THE CURSE
(Needle)
Réalisateur : John V. Soto
Année : 2010
Scénariste : Anthony Egan, John V. Soto
Pays : Australie
Genre : Horreur, Sorcellerie
Interdiction : -12 ans
Avec : Michael Dorman, Travis Fimmel, Ben Mendelsohn, Tahyna Tozzi, Jessica Marais...
L'HISTOIRE : Deux ans après le décès de son père, collectionneur d'antiquités, Ben Rutherford se voit remettre une curieuse boite ayant appartenu à ce dernier. Dans le même temps, son frère Marcus, avec qui il a coupé les ponts, refait surface. Après une soirée bien arrosée, Ben découvre que quelqu'un lui a volé la boite. Peu de temps après, ses amis commencent à mourir dans d'atroces souffrances et l'enquête de la police piétine. Les meurtres auraient-ils une relation avec la boite ?
MON AVIS : Le cinéma fantastique et horrifique australien nous a souvent apporté de bonnes surprises, tant au niveau de la qualité que de l'originalité. On pense bien sûr à des œuvres comme Pique-nique à Hanging Rock, Mad Max 2, Body Trash, Long Week-end, Les voitures qui ont mangé Paris, Harlequin ou plus récemment Wolf Creek par exemple. Des longs métrages qui savaient se démarquer de la dominante américaine et apportaient de la fraîcheur dans le paysage formaté du cinéma de genre. Pour son second long métrage, l'Australien John V. Soto oublie tout ce qui faisait le charme des productions de son pays et joue en terrain ultra balisé, avec une ambiance typiquement américaine. Needle, rebaptisé The Curse en France pour sa sortie en Dvd, utilise en effet tous les clichés des films horrifiques US mettant en scène une bande d'adolescents confrontée à un tueur mystérieux. Si un effort a été fait au niveau de la relation tendue entre les deux frères, protagonistes principaux de l'histoire, les autres personnages sont ceux des slashers lambda, avec le couple de lesbiennes, le noir sportif, la jolie fille amoureuse du héros (ravissante Tahyna Tozzi), le beau gosse charmeur et j'en passe. Bref, on se croirait dans un néo slasher US tant les codes du genre et les clichés sont respectés à la lettre. Ce qui fait que The Curse ne se distingue pas du lot et apparaît assez banal au final, malgré une bonne réalisation et de belles images. Néanmoins, cette fameuse boite qui semble être à l'origine des massacres apportera la petite touche d'originalité attendue et l'idée est vraiment sympa et bien mise en scène. Les meurtres perpétrés à l'aide de la boite sont également efficaces et se révèlent gore comme il faut. Le film joue alors sur deux tableaux, d'un côté le slasher et de l'autre le film de sorcellerie. Agréable à visionner même s'il ne transcende rien, The Curse ne laissera pas de souvenir impérissable aux fanas du genre mais les néophytes peuvent se laisser convaincre et devraient apprécier le spectacle.
NOTE : 3/6
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