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dimanche 31 mars 2024

THE NEST - VOYAGE AU BOUT DE L'HORREUR

 

THE NEST - VOYAGE AU BOUT DE L'ENFER 
(The Nest)


Réalisateur : Terrence H. Winkless
Année : 1987
Scénariste Robert King
Pays : Etats-Unis
Genre : Horreur
Interdiction : -16 ans
Avec : Robert Lansing, Lisa Langlois, Franc Luz, Terri Treas, Stephen Davies...


L'HISTOIRE Après quatre années d’absence, Elizabeth Johnson retourne sur l’île de Northport, aux États-Unis. Elle y retrouve son père, Elias, qui n’est autre que le maire de l’île, ainsi que son ex petit ami, Richard Tarbell, représentant la loi en tant que shérif. Northport, d’ordinaire bien tranquille, est en proie à une série de disparitions inexpliquées de touristes et d’animaux. Alors qu’elle explore l’île, Elizabeth découvre des œufs de grande taille dans une cavité rocheuse. Bientôt, des cafards carnivores s’attaquent à la population, semant d’autant plus la panique qu’ils semblent indestructibles...

MON AVIS : Voilà un film que je n'avais encore jamais eu l'occasion de voir. Bien sûr, son fameux dessin illustrant la jaquette donnait envie mais je n'avais pas la VHS et je ne l'ai jamais eu dans les mains. Je vais donc pouvoir le découvrir avec plusieurs années de retard grâce au Chat qui Fume, qui le propose en Blu-Ray. The Nest, titré en France Voyage au bout de l'Horreur, est le premier film de Terrence H. Winkless. Un réalisateur très peu connu, dont l'un des faits d'armes est d'avoir été l'un des co-scénaristes du Hurlements de Joe Dante. Avec The Nest, il se lance corps et âme dans le film d'agressions animales, un sous-genre très apprécié des amateurs. Et il le fait avec une réelle originalité puisqu'ici, les animaux dangereux sont des insectes, des cafards pour être précis. Des bestioles qui n'ont pas souvent eu l'honneur d'être les vedettes dans un film, si ce n'est dans le cinquième sketch du Creepshow de George A. Romero ou dans le Joe's Apartment en 1996. Entomophobes, passez donc votre chemin car vous allez être servis ici : ca grouille à foison et comme nos sales bébêtes ont été génétiquement modifiées en plus, elles ont un appétit féroce et provoquent bien des dégâts chez ceux qu'elles rencontrent, le tout à grand renfort d'effets spéciaux gore de qualité ! Des effets qu'on doit à James M. Navarra, qui n'a pas lésiné pour offrir aux spectateurs un vrai voyage au bout de l'horreur ! Pauvre chien complètement dévoré, bras tranché ou arraché, corps qui se décompose sous l'effet des morsures multiples, explosion de crâne et j'en passe, c'est un vrai festival sanguinolent auquel nous avons droit et le spectacle se montre vraiment jubilatoire devant tant de générosité, le summum étant atteint lorsqu'un pauvre malheureux verra deux gros crochets sortir de sa bouche, devenant lui-même une blatte géante. On appréciera également le monstre final, melting-pot de plusieurs victimes fusionnées à la manière d'une créature qui aurait assurément eu sa place dans le The Thing de John Carpenter. Des séquences qu'apprécieront les entomophobes à contrario des scènes d'invasion de centaines de blattes véritables dans un restaurant ou une maison, ce qui ne manquera pas de les révulser et de les faire frissonner. Pour lutter contre ces cafards agressifs, nous avons les acteurs principaux du film bien sûr ! Il y a Richard Tarbell, le shérif de la ville, interprété par Franc Luz ; son ex-petite amie, Elizabeth Johnson, jouée quant à elle par la charmante Lisa Langlois, la punkette du gang de Peter Stegman dans le culte Class 1984 de Mark Lester entre autres et Homer, le spécialiste en désinfection de nuisibles de la ville, joué par Stephen Davies. Trois personnes lambda qui vont devenir les héros malgré eux de The Nest. Qui dit héros dit antagonistes et pour remplir ce rôle, on aura Elias Johnson, le maire de la ville et père d'Elizabeth, interprété par le bien connu Robert Lansing ainsi qu'une vilaine scientifique, le docteur Morgan Hubbard, jouée par Terri Treas. Autre point un tant soit peu original du film de Terrence H. Winkless, le fait que le maire, souvent impliqué dans ce genre d'affaire depuis Les Dents de la Mer en 1975, ne soit pas ici un méchant sans cœur qui n'agit que pour son propre profit. Non, dans The Nest, le maire a laissé les scientifiques mener leurs expériences sur les cafards pour une cause écologique, à savoir arrêter l'utilisation de pesticides et autres produits toxiques dans la lutte contre les nuisibles et les laisser investir de l'argent dans la ville, ce qui ne sera que bénéfique pour tous les habitants. Une noble cause donc mais il s'est fait floué par les scientifiques, qui lui ont menti, notamment au niveau du contrôle de la situation. La vraie méchante du film, c'est donc bien le docteur Morgan Hubbard, qui ne cesse de jubiler devant les capacités voraces de ses bestioles, qui développent également une vraie forme d'intelligence, les rendant d'autant plus dangereuse et incontrôlable. Alors oui, The Nest joue avec tous les clichés déjà vu auparavant dans ce type de film mais il le fait bien et emporte souvent l'adhésion du public. Nous sommes réellement en présence d'une petite série B festive et divertissante, comme les 80'S savaient nous en proposer, et qui en donne pour son argent aux spectateurs. Basé sur un roman d'Eli Cantor et produit par l'écurie Corman (Julie Corman ici), la vision de The Nest - Voyage au bout de l'Horreur s'est avérée une réelle bonne surprise pour ma part et je pense que ce film mérite une plus large reconnaissance parmi les amateurs car il le mérite. Tout n'est pas parfait mais il fait le taf et de manière efficace qui plus est. Merci au Chat qui Fume de l'avoir exhumé pour notre plus grand plaisir.

* Disponible en BR chez LE CHAT QUI FUME


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