Légende pour la notation des films

Bienvenue dans mon univers filmique ! Ma mission ? (Re)voir tous mes films, séries Tv, documentaires et concert, tous genres confondus, sur tous supports, Vhs, Dvd, Dvd-r, Blu-ray (avec aussi les diffusions télévisées ou cinéma), et vous donner mon avis de façon simple et pas prise de tête sur chaque titre (re)vu ! C'est parti !



AVERTISSEMENT : Certaines bandes-annonces ou extraits de films peuvent heurter la sensibilité du jeune public.




GOOD BOY (2022)

 

GOOD BOY
(Good Boy)

Réalisateur Viljar Bøe
Année : 2022
Scénariste Viljar Bøe
Pays : Norvège
Genre : Thriller psychologique, horreur
Interdiction : -12 ans
Avec Gard Løkke, Katrine Lovise Øpstad Fredriksen, Nicolai Narvesen Lied...


L'HISTOIRE : Sigrid matche avec Christian sur un site de rencontres. Leur premier rendez-vous se passe très bien et la jeune femme tombe sous le charme du ténébreux jeune homme, sans se douter que celui-ci est milliardaire. Tout se déroule pour le mieux jusqu'à ce que Christian invite Sigrid chez lui et  lui fasse faire connaissance avec Franck, son chien. Un chien bien particulier, puisqu'il s'agit d'un homme dans un costume de chien. Sigrid va s'accomoder petit à petit de la présence de Frank, malgré un certain malaise...

MON AVIS : La Norvège nous a déjà proposé des films singuliers et efficaces, comme la saga Cold Prey par exemple. Avec Good Boy, réalisé en 2022 par Viljar Bøeon rentre dans le registre du film insolite et perturbant, avec très peu de violence graphique. Car ici, on est bien plus dans la violence psychologique et le film ne manquera pas de vous intriguer et de vous mettre mal à l'aise. Le début de l'histoire est assez banal : Sigrid, une jolie jeune fille va à un rendez-vous via une application de rencontres et fait la connaissance de Christian, un charmant jeune homme, un peu timide mais assez avenant. Tout se passe bien, en plus elle découvre qu'il est millionnaire, d'où la sublime maison où il réside, jusqu'à ce qu'elle passe la nuit chez lui et découvre son chien. Ce n'est pas qu'elle n'aime pas les animaux à quatre pattes, bien au contraire, mais Franck, tel est le prénom de l'animal, n'est pas un chien comme les autres. Il ne faut pas plus d'un coup d'oeil pour comprendre qu'il s'agit d'un homme... dans un costume de chien. Et qui se comporte totalement en chien. Marchant à quatre pattes, aboyant, mangeant dans une gamelle, dormant dans sa niche, faisant des promenandes tenue en laisse. Evidemment, on se demande tous, et Sigrid également, si Christian est un psychopathe qui force un homme à être son chien. Mais les explications du jeune homme semblent convaincantes. Il semblerait qu'il existe des gens qui s'amusent à se comporter comme un chien et d'après Christian, c'est un choix de Franck, qui a eu des tas de soucis dans sa vie et qui se sent bien comme ça. Ce qui est assez incroyable, c'est que, comme Sigrid, plus le film avance, et plus on s'acclimate de la présence de Frank et moins on pense à l'humain sous le costume. C'est même terrible de dire ça mais on finit par oublier l'aspect dramatique de la chose. Sa présence ne semble plus irrationnel, ou malaisante, on n'y prête presque plus attention. Du moins, jusqu'à la 42ème minutes, où il va se passer un événement qui va venir tout chambouler et faire vaciller le film dans une nouvelle dimension, nettement plus anxiogène. Cet événement, [SPOILER] c'est le fait que Franck va adresser la parole à Sigrid pour lui demander de l'aider et lui dire que Christian est fou et très dangereux. Et là, ce n'est plus du tout la même chose pour le spectateur, qui est ramené en un fragment de seconde à une réalité bien plus cruelle. Le film bifurque également de la comédie noire au thriller psychologique et horrifique, devient plus violent, moins insolite par la même occasion, plus classique, du moins jusqu'à ses dernières images, qui nous replongent dans un malaise assez perturbant. Good Boy est une proposition assez atypique, dérangeante, qui ne ressemble à rien de connu, c'est un film qui fait preuve d'une belle originalité et que j'ai pris plaisir à visionner.        


MASSACRE AU DRIVE-IN

 

MASSACRE AU DRIVE-IN
(Drive-in massacre)

Réalisateur : Stu Segall
Année : 1976
Scénariste John F. Goff, George 'Buck' Flower, Stu Segall
Pays : USA
Genre : Horreur
Interdiction : -12 ans
Avec : John F. Goff, Steve Vincent, Douglas Gudbye, Robert E. Pearson, Verkina Flower...


L'HISTOIRE Un petit drive-in californien devient le théâtre de sanglantes tueries. Les spectateurs sont victimes d'un maniaque armé d'un sabre. Les détectives Larry et Mike sont chargés de l'enquête…

L'AVISLe réalisateur Stu Segall est certainement plus connu pour ses films X mettant en scène la star Marilyn Chambers ("Insatiable 1 et 2" par exemple) que pour ce film d'horreur que j'aurai mieux fait de laisser dans son étui de Vhs au lieu de le donner en pâture à mon magnétoscope. Déjà qu'avec le Dvd, le pauvre ne sert plus beaucoup, mais si en plus je lui donne à visionner de pareil navet, il va finir par rendre l'âme avant l'heure ! J'ai tenté de le consoler en lui disant qu'il allait rendre service à des milliers de lecteurs, qui n'auront pas à dépenser de l'argent s'ils trouvent un jour ce film dans une brocante ou qui ne perdront pas 1h10 de leur vie si l'idée leur venaient de le regarder ! Ca va, cet argument a semblé le convaincre. Pour bien planter le décor, je vais déjà vous avouer que j'ai du visionner ce film trois fois pour en faire cette critique, parce que je me suis endormi sur les deux précédentes visions tellement le rythme est palpitant. Et quasiment au même endroit en plus. Comme j'aime bien regarder un film dans sa totalité pour en avoir une bonne vue d'ensemble, j'ai retenté une troisième vision qui s'est enfin conclue par un succès ! Si ça c'est pas du professionnalisme ! Faudra pas venir me dire que la note est mise à l'aveuglette, comprenne qui pourra. En tout cas, le constat au bout de trois visions (bon, une vision et deux quart de vision, ok, ok…) est toujours le même : c'est nul. Il y a une scène où un couple regarde donc un film, puisque l'action se passe dans un drive-in, et le mec, qui pense plus à faire des papouilles à sa copine plutôt qu'à regarder l'écran dit "c'est une merde ce film !". Savait-il qu'il était en train de jouer également dans une merde ? Ceux qui me connaisse savent que je ne suis pas partisan de la notation agressive, de la mise de 0, et que j'essaye toujours de trouver un argument positif dans les mauvais films. Une actrice jolie, qui joue plutôt bien, et hop, le zéro passe à un. Des effets spéciaux sympas, et hop, petite augmentation de la note. Des efforts dans la réalisation, ou un scénario qui tente d'être original, idem. Mais là, que faire ? Je croyais avoir touché le fond avec Néon Maniacs ou Blood Tracks mais pas du tout ! Stu Segall a fait bien plus fort que ces deux films réunis ! Y'a bien un plan sur des seins fort jolies, mais je ne me laisserai pas avoir. Y'a bien une petite décapitation sympa au tout début, mais devant le désastre atomique du reste du film, il va quand même falloir que je me fasse violence et donner une note inférieure à 1 cette fois-ci. Pas zéro, parce que le film existe, qu'il y a eu du travail dessus malgré le résultat, donc soyons clément, mais un 0,5 bien mérité ! Parce qu'en plus, le film se fout de la gueule du spectateur comme c'est pas permis. La fin, elle m'a laissé bouche bée. J'en reviens encore pas d'ailleurs. Y'en a qui abuse quand même. Le début laissait pourtant suggérer un film sympa. Un couple vient se garer sur un des emplacement du drive-in et commence à se conter fleurette quand le mec désire juste voir le début du film. Il passe la tête et une partie de son corps par la vitre de la portière pour augmenter le son des bornes sonores placées à côté de chaque emplacement. Image d'une lame de sabre qui s'abat et décapite violemment le jeune homme. Cris de sa copine qui se prend la lame dans le cou et tombe par terre, le visage ensanglanté. On se dit que ça va occire pas mal et qu'on va avoir droit à de bonnes scènes sanglantes. Tout faux ! Ce sera quasiment la seule séquence intéressante du film, c'est pour dire. La suite nous présente un duo de flics empotés, qui vont aller interroger le responsable du drive-in, un personnage antipathique et méchant, puis l'homme d'entretien, un simple d'esprit ancien avaleur de sabre. Comme par hasard. Le tueur serait-il l'un de ses deux personnages ? En tout cas, on a droit à des nombreuses scènes de dialogues avec les deux policiers qui n'apportent aucun élément de réponse et qui endorment littéralement le spectateur, pauvre témoin de ce spectacle affligeant de banalité. Mauvais jeu d'acteurs, dialogues inutiles, on sombre dans les abysses sans fond de la nullité. Deux ou trois autres meurtres nous seront proposés, avec des effets spéciaux qui ont du coûter quelques euros et qui ne réveilleront même pas. Le comble de tout n'est pourtant pas encore arrivé. En effet, les scénaristes n'ayant rien à raconter, on balance l'histoire d'une prise d'otage d'une jeune fille par un malabar qui n'a aucun rapport avec la trame principale du film. L'action se passe dans un entrepôt et nos deux flics vont devoir intervenir. On a du mal à réaliser ce qu'on est en train de voir. Par contre, on comprend très vite qu'on s'est bien fait avoir. La dessus, pas de soucis. Mais le comble est à venir. Une honte. Le final. On s'attend quand même à découvrir l'identité du tueur au sabre. Ben vous savez quoi ? Vous ne saurez rien, si ce n'est que les deux tueurs potentiels (le gérant et l'homme d'entretien donc) sont retrouvés morts par les deux flics et là, un texte se met à défiler sur l'écran, nous disant que les crimes ont continué dans d'autres drive-in, que la police n'a jamais eu d'indices sur le ou les tueurs, et que ceux-ci vont sûrement frapper à nouveau, dans d'autres endroits. Fin. Vous y croyez sérieux ?? C'est pas se foutre du monde ça ? 1h14 pour arriver à ça ???!!! Sérieux, monsieur Stegall, retournez faire des films pornos, au moins, on en aura pour notre argent. A éviter comme la peste !