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jeudi 19 mai 2011

LE COUVENT DES PÊCHERESSES


LE COUVENT DES PÊCHERESSES
(La Monaca del Peccato / Convent of Sinners / On l'appelle Soeur Désir)


Réalisateur : Joe d'Amato
Année : 1986
Scénariste : Antonio Bonifacio, Daniele Stroppa, d'après l'oeuvre de Diderot "La Religieuse"
Pays : Italie
Genre : Nunsploitation
Interdiction : -16 ans
Avec : Eva Grimaldi, Karin Well, Gabriele Gori, Jessica Moore, Martin Philips, Gabriele Tinti


L'HISTOIRE :  Violée par son beau-père, la jeune Suzanne est envoyée au couvent pour devenir religieuse contre son gré. Une fois dans l'enceinte cléricale, Suzanne va découvrir un monde d'hypocrisie et de débauches sexuelles cachées. Prise sous la protection de la Mère Supérieure, Suzanne va s'attirer les foudres de la Mère en second, qui va comploter contre elle et tenter de la faire passer comme étant possédée par le Diable...

MON AVIS : Le bien connu Joe d'Amato nous livre un "Nunsploitation" de qualité mais qui s'avère relativement sage au niveau de la frénésie sexuelle qui régie généralement ce type de long-métrage. Ce qui se passe dans un couvent à fait fantasmer une génération de réalisateurs masculins qui ont laissé libre cours à leurs désirs en faisant du lieu saint un endroit de débauche. Dans Le Couvent des Pêcheresses, il y a évidemment de l'érotisme mais qui s'avère très gentillet, avec une multitude de nonnes fort jolies que le réalisateur italien passe son temps à dénuder et à filmer de près, mais quasiment aucun accouplement lesbien ou avec des prêtres, si ce n'est la séquence où Suzanne embrasse le prêtre à travers une grille. On a connu Joe d'Amato plus en forme à ce niveau. Le film se laisse donc regarder tranquillement, le spectacle n'est pas désagréable, loin s'en faut et les malheurs d'Eva Grimaldi restent de l'ordre de l'anecdotique. Le métrage change soudain de ton en cours de route, lorsque la Mère en second, jalouse de Suzanne, lui déclare la guerre et veut la faire passer pour une possédée. Le film devient alors un pamphlet anti-clérical, puisqu'on dépêche sur place un pseudo exorciste qui, sous l'influence de la Mère en second, n'hésite pas à chauffer un crucifix discrètement avant de le placer devant Suzanne. La jeune fille recule bien sur devant la chaleur de l'objet, mais son geste sera pris pour un signe de sa possession. Joe d'Amato égratigne ainsi l'Eglise et les extrémistes religieux qui ont conduit à faire naître l'Inquisition. Cette seconde partie est beaucoup moins distrayante que la première, puisque plus sérieuse et réaliste. Eva Grimaldi s'en sort plutôt bien et livre une composition de qualité. Au final, un "Nunsploitation" assez sobre mais joliment filmé, qu'apprécieront les amateurs du genre même si on pouvait s'attendre à plus de délire de la part du réalisateur italien.




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