FRANKENSTEIN
(Frankenstein)
(Frankenstein)
Réalisateur : James Whale
Année : 1931
Scénariste : Garrett Fort, Francis Edward Faragoh, d'après l'oeuvre de Mary Shelley
Pays : Etats-Unis
Genre : Epouvante
Interdiction : /
Avec : Colin Clive, Boris Karloff, Dwight Frye, Mae Clarke, Edward Van Sloan, Frederick Kerr
L'HISTOIRE : La jeune Elizabeth est inquiète pour son fiancé, le docteur Henry Frankenstein, car celui-ci ne donne plus de nouvelles et est parti s'isoler dans une tour de gué qu'il a transformé en laboratoire pour mener à bien des expériences secrètes. En effet, Henry Frankenstein a créé un corps à partir de morceaux de cadavres qu'il a lui-même été déterré et lui a implanté un cerveau. Il attend le soir où l'orage sera à son paroxysme pour donner la vie à sa création grâce à la puissance de la foudre. Mais le cerveau dérobé par son assistant Fritz est celui d'un criminel...
MON AVIS : Grand classique du cinéma d'épouvante devant l'Eternel, Frankenstein conserve quelques 80 ans plus tard toute sa force et son pouvoir de fascination. Les ingrédients de cet exploit ? Une réalisation alerte de James Whale, un casting excellent avec un Colin Clive fascinant dans le rôle d'Henry Frankenstein, des décors grandioses, dont le laboratoire qui est d'une perfection absolue, une ambiance macabre merveilleusement bien retranscrite à l'écran, des scènes cultes (la première apparition du monstre, la séquence où le monstre jette dans le lac la petite Maria par jeu...), de la poésie et une certaine tendresse pour cette créature innocente jetée sans apprentissage dans le monde des vivants et reniée par son créateur, qui est évidemment la pièce maîtresse de l'oeuvre. Incarnée par Boris Karloff, qui bénéficie du talent de maquilleur de Jack Pierce, la créature de Frankenstein version 1931 est celle dont le visage reste incontestablement le plus connu de tout le bestiaire du cinéma fantastique existant. Encore aujourd'hui, aucun monstre, aucune créature ne peut rivaliser avec l'apparence de Boris Karloff dans l'inconscient collectif. James Whale a réalisé un authentique chef d'oeuvre qu'on ne se lasse pas de revoir, en étant toujours aussi admiratif devant tant de talent et de savoir-faire, deux notions qu'il élèvera à un niveau encore supérieur quatre ans plus tard en donnant au monde le plus grand et le plus beau film fantastique de tous les temps, La Fiancée de Frankenstein...
NOTE : 6/6
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