TERMINATOR
(The Terminator)
Réalisateur : James Cameron
Année : 1984
Scénario : James Cameron, Gale Anne Hurd
Pays : Etats-Unis, Angleterre
Genre : Science-Fiction
Interdiction : -12 ans
Avec : Arnold Schwarzenegger, Linda Hamilton, Michael Biehn, Lance Henriksen, Paul Winfield...
L'HISTOIRE : A Los Angeles en 1984, un Terminator, cyborg surgi du futur, a pour mission d'exécuter Sarah Connor, une jeune femme dont l'enfant à naître doit sauver l'humanité. Kyle Reese, un résistant humain, débarque lui aussi pour combattre l'implacable machine à tuer et aider la jeune femme...
MON AVIS : Un soir de 1985, la sonnette retentit chez mes parents, au alentours de 19h45. J'ai 11 ans et ma soeur et son mari débarquent à l'improviste pour m'emmener au cinéma. Titre du film : Terminator. 1h45 et des poussières plus tard, c'est les yeux plein d'étoiles qu'on me ramène chez moi. Je me suis pris en pleine face un sacré choc cinématographique, de ce qui laisse des traces indélébiles dans l'esprit d'un enfant. Revu en cette matinée du 20 février 2013, un simple constat s'impose. Terminator reste et restera un choc cinématographique absolu, un film de science-fiction majeur qui impose le respect. Rien que le titre en met plein la vue. Terminator. Simple, efficace, définitif. Tout comme cette machine de guerre futuriste que ce nom caractérise à l'écran. Arnold Schwarzenegger n'a jamais été aussi impressionnant et terrifiant que dans ce film. Il interprète un méchant de cinéma cinq étoiles, le nec plus ultra de la destruction et de l'extermination. Impassible, froid, méthodique, c'est une véritable machine à détruire dont il joue le rôle et l'acteur lui offre son charisme et sa colossale stature avec un talent indéniable. Les scènes d'action et de fusillades sont légions et jamais le rythme ne faiblit, entraînant le spectateur dans un véritable ballet de violence urbaine, la séquence du commissariat en étant le point d'orgue. Les séquences dans le futur sont absolument fabuleuses et on n'a qu'une envie, que James Cameron fasse un film qui se déroulerait uniquement durant cette guerre entre les machines et les humains. Michael Biehn et Linda Hamilton sont parfaits et soutiennent haut la main un scénario intelligent et fascinant. Et puis arrive la cerise sur le gâteau : à 1h27 environ, le Terminator est la proie des flammes et semble avoir perdu la bataille. C'est alors qu'il se relève une énième fois, mais sous sa vraie apparence, celle d'un exosquelette métallique de toute beauté, certainement l'une des plus belles créations du cinéma fantastique. Ce cyborg de métal a fait briller comme jamais les yeux de l'enfant de 11 ans que j'étais la première fois que j'ai vu ce film. Il les a encore fait briller quelques vingt-huit ans plus tard.
NOTE : 6/6
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