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LA PLANTE QUI AIMAIT LES FEMMES

LA PLANTE QUI AIMAIT LES FEMMES
(Please don't eat my Mother)


Réalisateur : Carl Monson
Année : 1973
Scénariste : Eric Norden
Pays : Etats-Unis
Genre : Comédie, Erotique, Fantastique
Interdiction : -16 ans
Avec : Buck Kartalian, Lynn Lundgren, Art Hedberg, Alice Friedland, Adam Blair


L'HISTOIRE : Henry Fudd a 43 ans. C'est un vieux garçon qui vit toujours chez sa mère, une vieille mégère qui passe son temps à le surveiller et ne lui laisse pas la moindre intimité. Un jour, Henry croit entendre une petite plante carnivore lui parler dans la boutique d'un fleuriste. Intrigué, il achète la plante, qui s'avère effectivement doté de la parole. Henry ne tarde pas à tomber amoureux de sa plante, étant la seule "femme" qui se montre amicale avec lui. Mais cette dernière développe un curieux appétit. Après avoir mangé quelques mouches puis des grenouilles, elle grossit de manière significative et commence à réclamer de la nourriture plus conséquente. Chats, chiens, Henry fait tout pour sa plante qui atteint maintenant une taille impressionnante, jusqu'à ce qu'elle lui fasse comprendre que les animaux ne lui suffisent plus...

MON AVIS : Amateurs de Zéderies en folie, venez découvrir La Plante qui aimait les Femmes, qui n'est au final qu'une version sexploitation du classique de Roger Corman, La Petite Boutique des Horreurs. Décors ultra-minimalistes (la chambre d'Henry, un jardin en extérieur où il s'en passe des belles...), personnages ringards au sourire niais, plante carnivore en carton pâte que même un enfant il ferait quasiment mieux, effets spéciaux inexistants et humour de bas étage. Les séquences avec la plante qui parle et qui enquille chats et chiens avant de passer aux humains sont à se dévisser la tête tellement le résultat est ringard. Ringard mais tellement surréaliste qu'on y trouve du plaisir. Un plaisir coupable c'est sur, tant le métrage nage en plein amateurisme totalement décomplexé et se pare d'une ambiance kitschissime assez avancée. Ajoutons à ce délire assumé des séquences érotiques qui ne sont là que pour chauffer le spectateurs puisque hormis le dernier couple qui sera bouffer par la plante, les autres ne servent pratiquement à rien dans l'histoire, si ce n'est de permettre à Henry Fudd de se rincer l'oeil en direct live. Et s'il y a bien quelque chose qui n'est pas en carton pâte dans ce film, ce sont bien les actrices, parfaitement en forme et bien pourvues par la nature, dont la sexy René Bond, première actrice de charme jouant avec des implants mammaires, qui ont été payés par le producteur Harry Novak lui-même et qui lui feront accéder sans difficulté aux films hardcore dans les années 70. ! Les séquences vont de soft à légèrement osées mais elles n'apportent vraiment rien à l'intrigue principale. Il est difficile de trouver un réel intérêt à La Plante qui aimait les Femmes, si ce n'est de se taper un bon gros délire, de reluquer les seins de René Bond et d'halluciner devant notre plante carnivore parlante !

NOTE : 2/6



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