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LE CHÂTEAU DES MESSES NOIRES

LE CHÂTEAU DES MESSES NOIRES
(Der fluch der schwarzen schwestern / The devil’s plaything / Veil of Blood)

Réalisateur : Joseph W. Sarno
Année : 1973
Scénariste : Joseph W. Sarno
Pays : Allemagne, Suède, Suisse
Genre : Epouvante, Erotique, Sorcellerie, Vampire
Interdiction : -16 ans
Avec : Ulrike Butz, Nadia Henkova, Marie Forsa, Nico Wolferstetter, Anke Syring


L'HISTOIRE : A la suite d'un accident lors d'une nuit d'orage, un groupe de jeunes gens vient se réfugier dans un château lugubre. Ce dernier abrite une communauté de jeunes filles effectuant d'étranges rites sexuelles et occultes sous la domination de la gouvernante qui désire faire réincarner l'âme d'une ancienne baronne vampire, la comtesse Varga, mise à mort par des villageois il y a plusieurs siècles. Une bonne aubaine pour la gouvernante puisque parmi ses invités se trouve une descendante de la baronne...

MON AVIS : Autant le dire de suite, Le château des messes noires est un film d’épouvante gothique érotique mais c’est bien ce dernier aspect qui est privilégié tout au long du long métrage. Les éléments liés à l’épouvante se retrouve essentiellement dans les décors (le château, les couloirs, les éclairages à la bougie, l’orage au dehors, les rituels sataniques…) mais niveau ambiance, on est très loin des films de genre anglais ou italiens. Car il faut bien l’avouer, la principale préoccupation de Joe Sarno est de dévêtir l’ensemble de son casting féminin (et masculin). Si vous êtes amateurs de films où les actrices passent leur temps à se balader à poil sans raison particulière, à s’auto-satisfaire manuellement ou à l’aide d’objet dans un lit voluptueux et à fricoter avec d’autres demoiselles sans qu’un scénario vraiment  consistant ne vienne alourdir le propos, alors Le château des messes noires devrait vous satisfaire. Les autres, ceux qui aiment frissonner devant les films de la Hammer par exemple, en seront pour leur frais et trouveront certaines séquences d’un ridicule assez flamboyant (les scènes répétitives et lassantes des prêtresses dansant nues lors des fameuses messes noires, le tout sous un rythme de djembé qui parvient à vous rendre presque fou…) et se diront que ce long métrage d’une durée d’1h40 aurait largement gagné à être raccourci d’au moins 30 minutes si ce n’est plus. Parce qu’il n’y a quasiment aucun enjeu dramatique ou réellement passionnant à suivre. Le scénario fait dans le déjà vu et verse dans la facilité des histoires utilisant le folklore local (vampire, réincarnation). Pourtant, on trouve aussi de bonnes choses dans Le château des messes noires. Comme par exemple la superbe actrice Ulrike Butz, déesse de la sexploitation allemande, morte tragiquement à l’âge de 46 ans, ayant sombré dans l’enfer de la drogue. La belle se fait d’ailleurs désirer car elle n’apparaîtra nue qu’au bout d’une bonne heure de film, me laissant rêveur devant mon écran tandis que toutes ses autres copines n’en finissent pas se désaper à tour de rôle. Heureusement, Joe Sarno a eu la bonne idée d’en faire la « vedette » du film lors du dernier acte, puisque Ulrike va devenir le corps servant à la réincarnation du vampire. La scène finale se déroulant dans la forêt est absolument admirable en terme de poésie gothique et la voir vêtue d’une robe noire ultra sexy et la bouche ensanglantée est une des bénédictions de ce film. Également connu sous le titre de Vampire ecstasy ou Les vierges des messes noires, ce qui lui convient parfaitement, Le château des messes noires est à ranger à côté du Vampyros Lesbos de Franco ou du film de Jean Rollin Le frisson des vampires. Trop long, pas assez rythmé, alignant les scènes érotiques au détriment de l’histoire ou de l’ambiance et possédant un côté « nanar » détonnant, le film de Joe Sarno s’avère assez anecdotique tout en recelant quelques attraits non négligeables, Ulrike Butz en tête. 

Disponible en DVD ICI

NOTE : 2,5/6


1 commentaire:

  1. Merci pour ton avis car j'hésite depuis un bail à le voir. Je suis fan de films gothiques en général mais vu que c'est le côté érotique qui est privilégié, je laisse tomber (c'est ce que j'avais déjà lu un peu à droite à gauche de toute façon).

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