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KONGA

KONGA
(Konga)

Réalisateur : John Lemont
Année : 1961
Scénariste : Aben Kandel, Herman Cohen
Pays : Etats-Unis, Angleterre
Genre : Fantastique
Interdiction : /
Avec :  Michael Gough, Margo Johns, Jess Conrad, Claire Gordon, Austin Trevor...


L'HISTOIRE : De retour d'Afrique après une longue absence, le docteur Charles Decker, expert en botanique, décide de mener d'étranges expériences sur Konga, un jeune chimpanzé. Decker travaille sur un sérum concocté à base de plantes tropicales qui aurait la faculté de développer le croissance à vitesse grand V. Mais dans sa course à la réussite, le botaniste perd peu à peu l'esprit et va se servir de Konga afin d'éliminer toute personne se mettant en travers de sa route. Il inocule le sérum au chimpanzé qui grossit pour atteindre la taille d'un gorille et hypnotise ce dernier afin d'en faire son esclave...

MON AVIS : Superbe affiche pour Konga mais le résultat à l'écran est loin d'être aussi convaincant. John Lemont a voulu faire sa propre version de King Kong mais il ne bénéficiait sûrement pas des moyens financiers requis ni du talent de Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack, responsables du chef-d'oeuvre de 1933. La vision de Konga s'avère on ne peut plus décevante et le pauvre Michael Gough se donne bien du mal pour faire passer la pilule. Le film est extrêmement bavard et se concentre plus sur la folie naissante du botaniste et son amour pour une jeune élève que sur les agissements du petit chimpanzé devenu gorille meurtrier. Michael Gough parvient à interpréter un personnage certes intéressant, qui perd complètement les pédales suites à ses recherches et à sa soif de gloire. Il n'hésite pas à envoyer son singe tuer les quelques indésirables pouvant l'empêcher de poursuivre ses expériences, comme le doyen de la faculté, ou le prendre de vitesse, comme cet autre expert en botanique. Malheureusement, notre singe vedette aura bien du mal à être crédible puisqu'il s'agit juste d'un acteur dans une combinaison de gorille ! Aucune démarche simiesque, aucune crédibilité ! Konga devient alors un Craignos Monsters qui pourra faire hurler de rire les amateurs de nanars mais qui laissera hagard les autres, ceux qui s'attendaient à un film fantastique de qualité. Le final, dans lequel Konga devient gigantesque, possède un petit capital sympathie non négligeable mais les fans de films de monstres détruisant les villes en seront aussi pour leur frais puisque Konga ne saccage qu'une simple maquette de maison ! Même pas une voiture de piétinée, même pas Big Ben de détruite ! Triste. Le spectacle et la qualité ne sont donc pas au rendez-vous et on n'aura bien du mal à se montrer clément envers Konga. Dommage.

NOTE : 2/6


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