NUS SUR LA LUNE
(Nude on the Moon)
Réalisateur : Doris Wishman, Raymond Phelan
Année : 1961
Scénariste : Doris Wishman, Raymond Phelan
Pays : Etats-Unis
Genre : Érotique, Science-fiction
Interdiction : /
Avec : Marietta, William Mayer, Lester Brown, Ira Magee, Shelby Livingston...
L'HISTOIRE : Passionné par l'astre lunaire, le scientifique Jeff Huntley rêve de construire une fusée afin de pouvoir se rendre sur la lune. Il est aidé dans ses recherches par le vieux professeur Nichols. Le décès de son oncle permet à Jeff de recevoir une énorme somme d'argent en héritage. Son rêve va pouvoir devenir réalité : l'argent permet aux deux scientifiques de construire la fusée. Le décollage est un succès et après un long voyage, Jeff et le professeur Nichols se posent sur la lune. Ce qu'ils découvrent en sortant de la fusée est bien loin de leurs certitudes scientifiques. Verdures, lacs et paysages paradisiaques se dressent devant eux. Entamant leur recherche, ils font connaissance avec les habitants de la lune : hommes, femmes et enfants en tenue d’Ève, qui se reposent ou s'amusent, le tout sous le regard d'une très jolie femme qui semble être la Reine...
MON AVIS : En 1959, Russ Meyer, avec son film The Immoral Mr. Teas, invente un nouveau genre cinématographique : le nudie. Des films à micro-budget, souvent des comédies, et dont le scénario, des plus simplistes, n'est prétexte qu'à dénuder le casting féminin, pour la plus grande joie des spectateurs mâles ! Des films qui, cinématographiquement parlant, n'ont que peu d'intérêt pour la plupart d'entre-eux mais qui ont le mérite d'exister et qui sont plutôt agréables à regarder si on apprécie les jolies femmes fort peu vêtues. Attention, contrairement à la sexploitation pure et dure, le nudie ne présente quasiment jamais d'acte sexuel explicite ou, si relation entre deux personnages il y a, le tout est filmé de manière très soft et ne choquerait même pas la ménagère de 50 ans ou l'adolescent vivant ses premiers émois. Fort du succès du film de Russ Meyer, des tas d'autres réalisateurs allaient surfer dans cette voie du nudie, de Herschell Gordon Lewis (The Adventures of Lucky Pierre, Daughter of the Sun) à Barry Mahon (Nude Scrapbook, 1,000 Shapes of a Female) en passant par Lee Frost (House on Bare Mountain, Surftide 77) et bien sûr Doris Wishman, réalisatrice du film dont je vais vous parler. Si la plupart des spectateurs connaissent peut-être le nom de Doris Wishman grâce au film Supernichons contre Mafia (1974), il faut savoir qu'elle a débuté derrière la caméra en 1960 et que le nudie est le principal genre sur lequel elle a bâti sa carrière. Après Hideout in the Sun (1960) et Journal d'un Nudiste (1961), elle réalise donc ce Nude on the Moon, rebaptisé Nus sur la Lune par l'éditeur Bach Films pour sa sortie en DVD. Avec un scénario qui mélange science-fiction et nudie, Nus sur la Lune va nous faire voyager à travers l'espace et nous faire découvrir une facette de la lune qu'aucun documentaire, à ma connaissance, ne nous a jamais montré ! Si j'étais complotiste, je dirais que tout est fait exprès et que la Nasa se réserve ce petit coin de Paradis que Doris Wishman a eu le courage de nous dévoiler ! Parce qu'au lieu des cratères et des surfaces volcaniques pas très accueillantes, on découvre qu'il y a de la végétation et des points d'eau sur la lune et qu'en plus, ce bel astre est habité ! Je ne félicite pas les médias de nous avoir menti durant des années ! Qui plus est, les habitants de la lune sont principalement des femmes qui semblent ne pas disposer de beaucoup de ressources en matière de vêtements puisqu'elles se baladent toutes en monokini ! Voici donc l'explication qui fait que la Nasa garde ces informations secrètes. Une aubaine en tout cas pour les deux héros du film, qui réussissent tout de même à garder leur sérieux et à ne pas péter un câble devant tant de jolies filles à la poitrine dénudée, qu'elles ont fort charmante d'ailleurs. Sans rien laisser paraître de leurs émotions face à un si joli spectacle, Jeff et le professeur Nichols poursuivent leur recherche et notent tout sur un carnet, imperturbables. Même devant la Reine de la lune, interprétée par l'actrice Marietta qui a de sérieux atouts mammaires, Jeff et son associé restent de glace et ne pensent qu'à leur mission. Chapeau messieurs ! Allez, je vous le signale quand même, Jeff va finir par craquer pour la Reine de la lune et ne voudra plus rentrer sur Terre. Mais il y sera bien obligé, sa réserve d'oxygène arrivant à sa fin. Triste. Rassurez-vous, il se consolera dans les bras de la secrétaire du professeur Nichols, qui, croyez-le ou non, ressemble comme deux gouttes d'eau à la Reine de la lune. Normal puisque les deux personnages sont interprétés par la même Marietta ! Nous, spectateurs aux yeux acerbes, on avait repéré depuis belle lurette l'étonnante ressemblance entre les deux femmes. Faut pas nous prendre pour des idiots hein ! Bon, trêve de plaisanterie, ça vaut quoi au final Nus sur la Lune ? En toute honnêteté, vous ne raterez pas grand chose si vous ne le voyez pas mais pour votre culture cinématographique, c'est un passage obligatoire pour découvrir le monde du nudie, au même titre que The Immoral Mr. Teas de Russ Meyer. Le film est assez soigné au niveau des décors, normal puisque ce sont ceux du magnifique site de Coral Castle, dans le sud de la Floride. Plus de 1000 tonnes de sculptures, entièrement taillées dans la roche et le corail, dont un trône royal, une baignoire, une table et des chaises, une fontaine ou un obélisque entre autres, le tout dans un cadre enchanteur verdoyant, cadre qui a d'ailleurs entièrement résisté à l'ouragan Andrew, qui n'a pas pu bouger la moindre pierre alors qu'il a ravagé tant de choses sur son passage. Voir toutes ces poitrines virevoltaient autour de ces sculptures est franchement sympa et ça donne envie de se rendre sur ce lieu hypnotisant. Si le début du film, avec les préparatifs de l'expédition, nous rappelle un peu l'album de Tintin Objectif Lune, la suite, une fois la fusée arrivée sur la lune, sera de l'ordre de l'anecdotique puisqu'il ne se passera quasiment rien en terme de rebondissements ou d'action. Par contre, un grand sourire viendra s'afficher sur votre visage. Rien que voir les deux héros dans leur espèce de combinaison spatiale en provenance de chez Tati, rouge pour l'un et verte pour l'autre, relève du ressort comique. Ils sont impayables et si on m'avait dit que sous ces costumes se cachait Laurel et Hardy ou Abbott et Costello, je l'aurai cru ! Tout le reste du film ne propose que la vision de nos astronautes prendre des notes et des photos, tout en admirant les jolies femmes de la lune en monokini se baigner, se reposer ou jouer au ballon. Par souci d'économie ou manque d'inspiration, Doris Wishman a eu l'idée de faire que le peuple lunaire se parle par télépathie, ce qui épargne tout un tas de dialogues et permet à la réalisatrice de filmer des tas de séquences ubuesques sans avoir recours à une prise son, se contentant de mettre de la musique ou une chanson en fond sonore ! Malin comme procédé, souvent utilisé dans les nudies, avec celui de la voix-off. Vous voilà donc prévenu. Nus sur la Lune propose durant 70 minutes des images qui auraient pu être tournées dans un camp de nudistes. L'aspect science-fictionnel est un petit plus bienvenu et l'ensemble n'est pas désagréable à regarder si vous avez du temps à tuer. A voir comme étant un témoignage d'une époque révolue et comme prototype d'un sous-genre qui a eu un énorme succès dans les années 60. Inintéressant pour la plupart des spectateurs mais il y a des fans invétérés de ces œuvres touchantes de naïveté et qui sont à prendre comme telles...
* Disponible en DVD chez BACH FILMS (avec The Boob Tube en bonus)
MON AVIS : En 1959, Russ Meyer, avec son film The Immoral Mr. Teas, invente un nouveau genre cinématographique : le nudie. Des films à micro-budget, souvent des comédies, et dont le scénario, des plus simplistes, n'est prétexte qu'à dénuder le casting féminin, pour la plus grande joie des spectateurs mâles ! Des films qui, cinématographiquement parlant, n'ont que peu d'intérêt pour la plupart d'entre-eux mais qui ont le mérite d'exister et qui sont plutôt agréables à regarder si on apprécie les jolies femmes fort peu vêtues. Attention, contrairement à la sexploitation pure et dure, le nudie ne présente quasiment jamais d'acte sexuel explicite ou, si relation entre deux personnages il y a, le tout est filmé de manière très soft et ne choquerait même pas la ménagère de 50 ans ou l'adolescent vivant ses premiers émois. Fort du succès du film de Russ Meyer, des tas d'autres réalisateurs allaient surfer dans cette voie du nudie, de Herschell Gordon Lewis (The Adventures of Lucky Pierre, Daughter of the Sun) à Barry Mahon (Nude Scrapbook, 1,000 Shapes of a Female) en passant par Lee Frost (House on Bare Mountain, Surftide 77) et bien sûr Doris Wishman, réalisatrice du film dont je vais vous parler. Si la plupart des spectateurs connaissent peut-être le nom de Doris Wishman grâce au film Supernichons contre Mafia (1974), il faut savoir qu'elle a débuté derrière la caméra en 1960 et que le nudie est le principal genre sur lequel elle a bâti sa carrière. Après Hideout in the Sun (1960) et Journal d'un Nudiste (1961), elle réalise donc ce Nude on the Moon, rebaptisé Nus sur la Lune par l'éditeur Bach Films pour sa sortie en DVD. Avec un scénario qui mélange science-fiction et nudie, Nus sur la Lune va nous faire voyager à travers l'espace et nous faire découvrir une facette de la lune qu'aucun documentaire, à ma connaissance, ne nous a jamais montré ! Si j'étais complotiste, je dirais que tout est fait exprès et que la Nasa se réserve ce petit coin de Paradis que Doris Wishman a eu le courage de nous dévoiler ! Parce qu'au lieu des cratères et des surfaces volcaniques pas très accueillantes, on découvre qu'il y a de la végétation et des points d'eau sur la lune et qu'en plus, ce bel astre est habité ! Je ne félicite pas les médias de nous avoir menti durant des années ! Qui plus est, les habitants de la lune sont principalement des femmes qui semblent ne pas disposer de beaucoup de ressources en matière de vêtements puisqu'elles se baladent toutes en monokini ! Voici donc l'explication qui fait que la Nasa garde ces informations secrètes. Une aubaine en tout cas pour les deux héros du film, qui réussissent tout de même à garder leur sérieux et à ne pas péter un câble devant tant de jolies filles à la poitrine dénudée, qu'elles ont fort charmante d'ailleurs. Sans rien laisser paraître de leurs émotions face à un si joli spectacle, Jeff et le professeur Nichols poursuivent leur recherche et notent tout sur un carnet, imperturbables. Même devant la Reine de la lune, interprétée par l'actrice Marietta qui a de sérieux atouts mammaires, Jeff et son associé restent de glace et ne pensent qu'à leur mission. Chapeau messieurs ! Allez, je vous le signale quand même, Jeff va finir par craquer pour la Reine de la lune et ne voudra plus rentrer sur Terre. Mais il y sera bien obligé, sa réserve d'oxygène arrivant à sa fin. Triste. Rassurez-vous, il se consolera dans les bras de la secrétaire du professeur Nichols, qui, croyez-le ou non, ressemble comme deux gouttes d'eau à la Reine de la lune. Normal puisque les deux personnages sont interprétés par la même Marietta ! Nous, spectateurs aux yeux acerbes, on avait repéré depuis belle lurette l'étonnante ressemblance entre les deux femmes. Faut pas nous prendre pour des idiots hein ! Bon, trêve de plaisanterie, ça vaut quoi au final Nus sur la Lune ? En toute honnêteté, vous ne raterez pas grand chose si vous ne le voyez pas mais pour votre culture cinématographique, c'est un passage obligatoire pour découvrir le monde du nudie, au même titre que The Immoral Mr. Teas de Russ Meyer. Le film est assez soigné au niveau des décors, normal puisque ce sont ceux du magnifique site de Coral Castle, dans le sud de la Floride. Plus de 1000 tonnes de sculptures, entièrement taillées dans la roche et le corail, dont un trône royal, une baignoire, une table et des chaises, une fontaine ou un obélisque entre autres, le tout dans un cadre enchanteur verdoyant, cadre qui a d'ailleurs entièrement résisté à l'ouragan Andrew, qui n'a pas pu bouger la moindre pierre alors qu'il a ravagé tant de choses sur son passage. Voir toutes ces poitrines virevoltaient autour de ces sculptures est franchement sympa et ça donne envie de se rendre sur ce lieu hypnotisant. Si le début du film, avec les préparatifs de l'expédition, nous rappelle un peu l'album de Tintin Objectif Lune, la suite, une fois la fusée arrivée sur la lune, sera de l'ordre de l'anecdotique puisqu'il ne se passera quasiment rien en terme de rebondissements ou d'action. Par contre, un grand sourire viendra s'afficher sur votre visage. Rien que voir les deux héros dans leur espèce de combinaison spatiale en provenance de chez Tati, rouge pour l'un et verte pour l'autre, relève du ressort comique. Ils sont impayables et si on m'avait dit que sous ces costumes se cachait Laurel et Hardy ou Abbott et Costello, je l'aurai cru ! Tout le reste du film ne propose que la vision de nos astronautes prendre des notes et des photos, tout en admirant les jolies femmes de la lune en monokini se baigner, se reposer ou jouer au ballon. Par souci d'économie ou manque d'inspiration, Doris Wishman a eu l'idée de faire que le peuple lunaire se parle par télépathie, ce qui épargne tout un tas de dialogues et permet à la réalisatrice de filmer des tas de séquences ubuesques sans avoir recours à une prise son, se contentant de mettre de la musique ou une chanson en fond sonore ! Malin comme procédé, souvent utilisé dans les nudies, avec celui de la voix-off. Vous voilà donc prévenu. Nus sur la Lune propose durant 70 minutes des images qui auraient pu être tournées dans un camp de nudistes. L'aspect science-fictionnel est un petit plus bienvenu et l'ensemble n'est pas désagréable à regarder si vous avez du temps à tuer. A voir comme étant un témoignage d'une époque révolue et comme prototype d'un sous-genre qui a eu un énorme succès dans les années 60. Inintéressant pour la plupart des spectateurs mais il y a des fans invétérés de ces œuvres touchantes de naïveté et qui sont à prendre comme telles...
* Disponible en DVD chez BACH FILMS (avec The Boob Tube en bonus)
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