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AMAZONIA LA JUNGLE BLANCHE

AMAZONIA LA JUNGLE BLANCHE
(Inferno in Diretta, Cut and Run)


Réalisateur : Ruggero Deodato
Année : 1985
Scénariste : Cesare Frugoni, Dardano Sacchetti
Pays : Italie
Genre : Aventure, Horreur
Interdiction : -12 ans
Avec : Lisa Blount, Leonard Mann, Willie Aames, Michael Berryman, Richard Lynch, Valentina Forte


L'HISTOIRE : Un groupe d'indigènes massacrent sauvagement des trafiquants de drogue en Amazonie. Ces scènes de carnages se reproduisent également en Amérique, et notamment à Miami où la journaliste Fran Hudson et son cameraman Mark Ludman sont témoins de ces crimes ultra-violents. Leur enquête les amène à penser que ces meurtres sont commandités par le colonel Brian Horne, ancien militaire supposé mort qui vivrait en Amazonie et serait à la tête des indigènes. Fran et Mark décident de partir dans l'Enfer Vert pour faire un reportage sur les trafiquants de cocaïne, essayer d'interviewer Brian Horne et tenter par la même occasion de retrouver le jeune Tommy, fils d'un homme très riche, qui ne donne plus signe de vie. Leur périple va les amener à vivre des situations dangereuses et à montrer au monde l'horreur de la situation en filmant en direct les tragiques évènements...

MON AVIS : Filmer l'Enfer Vert, le réalisateur Ruggero Deodato sait le faire. Déjà en 77, où il réalise Le Dernier Monde Cannibale, puis en 1980 où il livre son chef-d'oeuvre Cannibal Holocaust. Cinq ans plus tard, le voilà qui repart en territoire hostile pour mettre en scène cette histoire de trafiquants de drogue malmenés par une tribu d'indigènes adeptes du lancer de fléchettes empoisonnées et du tranchage de tête à la machette avec Amazonia la Jungle Blanche. Même si l'histoire reste sensiblement la même, avec ces journalistes débarquant caméra au poing pour filmer l'innommable, on est loin du style quasi documentaire de Cannibal Holocaust. Amazonia est avant tout un pur film d'aventure, une série B dépaysante dans laquelle on a injecté quelques séquences horrifiques assez réussies, comme le massacre qui sert d'introduction au film, avec un Michael Berryman en chef de tribu toujours aussi impressionnant, ou cette séquence hallucinante qui voit un homme se fait écarteler dans le sens de la longueur. Ignoble et répugnant. Tous les ingrédients du film de jungle sont réunis pour nous faire passer un bon moment : action, tribu sauvage, érotisme, serpents et crocodiles, poursuite, embuscade et meurtres à foison. Amazonia la Jungle Blanche est un agréable divertissement, qui connaît une petite baisse de régime vers ses trois-quarts, mais qui n'ennuie jamais. Sans atteindre la puissance de son Cannibal Holocaust, Ruggero Deodato à bien mené sa barque et ce cocktail d'aventure et d'horreurs s'avère réussi et plaisant. 

NOTE : 4/6



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