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47 RONIN

47 RONIN
(47 Ronin)

- visionné via le BR 3D -

Réalisateur : Carl Rinsch
Année : 2013
Scénariste : Chris Morgan, Hossein Amini
Pays : Etats-Unis
Genre : Arts-Martiaux, Aventure, Fantastique
Interdiction : /
Avec : Keanu Reeves, Hiroyuki Sanada, Ko Shibasaki, Tadanobu Asano, Rinko Kikuchi...


L'HISTOIRE : Un perfide seigneur de guerre ayant tué leur maître et banni leur tribu, 47 samouraïs errants jurent de se venger et de restaurer l'honneur de leurs compatriotes. Arrachés à leurs foyers et perdus aux quatre coins des terres connues, cette poignée de rebelles se voit contrainte de recourir à l'aide de Kai - un demi sang qu'ils avaient jadis renié - lors de leur combat à travers un univers violent, peuplé de monstres mythologiques, de métamorphoses maléfiques et d'effroyables dangers. Cet exil sera l'occasion pour cet esclave rejeté de se révéler leur arme la plus redoutable, et de devenir la figure héroïque qui donnera à cette troupe d'insoumis l'énergie de marquer à jamais l’éternité...

MON AVIS : Blockbuster pourvu d'un budget avoisinant les 175 millions de dollars, 47 Ronin fût un flop retentissant, ne récoltant que 20,6 millions de dollars lors de sa sortie. Il faut dire que son tournage a été des plus chaotiques, avec un scénario réécrit plusieurs fois, une envie subite de faire le film en 3D qui a imposé à ce que des scènes soient entièrement retournées et une sortie repoussée à diverses reprises également; Autant d'éléments qui n'ont pas joué en faveur d'une oeuvre qui ne mérite pas du tout sa réputation de mauvais film. Certes bancal, plombé parfois par des images de synthèses un peu trop voyantes, 47 Ronin parvient en tout cas à assurer le spectacle et à nous divertir. Mêlant aventure, arts-martiaux et fantastique, le premier long métrage de Carl Rinsch utilise comme matériau de base une légende universelle japonaise, celle des 47 Ronin donc, légende inspirée par un fait divers réel ayant eu lieu en 1701 dans la ville d'Ako. Si les scénaristes ont évidemment pris quelques libertés par rapport à la véritable histoire, ajoutant dans le film un bestiaire fantastique comme une sorcière (magnifique Rinko Kikuchi), un Qilin, un dragon et un ogre, 47 Ronin la respecte dans sa plus grande partie et la destinée de ses samouraïs privés de maître suite au complot fomenté par le vil Kira nous procurera bien des émotions et du dépaysement. Bénéficiant de superbes images la plupart du temps ainsi que de jolies trouvailles visuelles, nous rappelant parfois les classiques de Tsui Hark, 47 Ronin, même s'il semble hésiter sur la direction à prendre ou aurait mérité un traitement encore plus approfondi, voire même une durée plus longue, joue admirablement bien avec les notions d'honneur, de vengeance et de fidélité, dans la plus pure tradition japonaise. Restaurer l'honneur de son maître et de sa ville, tel est le devoir que veut mener Ôishi et ses samouraïs déchus, assistés d'un sang-mêlé, interprété par un Keanu Reeves assez monolithique mais bien en place. La figure légendaire d'Ôishi est quant à lui interprété par un acteur également légendaire, à savoir Hiroyuki Sanada, que les enfants des années 80 connaissent mieux sous le nom d'Ayato, le célèbre "Fantôme" de la série San Ku Kaï, qu'on avait revu dans le terrifiant Ring en 1998. 47 Ronin nous offre des combats bien ficelés et admirablement chorégraphiés, des séquences spectaculaires et une certaine poésie qui fait qu'on prend du plaisir à sa vision. Etant amateur de ce type de production, j'ai vraiment apprécié le film qui est très loin d'être la purge annoncée. Un beau divertissement, joliment mis en scène, qui nous fait voyager et atteint son but la plupart du temps. On regrettera par contre que "zombie boy" (Rick Genest) ne soit présent à l'écran qu'une vingtaine de seconde alors qu'il figure en bonne place sur l'affiche française du film.

NOTE : 4/6


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