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ET LE VENT APPORTA LA VIOLENCE

ET LE VENT APPORTA LA VIOLENCE
(E Dio disse a Caino...)

Réalisateur : Antonio Margheriti
Année : 1970
Scénariste : Giovanni Addessi, Antonio Margheriti
Pays : Italie, Allemagne
Genre : Western
Interdiction : -12 ans
Avec : Klaus Kinski, Peter Carsten, Marcella Michelangeli, Antonio Cantafora, Giuliano Raffaelli...


L'HISTOIRE : Après avoir passé dix ans de sa vie à casser des cailloux dans un pénitencier, Gary Hamilton se voit gracier grâce à son passif militaire. Sa liberté retrouvée, il n'a plus qu'une seule obsession : retrouver le tyrannique Acombar, responsable de son emprisonnement pour un vol et un crime qu'il n'a pas commis et assouvir sa vengeance. Prévenu par son fils du retour d'Hamilton, Acombar charge sa milice de l'arrêter aux portes de la ville, alors qu'une violente tempête s'annonce...

MON AVIS : On le sait, faire tourner Klaus Kinski n'est pas une mince affaire, le comportement violent et colérique de l'acteur sur les plateaux n'étant pas une légende. Choisissant ses rôles avec soin, Kinski a toutefois accepté à diverses reprises d'apparaître dans des films d'Antonio Margheriti, parfois dans de simples seconds rôles. Pourquoi une telle gentillesse envers ce réalisateur italien ? Tout simplement parce que Klaus Kinski a fortement apprécié que Margheriti lui ait offert un rôle de "gentil" dans Et le Vent apporta la Violence ! Il est effectivement rare de voir Kinski du bon côté de la Force, son physique et sa folie lui attribuant plutôt des rôles de salauds. Avec Et le Vent apporta la Violence, il interprète la victime d'une machination l'ayant envoyé dix ans en prison casser des cailloux sous un soleil ardent. De quoi ruminer et préparer une vengeance mûrement réfléchie. Libéré par grâce présidentielle, le personnage de Gary Hamilton va devenir un ange rédempteur et vengeur, n'ayant aucune pitié pour ceux qui lui ont volé des années de sa vie. La violence du titre est donc double : violence de la tempête qui arrive et violence des nombreuses tueries perpétrées par Klaus Kinski, fin tireur qui ne manque jamais sa cible. Si le début du film se passe en plein jour, la majorité de l'action de ce western se déroule de nuit, lui conférant alors une ambiance propre au film d'épouvante gothique : cloche d'une église qui sonne quand on ne l'attend pas, passages secrets et souterrains permettant à Kinski d'exécuter ses ennemis tel un fantôme, secret de famille, villa éclairée à la bougie, miroirs à gogo, flammes évoquant l'Enfer, prêtre qui joue de l'orgue, autant d'aspects significatifs auxquels il faut donc ajouter les éléments climatiques qui se déchaînent à l'extérieur, avec vent, pluie et ténèbres qui s'abattent sur la ville. Même si la mise en scène manque parfois d'ampleur, impossible de ne pas tomber sous le charme de cette ambiance baroque qui donne tout son charme et son originalité au film. Avec peu de budget, Antonio Margheriti a réussi à passer outre l'aspect financier pour apporter à ce film une touche personnelle qui en fait un western un peu hors-norme. Vraiment très intéressant...

NOTE : 4/6


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