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M.A.L. - MUTANT AQUATIQUE EN LIBERTÉ

 

M.A.L. - MUTANT AQUATIQUE EN LIBERTÉ
(Deepstar Six)

Réalisateur : Sean S. Cunningham
Année : 1989
Scénariste : Geof Miller
Pays : Etats-Unis
Genre : Science-fiction, film catastrophe
Interdiction : /
Avec : Greg Evigan, Nancy Everhard, Miguel Ferrer, Nia Peeples, Matt McCoy...


L'HISTOIRE : L'équipe d'une plate-forme sous-marine doit installer une centrale nucléaire au fond de l'océan. La phase de sondage du sol révèle la présence d'une grosse cavité sous le terrain où doit être installée la centrale. Le dynamitage de la cavité entraîne un incident et une partie de l'équipage doit aller sauver les dynamiteurs, coincés dans leur engin. Malheureusement pour eux, le dynamitage a également laissé sortir une créature aquatique cauchemardesque, qui, attirée par la lumière, va venir s'en prendre à la station et aux membres de l'équipe...

MON AVIS : Célèbre pour avoir réalisé en 1980 le premier Vendredi 13, qui connût un énorme succès en salles et en vidéo, Sean S. Cunningham n'a jamais développé sa carrière de réalisateur par la suite, puisque sa filmographie ne comporte que 16 entrées. Certes, il est également scénariste et producteur mais on aurait pu penser que le succès mondial du film précité allait lui donner des ailes et en faire un maître de l'horreur au cinéma. Ce n'est donc pas le cas. Néanmoins, on lui doit également une petite série B assez sympa, qu'il met en scène en 1989 et dont le but avoué est d'être un Alien-like sous-marin : M.A.L. - Mutant Aquatique en Liberté. Bon, disons-le de suite, on est très loin de la réussite du Alien de Ridley Scott évidemment. Reste un mélange divertissant de film catastrophe et de film de monstre, qui pourra néanmoins décevoir les spectateurs s'attendant à voir de nombreuses attaques de ladite créature. Car cette dernière met énormément de temps avant d'apparaître et même quand elle est là, ses apparitions restent disséminées dans la dernière partie du film. La grosse majorité de M.A.L. est en fait du domaine du film catastrophe dont l'action se situe en milieu aquatique. On a tous les éléments scénaristiques-clés de ce type de film, avec une explosion qui provoque un incident et met en péril la vie d'une partie de l'équipe, l'équipe restante qui va tenter d'aller secourir celle en danger et qui va évidemment se mettre elle aussi en danger, les tensions entre équipiers dues à la vie difficile en milieu clos, les pétages de plombs, l'oxygène qui diminue et donc, pour corser le tout, la présence d'un gros monstre pas gentil. Un huis clos sous-marin donc, avec, au casting, des acteurs bien en place, dont Miguel Ferrer ou la jolie Nia Peeples entre autres. Les prises de vues sous-marines sont assez réussies et les diverses maquettes des engins aquatiques font le job, tout comme les décors intérieurs, que ce soient ceux de l'intérieur de la station ou ceux des capsules de sauvetage. Dommage alors que le réalisateur est plus misé sur l'action et les péripéties plutôt que de jouer sur le suspense, le sentiment de claustrophobie et la peur représentée par la présence de son monstre, qu'il relègue donc au troisième plan. Bon, après, il faut dire que cette fameuse créature n'a pas vraiment un look passe-partout, vu sa taille, on se demande même comment elle a pu entrer dans la station par le sas !! Honnêtement, ça m'étonnerait bien qu'elle passe par ce trou entre nous mais bon, passons sur ce détail ! Parfois considéré comme un nanar, M.A.L. - Mutant Aquatique en Liberté ne mérite pas cette appellation pour ma part. Ce n'est pas non plus un grand film de genre, ça c'est sûr, mais ça fait gentiment le job.

   

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