MORGANE ET SES NYMPHES
(Morgane et ses Nymphes, Girl Slaves of Morgana Le Fay)
Réalisateur : Bruno Gantillon
Année : 1971
Scénariste : Bruno Gantillon, Jacques Chaumelle
Pays : France
Genre : Fantastique, Erotique
Interdiction : -16 ans
Avec : Dominique Delpierre, Alfred Baillou, Mireille Saunin, Régine Motte, Ursule Pauly, Michèle Perello, Nathalie Chaine
L'HISTOIRE : Anna et Françoise se perdent dans la campagne auvergnate et trouvent refuge dans une maisonnette abandonnée. A son réveil, Françoise constate que son amie a disparu. Un mystérieux nain bossu vient à sa rencontre et la conduit dans l'immense château de Morgane, sa maîtresse. Celle-ci vit entourée de servantes toutes plus belles les une que les autres. L'étrange ambiance qui règne en ce lieu trouble Françoise, qui comprend que Morgane n'est pas une femme comme les autres...
MON AVIS : Réalisé en France au début des années 70, période faste pour le cinéma érotico-fantastique français, avec les longs-métrages de Jean Rollin, Claude Mulot, Mario Mercier, Michel Lemoine ou Jess Franco, Morgane et ses Nymphes du réalisateur Bruno Gantillon possède l'ambiance poétique et onirique de la plupart de ces films, alliant images surréalistes et rythme langoureux. Les spectateurs réfractaires au style Jean Rollin par exemple pourront très bien éviter ce film qui ne les plongera que dans un tourbillon d'ennui. Les autres, intrigués et désireux de découvrir les tentatives de cinéma fantastique à la française, se laisseront bercer par de très belles images et par cette atmosphère féerique. Féerique, le mot est lâché : Morgane et ses Nymphes met en scène des fées qui vivent recluses dans un somptueux château et qui sont sous la domination de la belle et ténébreuse Morgane, magnifiquement incarnée par Dominique Delpierre. Avec son casting exclusivement féminin, à la seule exception de la scène dans la taverne au début et de la présence du nain bossu, Bruno Gantillon nous livre quelques ébats saphiques qui reste du domaine de l'érotisme soft, dévêtant ses jolies actrices avec amour et tendresse. La photographie est fort belle et certains plans sont bien trouvés, comme la descente de l'escalier où la caméra pivote en suivant les personnages. Le film se suit comme un poème filmé, sorte de conte de fée pour adultes dont le rythme nonchalant fini quand même par nous assoupir, notamment vers la fin qui manque d'intérêt. Morgane et ses Nymphes reste une étrange découverte, qui, sans être transcendante, vaut la peine d'être vue.
Jamais entendu parler ! l'affiche est sublime et ta critique m'a grandement donné envie ! j'espère qu'un jour j'aurai cette aubaine !
RépondreSupprimerJ'ai le dvd de chez Mondo Macabro, qui propose une superbe image et la piste VF évidemment, avec sous-titres anglais amovibles.
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