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dimanche 5 décembre 2021

FOR THE SAKE OF VICIOUS

 

FOR THE SAKE OF VICIOUS
(For the Sake of Vicious)

Réalisateur : Gabriel Carrer, Reese Eveneshen
Année : 2020
Scénariste : Reese Eveneshen
Pays : Canada
Genre : Thriller, Horreur
Interdiction : -16 ans
Avec : Lora Burke, Nick Smyth, Colin Paradine, James Fler, T.J. Kenndy...


L'HISTOIRE : Après avoir bossé une moitié de la nuit d'Halloween, Romina, infirmière, rentre tranquillement chez elle. Elle est alors prise à partie par un homme qui semble la connaître et qui lui demande de venir soigner un homme. L'agresseur qui n'en est pas un s'appelle Chris, il est le père de Charlotte, une petite fille victime d'un viol que Romina a soigné 5 ans plus tôt. L'homme a soigné est considéré par Chris comme étant le violeur de sa fille. Ce dernier continue de nier et subit les accès de colère et de violence de Chris. Face à la situation, Romina tente de tempérer Chris et de laisser une chance au potentiel violeur, qui n'est autre que le propriétaire de Romina. La situation va empirer au cours de la nuit quand un gang de motards fait également irruption chez la jeune infirmière...

MON AVIS : Amateurs de home invasion ultra-violent, For the Sake of Vicious devrait vous satisfaire. On ne peut pas dire, en effet, que ce film du duo Gabriel Carrer / Reese Eveneshen n'est pas radical et riche en scènes de violence brut de décoffrage. Mais avant d'assister à ce déferlement d'agressivité, il faut déjà assister à la première partie du film qui, lui, lorgne plus vers le film de vengeance, à l'image de Big Bad Wolves ou Les 7 Jours du Talion entre autres. Ce qui n'empêche pas que les images proposées dans cette première partie de l'histoire d'être également assez crues. Si vous avez lu le résumé ci-dessus, vous avez compris qu'il s'agit de la vengeance du dénommé Chris (Nick Smyth) envers un homme, Alan (Colin Paradine), qui est soupçonné par le premier d'être le violeur de sa fille Charlotte. Un événement qui s'est déroulé il y a cinq ans déjà mais qui est toujours dans la mémoire du père revanchard. Comment pourrait-il en être autrement d'ailleurs ? Il y a pourtant bien eu procès mais face au manque de preuve, Alan a été disculpé. Mais pour Chris, il n'y a pas à tergiverser : Alan est coupable. Le scénario reste assez flou sur certains actes de Chris, comme pourquoi a-t-il attendu cinq ans avant de passer à l'action et surtout, pourquoi a-t-il choisi d'agir dans la maison de l'infirmière qui s'était occupée de sa fille. Lui fallait-il un témoin pour justifier ses actes ? Des questions qui resteront sans réelles réponses, même si le personnage de Romina, notre infirmière, sert bien de tampon entre Chris et Alan. Les quarante premières minutes de For the Sake of Vicious nous interroge donc sur le fait de faire sa propre justice puisqu'on a des doutes quand à la véritable implication d'Alan dans le viol de la petite Charlotte, les preuves avancées par Chris semblant peu convaincantes. Ce qui n'empêche pas ce dernier de se montrer particulièrement violent envers Alan. Les choses vont encore évoluer avec l'arrivée d'un gang de motards et de personnages masqués, apparemment sous le contrôle d'un quatrième individu dont on ne saura pas grand chose non plus. Qui est-il ? Qui sont ces hommes masqués ? Quel est le rapport entre lui et Alan ? Tout autant de question qui resteront également sans réelles réponses, ce qui s'avère assez frustrant pour le spectateur. Reste que ce dernier va donc avoir droit à un vrai carnage à l'écran, Chris et Romina devant agir ensemble pour survivre à cet assaut d'une brutalité totale. Les deux réalisateurs ne lésinent pas sur les impacts de balles, de poings, de marteau, de barre de fer et les coups se montrent très réalistes et donc font assez mal. On serre les dents à plusieurs reprises, les chorégraphies étant parfaitement huilées et particulièrement frappantes. Certes, on se dit qu'à la place des protagonistes, il y a bien longtemps qu'on serait K.O. au sol face aux nombre de coups reçus. Mais bon, ça fait partie de la magie du cinéma, cette faculté des héros à encaisser plus que de raison. For the Sake of Vicious se montre radical, sans fioriture vis à vis de la violence visuelle. On aimerait aimé un scénario peut-être plus développé, avec plus de réponses aux questions posées par le film et ses divers personnages. Mais si vous voulez une bonne dose d'ultra-violence, comme dirait un certain Alex DeLarge, alors n'hésitez pas... 


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