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LAST STRAW

 

LAST STRAW
(Last Straw)


Réalisateur : Alan Scott Neal
Année : 2023
Scénariste Taylor Sardoni
Pays USA
Genre : Thriller, home invasion, horreur
Interdiction : -12 ans
Avec : Jessica Belkin, Taylor Kowalski, Joji Otani-Hansen, Glen Gould...


L'HISTOIRE : Nancy travaille dans le fast-food de son père en tant que manager. Elle doit diriger son équipe, résister à la drague de Bobby qui est amoureux d'elle, gérer les petits voyous locaux qui viennent s'amuser dans le restaurant et cacher sa grossesse récente à son père. Celui-ci devant s'absenter, Nancy doit en plus gérer le travail de nuit avec Jake, dont le comportement désobligeant la fait sortir de ses gonds. Elle décide de le virer et d'assurer seule la nuit de travail. Un mauvais choix, surtout quand les 4 petits voyous éjectés au milieu de l'après-midi décident de revenir s'amuser dans les parages...

MON AVIS : Pour son premier long-métrage, Alan Scott Neal décide de mettre en scène un thriller horrifique mêlant home invasion et survival. Il place donc son héroïne Nancy, interprétée avec brio par la charmante Jessica Belkin, au sein d'un Diner, un fast food américain, seule et de nuit pour corser le tout. La jolie demoiselle a passé une assez mauvaise journée, arrivant en retard suite à une panne de voiture, apprenant qu'elle est enceinte et ne sachant pas qui est le père, certainement rencontré lors d'une soirée arrosée, devant montrer qui est la patronne au sein de son équipe et faire face à 4 petits morveux à mobylettes se pointant masqué dans le restaurant durant l'après-midi. Une altercation qui ne va pas en rester là, dixit celui qui semble être le chef de la bande. Cerise sur le gâteau, son père lui demande d'assurer le service de nuit avec Jake, un collègue qu'elle n’apprécie pas trop. Ce dernier se montrant un peu rebelle une fois le patron partit, Nancy décide d'assumer son rôle de manager et le licencie séance tenante. Elle se retrouve donc à faire le service de nuit seule et ce qui devait arriver arriva : la bande des 4 morveux masqués se repointe, histoire de lui flanquer la frousse et de lui faire comprendre qu'elle devrait faire gaffe à l'avenir. Classique non ? Eh bien pas tant que ça au final puisque le scénariste Taylor Sardoni nous propose quelques rebondissements et retournements de situations assez malins et qui, associés à la mise en scène du réalisateur, donnent un nouvel intérêt à Last Straw. En effet, le film utilise le principe du double angle de vue, à savoir celui de l'héroïne dans un premier temps puis celui des agresseurs dans un second temps. C'est avec ce dernier que les surprises auront lieu, débutant lors d'un twist situé vers le milieu du film. Comme quoi, nos attentes et notre perception des événements peuvent être facilement manipulées. Je n'en dirai pas plus pour ne pas spoiler bien sûr. Hormis cela, Last Straw joue assez bien avec les codes du film de home invasion, avec individus masqués pénétrant de force dans le lieu de l'action, héroïne terrorisée qui va devoir assurer sa survie de manière aussi brutale que les attaques venant de ses agresseurs, violence démonstrative et j'en passe. La révélation du film s'appelle donc Jessica Belkin, actrice que je ne connaissais pas du tout et qui assure vraiment ici, autant dans des séquences misant sur l'émotion que dans celles nettement plus nerveuses où elle doit se débarrasser des intrus malveillants. On trouvera par contre assez intrigant le fait que le réalisateur ne cherche pas réellement à rendre attachante son héroïne. Nancy est certes enceinte, perdue dans un monde qui ne semble pas lui convenir, travaillant pour aider son père sans réellement apprécier ce qu'elle fait. Elle est là où on lui demande d'être mais sans lui demander ce qu'elle, elle désire vraiment. Le personnage-type de la jeune fille paumée, qui fait de mauvais choix, ces derniers allant se retourner contre elle. Sa situation peut expliquer son irritabilité mais diminue le sentiment d'empathie que le spectateur doit ressentir pour elle dans ce type de film. Rien de grave au final puisque les subtilités du scénario et la réalisation tendue permettent à Last Straw de s'en sortir avec les honneurs et d'offrir un divertissement soigné et un peu plus original que ce qu'on en attendait.

 

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