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lundi 29 juin 2020

THE HOUSE ON SORORITY ROW (1982)

THE HOUSE ON SORORITY ROW
(The House on Sorority Row)

Réalisateur : Mark Rosman
Année : 1982
Scénariste : Mark Rosman, Bobby Fine
Pays : Etats-Unis
Genre : Thriller, Horreur, Slasher
Interdiction : -12 ans
Avec : Kate McNeil , Eileen Davidson, Janis Ward, Robin Meloy , Harley Jane Kozak...


L'HISTOIRE : Un groupe d'étudiantes, vivant ensemble dans une grande maison, décident de faire une mauvaise blague à leur logeuse, une vieille dame qui souffre de problèmes psychologiques des suites d'un accouchement qui s'est mal passé il y a une vingtaine d'années. Mais la farce tourne mal et la vieille dame se noie dans la piscine. Après avoir tenté de dissimuler le cadavre, les six jeunes filles de la sororité sont tuées les unes après les autres lors de la soirée de fin d'études…

MON AVIS : Tiens, un slasher que je connais de par son titre et son affiche mais que je n'avais jamais eu l'occasion de regarder. C'est désormais chose faite grâce au nouvel éditeur Extralucid Films qui vient de le sortir en combo DVD + BR ! Réalisé en 1982 par Mark Rosman, dont c'est le premier film, The House on Sorority Row coche toutes les cases du cahier des charges du slasher movie, avec un petit bémol en ce qui concerne l'érotisme (juste une ou deux poitrines dénudées) et l'aspect sanglant qui est relégué en second plan, du moins durant une bonne partie du film, avec pas mal de meurtres filmés hors-champ ou juste suggérés. Rassurez-vous tout de même pour ce dernier point, le précieux liquide rouge va voir sa quantité augmenter au fur et à mesure de l'avancée de l'intrigue et on aura droit à quelques scènes de meurtres bien sympas, dont une jolie tête coupée entre autres. Les principaux personnages sont tous féminins, avec ce groupe de six étudiantes qui ont dans l'idée de faire une grande fête de fin d'études dans l'immense demeure universitaire que dirige madame Slater (Lois Kelso Hunt), une vieille dame qu'on a découvert dans l'introduction en noir et blanc et qui a vécu un accouchement qui s'est mal terminé il y a vingt ans de cela. Un choc traumatique qui aura laissé des séquelles sur sa santé mentale, dixit le médecin qui s'occupe d'elle. Et le spectateur de se dire que The House on Sorority Row se montre un brin original et déconcertant puisqu'on lui présente apparemment le futur tueur de ces demoiselles. Une personne âgée en guise de meurtrier, voilà qui change du traditionnel boogeyman masculin des slasher movie. Bon, notre suggestion se trouve prise au dépourvue quand une farce provoquée par les six copines tourne mal et envoie la pauvre madame Slater au fond de la piscine. Le film prend des allures de thrillers, avec diverses tentatives de dissimulation du cadavre (?) par les filles qui n'ont pas envie d'aller tout raconter à la police. Et puis voila que les meurtres débutent, avec pour arme principale la canne de madame Slater ! Il semblerait que la mamie ait de la ressource et n'a pas succombé à sa noyade ! L'heure de la vengeance a donc sonné et c'est partie pour un petit jeu du chat et de la souris entre le mystérieux assassin et ses futures victimes qui ne savent plus trop quoi faire pour se sortir d'affaire. Katherine (Kate McNeil) semble être celle qui deviendra la traditionnelle final girl du film, à moins que le scénario ne nous réserve d'autres surprises. L'histoire joue habilement avec le mystère, on sait que le grenier de la demeure cache un secret par exemple, mais ce qui est intéressant dans The House on Sorority Row, c'est le traitement des personnages. En effet, si au départ nos six étudiantes sont caractérisées comme des protagonistes-types du slasher, à savoir qu'elles veulent faire la fête et batifoler avec un garçon lors de la soirée, la tournure qu'à prise leur farce avec madame Slater va venir tout compromettre. Même si fête il y a, les six héroïnes n'auront guère le temps d'en profiter puisqu'elles doivent dissimuler le cadavre, tout en s'assurant qu'aucun des convives ne les voient s'activer à cette tâche. En clair, pas d'alcool, pas de drague et pas de fête pour elles mais du stress, des disputes, des remords. Tout ce que le public ne s'attendait pas à voir et qui donne son intérêt au film de Mark Rosman, qui semble vouloir absolument apporter une touche de réalisme à l'histoire sans se vautrer dans la gaudriole. Qui plus est, sa mise en scène est relativement habile, ses éclairages sont soignées, ses rebondissements bien orchestrés. Sans être la quintessence du slasher, The House on Sorority Row possède quelques arguments bien sympathiques qui en font un divertissement recommandable, avec un pot-aux-roses certes prévisibles en fin de compte mais logique. On retiendra également la partition musicale inspirée de Richard Band. A noter que Mark Rosman sera le scénariste du remake de son film, Sorority Row, réalisé en 2009 par Stewart Hendler.

* Disponible en combo DVD + BR chez EXTRALUCID FILMS
Copie de qualité et digipack deux volets sous fourreau pour le film de Mark Rosman, proposé en VF et VOSTF et agrémenté de quelques bonus dont :
- "le slasher" par Mélmanie Boissonneau
- Introduction en noir et blanc
- Storyboard comparé avec le film
- Fin alternative expliquée par Mark Rosman
- Galerie photos
- Bande-annonce
- 4 spots TV


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