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THE VISIT

 

THE VISIT
(The Visit)

Réalisateur M. Night Shyamalan
Année : 2015
Scénariste M. Night Shyamalan
Pays : USA
Genre : Thriller, horreur
Interdiction : -12 ans
Avec Olivia DeJonge, Ed Oxenbould, Deanna Dunagan, Celia Keenan-Bolger...


L'HISTOIRE Deux enfants sont envoyés passer une semaine en Pennsylvanie, dans la ferme de leurs grands-parents. Mais lorsque l'un d'eux découvre qu'ils sont impliqués dans quelque chose de profondément dérangeant, leurs chances de retour s'amenuisent de jour en jour...

MON AVIS : Grand spécialiste du film à twist depuis Sixième Sens, le réalisateur M. Night Shyamalan a rencontré James Blum, patron de Blumhouse Productions, qui lui a conseillé de faire un film plus minimaliste, et de s'impliquer financièrement sur un nouveau projet. Shyamalan a écouté, a sorti 5 millions de dollars de sa poche et a tourné The Visit, qui a rencontré un joli succès financier et l'a remis sur les rails, ses films précédents n'ayant pas rencontré le public comme il le souhaitait. Pour ce film, le réalisateur a misé sur la caméra subjective, façon found footage. L'héroïne, la jeune Becca (Olivia DeJonge), est passionnée par l'image et veut mettre en scène un documentaire sur ses grands-parents. Accompagnée par son petit frère Tyler (Ed Oxenbould), l'adolescente va profiter d'une semaine de vacances chez ces derniers pour réaliser son rêve et faire son fameux documentaire. Des grands-parents que la soeur et le frère n'ont jamais vu, suite à une brouille de leur mère avec ses parents. Ce qui explique l'intérêt des deux ados pour leur grand-mère et leur grand-père, dont ils ne savent rien au final, ou très peu. Le week-end cool va néanmoins prendre une tournure inattendue quand Becca et Tyler vont découvrir les affres de la vieillesse. Etant d'un âge avancé, certains troublent viennent affecter le comportement de Nana et Pop Pop : incontinence, crise de violence passagère, perte des repères, crise d'hystérie, sensation de perdre pied et j'en passe. Des troubles que les adolescents parviennent à comprendre, leur mère les rassurant au téléphone sur le fait d'être une personne âgée. Certaines visualisations à l'écran de ces troubles mettent mal à l'aise, comme lorsque Nana déambule nue et se met à crier et à griffer les murs, les portes lors d'une crise nocturne. De quoi choquer et terrifier deux ados bien éloignés des conditions de vie des personnes du troisième âge. La caméra en vue subjective pourra ne pas plaire à tout le monde, néanmoins, elle permet ici de faire naître une certaine tension, comme lors de la course-poursuite dans les sous-sols de la maison, une séquence assez angoissante. Les crises des grands-parents prennent de plus en plus d'intensité et ceux qui possèdent un four chez eux ne regarderont plus cet objet sans penser au film. Qui dit Shyamalan dit forcément twist et il y en a bien un ici, révélé à peu près au 3/4 du film. Mais pour une fois, je n'ai pas été vraiment surpris par celui-ci, ce n'est pas truc incroyable à la Sixième Sens ou Incassable, même s'il fonctionne parfaitement. En tout cas, avec The Visit, M. Night Shyamalan est parvenu à mettre en scène une petite production relativement efficace, pas exceptionnelle non plus, mais qui bénéficie du talent des deux jeunes acteurs débutants, et de quelques visions peu ragoutantes (la couche sur le visage, dégueulasse !!) qui font leur petit effet. Et sous couvert de faire un thriller horrifique, Shyamalan traite plutôt bien de la sénilité, un thème toujours complexe à aborder et qui montre le fossé entre la jeune et la troisième  génération. Moins grand spectacle, moins hollywoodien, plus intimiste, plus radical aussi, The Visit montre une autre facette de Shyamalan


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