HELLRAISER : HELLWORLD
(Hellraiser : Hellworld)
Réalisateur : Rick Bota
Année : 2005
Scénariste : Carl V. Dupré
Pays : Etats-Unis, Roumanie
Genre : Horreur
Interdiction : -12 ans
Avec : Lance Henriksen, Katheryn Winnick, Christopher Jacot, Khary Payton, Anna Tolputt...
L'HISTOIRE : Une bande de cinq adolescents, fans de jeux vidéos inspirés des films de la saga "Hellraiser", reçoivent une invitation du site Internet "Hellworld" afin de participer à une partie multijoueurs. L'endroit où se déroule la partie "live" est un vieux manoir isolé de tous. Les cinq amis vont y vivre leur pire cauchemar...
MON AVIS : Ok. Bon, tentez d'apporter du sang frais à une saga possédant déjà sept épisodes n'est pas un mal en soi. Ne pas se contenter de reprendre simplement les ingrédients qui ont fait le succès des Hellraiser depuis 1987 n'est pas un mal en soi. Utiliser les nouvelles technologies (téléphone portable, internet, jeux vidéos en ligne...) afin de proposer un scénario différent tout en les intégrant à l'univers de Pinhead n'est pas un mal en soi. Seulement, arriver à un tel résultat, qui dénature totalement l'univers auquel vous voulez rendre hommage, là, c'est un mal en soi. Hellraiser : Hellworld est un navet affligeant, une bouse infâme qui n'aurait jamais du voir le jour. Tout est catastrophique dans ce film, hormis la musique (j'aime bien le métal, j'y peux rien...) et la plutôt mignonne Katheryn Winnick (vue dans la série Bones ou Vikings plus récemment). Mais le reste, mon dieu ; le casting est plus que médiocre, l'ambiance pseudo soirée gothique nous balance tous les clichés les plus grotesques, l'érotisme ne sert à rien sinon à combler le manque d'imagination de l'ensemble, les scènes gores sont d'une banalité flagrante et cerise sur le gâteau, les apparitions de Pinhead sont d'une débilité profonde. Alors oui, le final nous balance un twist venant justifier les incohérences et le pourquoi des apparitions de Pinhad sans que le cube ne soit ouvert. Soit. Mais franchement, alors qu'Hellraiser 5 parvenait à jouer véritablement avec les codes de la saga en les intégrant à l'univers du thriller, Hellraiser : Hellworld n'arrive à rien du tout et ressemble en fait à un slasher du pauvre, avec un Lance Henriksen qui cachetonne sans réelle implication. Une expérience horrible, ennuyeuse au possible et dont l'intérêt est proche du néant.
NOTE : 0/6
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