SWEET SIXTEEN
(Sweet Sixteen)

Réalisateur : Jim Sotos
Année : 1983
Scénariste : Erwin Goldman
Pays : Etats-Unis
Genre : Thriller, Horreur, Slasher
Interdiction : -12 ans
Avec : Bo Hopkins, Susan Strasberg, Aleisa Shirley, Patrick MacNee, Don Shanks...


L'HISTOIRE : La famille de Melissa vient d’emménager dans une petite ville du Texas, et la jeune fille est rapidement l’objet de toutes les attentions. Or, tous les hommes, jeunes ou plus âgés, qui s’approchent d’elle sont victimes d’un tueur fou. Le shérif Dan Burke mène l’enquête et découvre bientôt d’étranges éléments...

MON AVIS : Avec son joli visuel, Sweet Sixteen fut un titre fort prisé des fans qui ont connu la glorieuse époque des vidéos-clubs dans les années 80/90. Il est réalisé par Jim Sotos, metteur en scène peu prolifique puisque sa filmographie ne compte que sept entrées au compteur ! On lui doit Viol sans Issue en 1976, qui est un remake du Forced Entry de Shaun Costello (1973), et qui a la particularité d'être le premier film mettant en vedette la belle Tanya Roberts ! Sept ans plus tard, il met en scène Sweet Sixteen pour profiter de l'engouement du public pour les slasher movies, puis la comédie Hot Moves en 1984. En 1989, il réalise une autre comédie avec L'héritier de Beverly Hills avec Martin Sheen et Burt Young. Bref, pas vraiment ce qu'on appelle une grande carrière. Il apparaît clairement que Sweet Sixteen restera son film le plus connu, sans pour autant laisser une trace indélébile chez ceux qui l'ont vu. Car il faut bien avouer que ce slasher se déroulant dans une petite ville du Texas ne brille guère par son originalité, ni par ses meurtres, vraiment peu nombreux et qui ne rivalisent en rien en matière de violence avec ceux qu'on pouvait voir dans les classiques de l'époque. Le bodycount dans Sweet Sixteen se monte à quatre victimes seulement, toutes assassinées de la même manière, à coup de couteau, tout simplement. Pas de quoi provoquer un orgasme chez les aficionados de slashers style Vendredi 13, Carnage et autre Meurtres à la St-Valentin par exemple. Néanmoins, le film de Sotos possède des qualités, à commencer par son casting et sa direction d'acteurs. Au menu, on trouve dans le rôle du shérif l'acteur Bo Hopkins, dont le visage vous sera certainement familier et que vous avez du voir dans le précédent titre de cette collection éditée par Rimini Editions, à savoir Mutant dans lequel il jouait également un shérif. Dans le rôle du père de Melissa, on a Patrick MacNee, faut-il encore présenter le célèbre John Steed de Chapeau Melon et Bottes de Cuir ? Pour interpréter sa femme, on trouve Susan Strasberg, excellente dans le Hurler de Peur de Seth Holt en 1961 entre autres. Pour jouer la fille du shérif, qui est passionnée par les enquêtes criminelles, c'est Dana Kimmell qui s'y colle et qu'on avait pu voir l'année précédente dans Vendredi 13 chapitre 3. Michael Pataki joue quant à lui le maire de cette petite ville texane sur laquelle plane l'ombre d'un tueur fou. Citons également Don Shanks qui joue un Indien en proie au racisme des habitants locaux. Et puis, il y a donc cette fameuse Melissa, jeune ado de quinze ans au comportement un peu délurée, qui va prochainement fêter son seizième anniversaire, et qui est donc la dernière personne à avoir côtoyé les victimes. Elle est interprétée par Aleisa Shirley, pour ce qui est son premier rôle à l'écran. On la reverra la même année dans Le Guerrier de l'espace : Aventures en zone interdite de Lamont Johnson. Elle jouera ensuite dans quelques séries-télévisées avant de disparaître des radars. Sa prestation dans Sweet Sixteen est correcte, incarnant avec efficience une sorte de bimbo n'ayant pas froid aux yeux et qui n'hésitera pas à nous dévoiler son corps dénudé à plusieurs reprises. Une bimbo dont les aspirants et prétendants sont donc retrouvés raides morts, le corps transpercé de divers coup de couteau. La grande question que le shérif se pose, et nous spectateur par la même occasion sera donc : qui est le tueur fou ? Bien sûr, on a plusieurs suspects possibles, à commencer par Melissa elle-même évidemment. Mais son père, ultra-protecteur envers sa fille, pourrait tout à fait faire l'affaire, tout comme le fils du shérif qui semble en pincer pour elle. La fille du shérif ferait aussi une coupable toute désignée, se passionnant pour les romans policiers. Aurait-elle décidé de commettre les crimes parfaits ? Il pourrait aussi être question de Jason Longshadow, cet Indien qui ne supporte plus le racisme anti-indien qui règne dans cette ville et qui aurait décidé d'éradiquer ceux qui maltraitent les membres de son peuple. Bref, comme dans tout thriller horrifique, ce ne sont pas les coupables potentiels qui manquent. Au shérif de démêler tout ça avant que les victimes ne s'entassent encore plus. C'est le côté plaisant du film, à savoir suivre cette enquête policière au sein de cette petite ville texane bien moins tranquille qu'il n'y paraît et peuplé d'individus bagarreurs ou racistes. Reste que cette enquête a tout de même du mal à réellement décoller ou à se montrer énergique. Le suspense est plutôt aux abonnés absents et même si la mise en scène de Jim Sotos n'est pas mauvaise, on regarde son film sans être aux aguets ou sans vraiment être pris dans l'intrigue, un peu paresseuse au final. Le pot-aux-roses sera dévoilé avant la fin, à vous de deviner l'identité du meurtrier avant que le shérif ne la découvre lorsqu'il va consulter les archives ! Sweet Sixteen reste un petit slasher lambda pas désagréable, qui se veut plus un film policier horrifique et qu'on appréciera avant tout pour son casting sympathique.

* Disponible en combo DVD + BR + Livret chez -> RIMINI EDITIONS




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire