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SUPERARGO CONTRE DIABOLIKUS

SUPERARGO CONTRE DIABOLIKUS
(Superargo contro Diabolikus)

Réalisateur : Nick Nostro   
Année : 1966
Scénariste : Jaime Jesús Balcázar  
Pays : Italie, Espagne
Genre : Action, Policier, Super-héros
Interdiction : /
Avec : Giovanni Cianfriglia, Gérard Tichy, Loredana Nusciak, Francisco Castillo Escalona...


L'HISTOIRE : Lors d’un combat, le catcheur Superargo tue accidentellement son ami, le Tigre. Décidé à se retirer du ring, il est appelé par le colonel Kinski pour une dangereuse mission. En effet, une bande de pirates dirigée par le malfaisant Diabolikus sévit dans les mers des Caraïbes, voulant collecter de l’uranium dans le but de dominer le monde. Vêtu de son costume rouge et noir, et emportant ses nombreux gadgets, Superargo accepte la mission et vole à la recherche de Diabolikus, soutenu dans cette périlleuse mission par son amie Lidia...

MON AVIS : Vous êtes fans de Santo, le célèbre catcheur mexicain héros d'une pléthore de films ? Vous aimez les super-héros qui n'ont peur de rien ? Vous aimez les ambiances kitsch et les films divertissants, pas prise de tête ? Vous êtes accrocs au film d'espionnage et vous vénérez James Bond ? Alors Superargo contre Diabolikus est fait pour vous ! Co-production italo-espagnole de 1966 due à Nick Nostro, ce film est l'un des pionniers cinématographiques du genre Fumetti à base de super-héros ou de super-vilains, entendez par là "adaptation pour le cinéma d'une bande-dessinée ou d'un roman-photo italien avec des super-héros ou des super-vilains". Il partage cet honneur avec le Kriminal d'Umberto Lenzi et le Flashman contre les hommes invisibles, réalisé la même année. Trois films dont le succès ouvrira la voie à de nombreuses autres adaptations, telles Satanik, Le retour de Kriminal, Mister X, Danger Diabolik ou autres aventures des Trois fantastiques Supermen par exemple. Dans le film qui nous intéresse ici, l'hommage aux films de Santo saute aux yeux : tout comme le catcheur mexicain, Superargo est constamment revêtu de son superbe costume rouge et porte son masque en toute circonstance, que ce soit pour aller rendre visite à sa ravissante amie Lidia (Mónica Randall), pour assister à une réunion de la plus haute importance ou pour se faufiler incognito dans le repaire des ennemis ! Pas sûr que niveau discrétion, on soit dans le plus efficace mais niveau plaisir visuel, c'est le haut du panier car on imagine très bien notre super-héros prendre son bain ou aller pisser sans ôter son masque ! Bref, c'est kitsch à souhait et on savoure ce divertissement coloré et fun dans notre fauteuil comme des gamins régressifs qui en oublient toute logique. Car lorsqu'on regarde Superargo contre Diabolikus, on se fout de toute notion de rationalité, de crédibilité. On veut juste voir ce drôle de diable rouge, interprété par Giovanni Cianfriglia (mentionné sous son nom américanisé de Ken Wood), se battre, conduire son bolide, utiliser ses gadgets et mettre à mal les plans évidemment diaboliques de Diabolikus ! Ce dernier, comme tout méchant d'envergure, veut devenir le maître du Monde ! Rien que ça ! Si action il y a dans le film de Nick Nostro, avec moult bagarres (dont une très belle séquence sous-marine), elle ne prime pas tant que ça, se mettant souvent en retrait pour laisser place à une intrigue policière teintée d'espionnage qui, sans nous tenir vraiment en haleine il faut bien le reconnaître, s'avère suffisamment distrayante pour qu'on profite du spectacle sans que l'ennui ne vienne poindre le bout de son nez. On trouve en plus quelques jolies filles portant des tenues diversifiées de toute beauté et qui jouent les femmes fatales de deux côtés : déjà mentionnée, Superargo bénéficie du soutien de la charmante Lidia quand Diabolikus peut compter sur sa très méchante assistante, interprétée par Loredana Nusciak. Si Superargo contre Diabolikus apparaît le plus souvent d'une naiveté confondante, le film est traité avec un sérieux à toute épreuve, ce qui tend à rendre encore plus ahurissant le spectacle proposé et donc, encore plus jubilatoire. Le succès du film engendra d'ailleurs une suite en 1968, connu sous son titre français de L'invincible Superman ou sous son titre belge de Superargo contre les Robots.

* Disponible en DVD chez ARTUS FILMS

NOTE : 4/6




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