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THE HOUSE OF THE DEAD

 

THE HOUSE OF THE DEAD
(The House of the Dead / Alien Zone)


Réalisateur : Sharron Miller
Année : 1978
Scénariste : David O'Malley
Pays : USA
Genre : Épouvante, film à sketchs
Interdiction : -12 ans
Avec : John Ericson, Ivor Francis, Judith Novgrod, Burr DeBenning, Charles Aidman....


L'HISTOIRE : Après avoir trompé sa femme avec sa maîtresse, Talmudge se retrouve paumé dans les rues de la ville, sous une pluie incessante. Il trouve refuge chez un embaumeur, qui va l'inviter à venir se mettre au sec. Ce dernier va également lui proposer de visiter son lieu de travail où sont entreposés quatre cercueils. L'embaumeur va raconter à Talmudge l'histoire des quatre cadavres présents devant lui...


MON AVIS : Le film à sketchs de nature horrifique ne date pas d'aujourd'hui ! On en trouve dès 1919, avec le Cauchemars et hallucinations de Richard Oswald. Par la suite, on aura de nombreuses autres œuvres proposant diverses histoires au sein du même film à travers les décennies, on citera à titre d'exemple Au Cœur de la Nuit en 1945, toute la vague de films à sketchs de la firme anglaise Amicus dans les années 60 et 70 (Le Train des épouvantes, Le jardin des Tortures, La Maison qui tue...), le très bon Terror Tract en 2000 sans oublier bien sûr le maître étalon du genre, à savoir le Creepshow de George A. Romero en 1982. Et il y en a des dizaines et des dizaines d'autres pour les amateurs. The House of the Dead - à ne pas confondre avec le jeu vidéo ni avec le film d'Uwe Boll - est donc un film à sketchs, vous l'aurez compris. Il est l'unique réalisation de Sharron Miller pour le cinéma, cette dernière s'étant ensuite tournée dans le monde de la série-télévisée. Datant de 1978, on ne peut pas dire qu'il s'agit là d'un classique du genre. Le fil conducteur nous présente un mari adultère (John Ericson) qui descend d'un taxi au mauvais endroit et se retrouve chez un embaumeur (Ivor Francis) qui va lui montrer sa salle de travail, dans laquelle se trouve donc quatre cercueils. L'embaumeur va raconter pourquoi les quatre corps placés dans les cercueils ont fini chez lui et c'est parti pour quatre histoires assez diversifiées. La première nous propose de suivre une prof qui ne semble pas porter les enfants dans son cœur. Un peu embêtant quand on fait ce métier. De retour chez elle, elle pense pouvoir se reposer tranquillement mais des bruits inquiétants se produisent et elle se demande si quelqu'un ne serait pas rentré chez elle. Elle découvrira que ce sont de nombreux enfants qui se sont incrustés dans sa maison et qu'ils ont une petite particularité que je ne vous dévoilerai pas ici. Ce premier sketch n'est pas vraiment percutant et on aurait aimé en savoir plus sur ces enfants justement et le pourquoi de cette particularité. Le second cercueil contient le corps d'un passionné de photographie qui invite de jeunes femmes chez lui et les filme à leur insu, avant de les assassiner. Un petit côté Le Voyeur ici, mais sans le génie de Michael Powell. Encore une fois, on a pas grand chose à se mettre sous la dent et la chute finale, qui donne tout son sel aux histoires logiquement, n'a rien d'extraordinaire. Déjà deux sketchs et toujours rien de transcendant, à défaut d'être sympa. La troisième histoire relève nettement le niveau de ce qui a précédé, avec un détective anglais qui vient rencontrer un détective américain, réputé être le meilleur analyste de scène de crimes au monde. Le duo va se taquiner, se confronter, et nous amuser par la même occasion, dans un style très british alors que le film est américain. La révélation et le twist final sont franchement très drôles et ce troisième sketch était vraiment plaisant à visionner même s'il joue plus dans le registre de la comédie noire que de l'épouvante. On arrive déjà au quatrième et dernier sketch. Celui-ci traite d'un homme plutôt égoïste, qui ne se soucie guère des autres et qui va se retrouver prisonnier au sein d'un local abandonné. Pour réussir à sortir, il va devoir survivre à de nombreux pièges mortels placés sur son chemin. Un petit côté Saw avant l'heure qui nous propose même un twist final moralisateur. Pas mal. Le fil conducteur se clôturera sur une touche d'humour noir qu'on aura vu venir depuis belle lurette. Bref, cette anthologie se laisse gentiment regarder mais on a vu nettement mieux dans le genre. A découvrir plus par curiosité. Il est à noter que le distributeur a re-titré ce film en Alien Zone pendant un temps et on se demande bien pourquoi vu qu'il n'y a aucune trace d'extra-terrestre dans les histoires, à moins que les enfants du premier sketch, qui lorgne un peu entre Le Village des Damnés et De Si Gentils Petits Monstres ne soient des aliens ? Un bien curieux mystère, qui n'a aucune explication à ce jour...


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