FREDDY LES GRIFFES DE LA NUIT
(A Nightmare on Elm Street)
Réalisateur : Samuel Bayer
Année : 2010
Scénario : Wesley Strick, Eric Heisserer
Pays : Etats-Unis
Genre : Horreur
Interdiction : -12 ans
Avec : Jackie Earle Haley, Rooney Mara, Kyle Gallner, Katie Cassidy, Thomas Dekker...
L'HISTOIRE : Nancy, Kris, Quentin, Jesse et Dean habitent Elm Street, au cœur d'une banlieue résidentielle semblable à des milliers d'autres - paisible, proprette et sans histoire. Mais depuis quelques temps, ces cinq jeunes sont hantés chaque nuit par le même cauchemar oppressant : un homme à la voix caverneuse surgit des ténèbres. Vêtu d'un t-shirt rouge et vert lacéré, il dissimule sous un vieux chapeau son visage atrocement brûlé et défiguré. Sa main droite, gantée, est munie de quatre longues griffes d'acier plus tranchantes que des lames de rasoir...
MON AVIS : Il doit y avoir erreur sur le titre français, je pense que le distributeur voulait appeler le film Freddy Les Griffes de l'Ennui. Voilà typiquement le remake qui ne sert à rien du tout sauf à prouver que l'original est un sacré chef-d'oeuvre ! Je suis extrêmement bon public comme vous avez pu le constater si vous êtes lecteurs de ce blog mais là, c'est juste pas possible. Déjà au cinéma, la vision de Freddy Les Griffes de la Nuit a été un véritable calvaire à vivre. Le revoir chez moi a confirmé mon impression datant de trois ans déjà. Ce film est nul et n'a aucune utilité. Certes, l'affiche est réussie. La notion de pédophilie attribuée à Freddy ainsi que l'idée du rêve infini si on lutte trop contre le sommeil sont intéressantes. Mais hormis cela, il n'y a que du vide. On ne s'attache jamais aux personnages qui paraissent bien fades comparés à ceux du film de 1984. Le nouveau look de Freddy et le nouvel acteur qui lui donne vie ne parviennent jamais à nous faire oublier la prestation de Robert Englund. Certaines scènes sont reprises du film de Wes Craven mais en nettement moins efficace, la séquence dans la baignoire en étant une parfaite illustration. Les transitions entre la réalité et le rêve sont amenées avec la lourdeur d'un pachyderme. Tout est téléphoné, tout est d'une banalité affligeante et l'ennui atteint un niveau assez élevé. Cette nouvelle vision a été aussi pénible que la première et pourtant, j'étais bien décidé à lui donner une seconde chance. Mais rien à faire, c'est mou, c'est terne, c'est anodin, c'est banal. A oublier.
NOTE : 0/6
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