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HOUSE (1977)

HOUSE
(Hausu)

Réalisateur : Nobuhiko Ôbayashi
Année : 1977
Scénario :  Chiho Katsura
Pays : Japon
Genre : Fantastique
Interdiction : /
Avec : Kimiko Ikegami, Miki Jinbo, Kumiko Ohba, Eriko Tanaka, Mieko Satô...


L'HISTOIRE : Gorgeous apprend avec stupeur que son père fréquente une nouvelle compagne et bien que sa mère soit morte depuis deux ans, elle l'accepte très mal. Elle décide alors d'emmener ses six amies avec elle dans la vieille maison de sa tante afin de passer les vacances d'été. La vieille tante accueille avec joie les sept jeunes filles. Peu de temps après, des évènements plus qu'étranges se produisent dans la maison...

MON AVIS : Attention, voici un O.F.N.I., un Objet Filmique Non Identifié ! House (à ne pas confondre avec le film de Steve Miner datant de 1986) est en effet une oeuvre hors du commun, totalement farfelue, qui plonge le spectateur dans divers univers, passant de la comédie au fantastique, de l'horreur à la comédie musicale, avec une énergie et une inventivité assez déconcertante. Le réalisateur Nobuhiko Ôbayashi nous livre un film de maison hantée qui ne ressemble à aucun autre et dont le but n'est absolument pas de faire peur. C'est une sorte de mélange entre un conte de fée façon Alice au Pays des Merveilles mais sous ecstasy, Evil Dead 2, Le Magicien d'Oz et l'univers de Tex Avery. L'aspect comédie déjantée est en effet ce qui ressort le plus du film, couplé à divers éléments relevant du cinéma fantastique. On y trouve pèle-mêle un chat au pelage blanc qui lance des éclairs verts et provoque bien des maléfices, un piano cannibale, une tête coupée qui mord les fesses de ses victimes, une paralytique qui marche quand l'envie lui prend, des meubles qui se mettent à attaquer les résidents, le tout dans des décors très pop et kitch, avec de nombreux paysages en peinture qui donnent une touche très expérimentale à cette oeuvre atypique. Les sept jeunes filles portent toutes des noms qui évoquent leur personnalité (Gorgeous, Kung fu, Mac, Fantasy, Mélody, Prof...) et elles sont très à l'aise devant la caméra, apportant une note de fraîcheur bienvenue à cet ensemble iconoclaste. Le final verse même dans la poésie. Un vrai film touche-à-tout, qui bénéficie d'une dernière demi-heure apocalyptique et totalement dingue. Cet enchevêtrement de genres et le style très particulier de la mise en scène pourra surprendre le public lambda et le faire décrocher. Les autres, les amateurs, les curieux de film "autre", y trouveront largement leur compte. Une expérience cinématographique qui ne laisse pas indifférent mais qui est parfois déboussolante...





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