Légende pour la notation des films

Bienvenue dans mon univers filmique ! Ma mission ? (Re)voir tous mes films, séries Tv, documentaires et concert, tous genres confondus, sur tous supports, Vhs, Dvd, Dvd-r, Blu-ray (avec aussi les diffusions télévisées ou cinéma), et vous donner mon avis de façon simple et pas prise de tête sur chaque titre (re)vu ! C'est parti !



AVERTISSEMENT : Certaines bandes-annonces ou extraits de films peuvent heurter la sensibilité du jeune public.




SANTO CONTRE LES ZOMBIES

SANTO CONTRE LES ZOMBIES
(Santo contra los Zombies)

Réalisateur : Benito Alazraki
Année : 1962
Scénariste : Benito Alazraki, Antonio Orellana, Fernando Osés
Pays : Mexique
Genre : Science-Fiction, Action
Interdiction : /
Avec : Santo, Armando Silvestre, Lorena Velázquez, Jaime Fernández, Irma Serrano...


L'HISTOIRE : Le lieutenant Sanmartin et ses coéquipiers enquêtent sur une série de cambriolages surprenants, les voleurs étant décrits par ceux qui les ont affrontés comme étant insensibles aux balles. Sanmartin établi un rapport entre la possible éventualité d'avoir à combattre des zombies et la demande de Gloria Sandoval, femme séduisante voulant que le lieutenant enquête sur la récente disparition de son père, un scientifique ayant fait des recherches en Haïti sur le culte vaudou. L'affaire étant des plus complexes pour les policiers, le célèbre catcheur au masque d'argent, Santo, décide de venir leur prêter main forte entre deux combats sur le ring...

MON AVIS : Légende mythique au Mexique, le catcheur Santo, décédé en 1984, a connu le succès sur les rings mais également au cinéma, son fort potentiel auprès du public ayant convaincu les producteurs d'en faire une star devant la caméra, lui faisant combattre des génies du crime puis toutes sortes de monstres issus du bestiaire du cinéma fantastique. Sa première apparition sur les écrans date de 1961 avec Santo contre l'Esprit du Mal de Joselito Rodríguez. Il enchaîne avec Santo contra hombres infernales puis avec ce Santo contre les Zombies, qui est donc sa troisième aventure cinématographique. Réalisé en 1962 et en noir et blanc, le film de Benito Alazraki met en scène un génie criminel qui utilise une drogue permettant de faire revivre les morts, ceci afin d'utiliser ces derniers pour leur faire commettre des cambriolages à haut risque. Les fameux zombies que vont devoir combattre Santo et la police ne sont pas si éloignés que ça au niveau du look de ceux que George Romero va filmer six ans plus tard dans La Nuit des Morts Vivants. Pas de chair décharnée, de bout de peau qui pend ou d'état de putréfaction avancée façon Lucio Fulci ici mais un simple teint blafard et une démarche mécanique, robotique, qui met la puce à l'oreille du spectateur attentif. Ok, on a lu le titre du film donc on sait à quoi s'attendre mais quand même, il y a des étourdis parfois ! Si le teint pâle et la marche à deux à l'heure ne suffisent pas pour qu'on comprenne qu'il s'agit de zombie, le réalisateur a la bonne idée de nous les montrer se faire tirer dessus sans sourciller, même quand les balles font de jolis trous dans leurs tenues vestimentaires, elles aussi assez simplistes. Plus de doute possible, on a bien affaire à des morts ressuscités. Le combat semble donc bien inégal parce que tout costaud qu'il est notre bon Santo, pas facile de tuer quelque chose qui est déjà mort ! Heureusement, les scénaristes ont pensé à tout ! Merci à eux ! Je ne vais pas vous dévoiler l'astuce permettant de mettre hors d'état de nuire les zombies, à vous de la découvrir en visionnant le film. Qui dit film de catcheur mexicain dit combat de catch ! Ça peut surprendre le néophyte en la matière mais les habitués le savent, on assiste effectivement à divers combats de catch dans les films de Santo (et autres justiciers mexicains) et ce, éparpillés dans le déroulement de l'histoire. Et je ne parle pas du style des bagarres, je parle bien de combats de catch sur un ring ! Santo contre les Zombies n'échappe pas à la règle et nous en propose plusieurs, dont un avec un catcheur zombifié ! Le spectateur lambda pourra se dire que c'est du remplissage et que ça n'apporte pas grand chose à l'histoire en elle-même. Ce n'est pas tout à fait faux mais c'est comme ça, c'est un passage obligé des films de justiciers masqués mexicains. A vrai dire, étant donné que Santo contre les Zombies n'est que le troisième film mettant en vedette Santo, on sent que réalisateur et scénaristes se cherchent encore et tentent de trouver la bonne formule, le bon cocktail pour mêler avec brio action, fantastique et catch. Une formule qui peine un peu à se mettre en place durant une bonne partie du film, qui ne trouve réellement son rythme que dans les trente dernières minutes. Ce n'est pas que l'enquête menée par le lieutenant Sanmartin soit désagréable (quoique pas très rythmée), ce n'est pas que la présence des ravissantes Lorena Velázquez et Irma Serrano soit déplaisante (bien au contraire), ce n'est pas que les combats avec les zombies ne soient pas rigolos (ils le sont !), ce n'est pas que les incohérences ou facilités scénaristiques ne participent pas au charme de l'ensemble (et dieu sait qu'il y en a des tonnes...) mais voilà, la sauce à un peu de mal à prendre même si le film est au final plutôt sympathique. Mais il lui manque encore un petit quelque chose pour emporter totalement l'adhésion, comme un rythme plus énergique, des combats plus dynamiques. L'identité du méchant criminel n'est franchement pas compliqué à deviner, on s'en doute d'entrée de jeu, mais ça ne gâche pas le suspense, si suspense il y a. Quoiqu'il en soit, cette troisième aventure de Santo, héros de la justice et du bien, se laisse gentiment regarder, sans qu'on en tombe à la renverse. Une oeuvre mineure dans la filmographie du catcheur, qui apparaîtra dans 53 films au final, le plus célèbre étant Santo et le Trésor de Dracula, réalisé en 1969.

* Disponible en DVD chez BACH FILMS (avec Santo contre l'Esprit du Mal en bonus)

NOTE : 3/6


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire